Le docteur en technologie alimentaire et en nutrition trouve que les paysans de Sédhiou disposent « d’un matériel obsolète datant depuis l’antiquité qu’il faut impérativement changer si l’on veut atteindre les objectifs du Pse dans le domaine de l’agriculture et de la riziculture », a-t-il soutenu. Il urge alors à son avis, d’aller vers la mécanisation pour plus de rendements.
Mais à ce niveau, Moussa Souané explique que les tracteurs déjà reçus dans l’optique de mécaniser l’agriculture, ne peuvent pas traiter le sol casamançais. Par conséquent, conclut-il, la performance attendue n’est pas obtenue. Les techniciens n’ont pas tenu compte de la nature des sols et des conditions de culture, a-t-il justifié.
Autre manquement soulevé par le patron des industriels, c’est le fait que ce matériel n’est pas utilisé à plein temps. Malheureusement la sous-location à d’autres paysans coûte cher (85.000 F l’hectare), déplore-t-il, ce qui fait que les engins ne sont utilisés qu’au 1/10 de leur capacité.
Autre manquement soulevé par le patron des industriels, c’est le fait que ce matériel n’est pas utilisé à plein temps. Malheureusement la sous-location à d’autres paysans coûte cher (85.000 F l’hectare), déplore-t-il, ce qui fait que les engins ne sont utilisés qu’au 1/10 de leur capacité.
« Pour protéger le paysan, il faut une plateforme mobile de mécanisation agricole qui serait gérée par la Chambre de commerce ou par la Direction régionale de l’agriculture », a-t-il conseillé. Mais avant, poursuit-il faut remembrer les périmètres agricoles pour disposer de plus d’espace.
C’est à ce prix, dit-il, qu’on pourrait valoriser le matériel agricole livré aux paysans sédhiouois qui doivent avant tout, le mutualiser par villages ou par communauté. Pour Moussa Souané, il faut éviter de tomber dans la même erreur de gestion des moulins qui fonctionnent au 1/5 de leur capacité.
C’est à ce prix, dit-il, qu’on pourrait valoriser le matériel agricole livré aux paysans sédhiouois qui doivent avant tout, le mutualiser par villages ou par communauté. Pour Moussa Souané, il faut éviter de tomber dans la même erreur de gestion des moulins qui fonctionnent au 1/5 de leur capacité.
5 Commentaires
Francois Le Francais
En Juillet, 2015 (13:03 PM)Et le mec il est (soit-disant) Docteur !!! Il je sait même pas parler français !!! Xxxxptdr.....
Guis
En Juillet, 2015 (13:30 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (13:59 PM)Sisi
En Juillet, 2015 (14:30 PM)Depuis l'antiquité il y'a eu combien de présidents au Sénégal.
Suutio
En Juillet, 2015 (23:54 PM)MEFIONS NOUS DE L'EFFET MODE. CULTIVONS UNE FORTE HUMILITE ET DISCUTONS AVEC LES PAYSANS DE SEDHIOU QUI EN SAVENT PLUS QUE NOUS NE LE CROYONS...
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