Les acteurs de l’eau et du foncier autour des barrages de Niandouba et du confluent ont partagé, jeudi à Vélingara, le projet de charte de domaine irrigué du Bassin de l’Anambé, au cours d’une réunion de synthèse des rencontres tenues dans le département.
‘’Cette rencontre initiée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la Société de développement agricole et industriel de l’Anambé (SODAGRI) a permis aux différents acteurs que sont les collectivités locales signataires, l’Etat du Sénégal et les usagers de discuter sur certaines observations et propositions, mais aussi de faire des suggestions sur le projet’’, a expliqué Mamadou Diouf, chargé du projet Global Water Initiative (GWI).
Au finish, l’ensemble des parties signataires se sont engagées à toujours œuvrer à la création des conditions nécessaires au respect des dispositions de la présente charte, a expliqué M. Diouf.
Ils promettent également de ‘’bannir tout comportement, attitude ou pratique, jugé d’une commune analyse, comme préjudiciable à une gestion rationnelle et durable du domaine irrigué’’, selon lui.
Les communes locales signataires s’engagent à se référer à la présente charte dans toutes leurs décisions concernant les terres du domaine irrigué, se doter, dans un délai maximum de 5 ans, d’un plan d’occupation et d’affectation des sols définissant les usages prioritaires pour les différentes parties de leurs territoires, et fixant les conditionnalités pour les autres formes de mise en valeur.
Pour leur part, les usagers du domaine irrigué estiment que ‘’tout attributaire d’une parcelle du domaine irrigué s’oblige, à travers un engagement signé avec la collectivité locale, à s’installer et utiliser la terre qui lui est affectée conformément à la présente charte’’.
Aussi, proposent-ils d’élaborer un schéma d’aménagement et définir un planning cohérent de mise en valeur, à faire valider par la SODAGRI ou le service technique déconcentré compétent’’.
Dans le projet de charte du domaine irrigué dans le bassin de l’Anambé, l’Etat du Sénégal s’engage à assurer l’encadrement technique des collectivités locales dans la gestion du foncier irrigué et à mettre en place une politique concertée de maintenance des infrastructures hydro-agricoles impliquant une participation des usagers.
L’Etat promet également d’assurer un suivi régulier de l’état des ressources et prendre, au besoin, les mesures de sauvegarde nécessaires en mettant en place les infrastructures structurantes nécessaires pour garantir l’approvisionnement permanent en eau d’irrigation, notamment dans les zones de pratique agricole intense’’, a dit le préfet de Vélingara Amadou Matar Cissé.
Dans le document, l’Etat s’engage aussi à apporter la preuve d’un accès par les voies légales, notamment une affectation par l’autorité compétente ou un titre de propriété légalement reconnu et disposer d’un schéma et d’un planning d’utilisation validés par une structure technique reconnue compétente.
MSM/AD
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Velsfordeveloppemnt
En Août, 2014 (10:50 AM)Participer à la Discussion