« Le président de la République n’a ni ascendant, ni descendant.
C’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable »
L’avenir du Sénégal repose sur des institutions fortes pouvant garantir le principe de la République du Sénégal qui est : gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Toutes mes préoccupations consistent à redonner à nos institutions leur caractère d’antan afin qu’elles regagnent l’estime et la confiance des sénégalais.
Nos lois et institutions comportent des insuffisances et limites qui ne sont destinées qu’à maintenir la prédominance du pouvoir exécutif. Très peu de contre-pouvoirs existent face aux abus du pouvoir exécutif et très peu de dispositions existent aussi pour permettre d’assurer l’autonomie des institutions de régulation. Cela facilite de graves dérives comme la non-transparence, la corruption, le manque d’éthique professionnelle dans les prestations de services publics notamment. Les propositions ci-dessous rencontreront certainement l’assentiment de beaucoup de sénégalais tant elles vont combler les vides cités plus haut.
Tous les observateurs de la scène politique sénégalaise, nationaux ou étrangers, s’accordent sur un fait : l’Etat de droit, proclamé et consacré par la constitution sénégalaise, vit ses moments les plus sombres. Cette situation appelle avec insistance et urgence la mise en œuvre de réformes profondes s’articulant autour des axes suivants.
LA CONSTITUTION
• Apporter à la Constitution les modifications inspirées de l’Avant-projet de Constitution proposée par la CNRI.
• Sacraliser la Constitution et ne la rendre modifiable que par voie référendaire. La modification apportée à la Constitution en 2018 au système de parrainage des candidats sera supprimée.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
• Il ne peut pas être Chef de Parti
• À la fin de son mandat, un membre de sa famille (conjoint, ascendant, descendant et collatéral au premier degré) ne peut lui succéder directement. Il doit être âgé au moins de 35 ans et au plus de 70 à l’entrée dans sa fonction lors du premier mandat.
• Les fonds politiques mis à la disposition du Président de la République pour usage sans justification sont supprimés. Des fonds spéciaux exclusivement destinés à des questions de sécurité nationale ou de défense sont gérés dans le cadre d’une procédure spéciale: la décision de paiement ou règlement est prise par le Président de la République; le contrôle du respect de l’objet conforme est assuré à postériori par la Cour des Comptes.
LE PREMIER MINISTRE ET LE GOUVERNEMENT
• La qualité de membre du Gouvernement est incompatible avec un mandat parlementaire et toute activité professionnelle publique ou privée rémunérée. Elle est également incompatible avec la fonction de Président de Conseil de collectivité locale.
• Le nombre des membres du Gouvernement est fixé à vingt-cinq (25) Ministres au
• maximum. Les conseillers du Président de la République ne peuvent porter le titre de
Ministre et leur nombre, qui sera limité au minimum nécessaire, est fixée par la loi. Le nombre de membres du Cabinet du Premier Ministre et des Ministres, qui sera limité au minimum nécessaire, est également fixé par la loi.
LES MINISTRES
• Avant leur nomination, les Ministres nommés aux départements des Affaires étrangères, des Finances, de l’Intérieur, des Forces Armées, de la Justice et des Mines et Ressources naturelles font l’objet d’une enquête approfondie de moralité et sont auditionnés par une Commission parlementaire.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE
• Les députés sont élus au suffrage universel direct par circonscription électorale (un député et son suppléant par circonscription).
• Elle est monocamérale (chambre unique). Le Mandat des députés est de 5 ans. Le nombre de députés est de cent cinquante (150). Le Président de l’Assemblée nationale et le questeur sont soumis à la Déclaration de patrimoine et à la Déclaration d’intérêt. Un député ne peut cumuler plus de deux mandats électifs et ne peut avoir plus de trois mandats parlementaires successifs.
• Le nombre de Vice-présidents ne peut excéder cinq (5), celui de secrétaires élus, quatre (4) et celui de questeurs, deux (2). Un des postes de Vice-président, au moins, est réservé à l’Opposition parlementaire. Les postes de Questeur et de Président de la Commission de contrôle et de comptabilité sont obligatoirement répartis entre la majorité et l’opposition parlementaires. Il en est de même des fonctions de Président et de rapporteur de la commission des finances.
• Une Commission Mines et énergies sera créée.
• Le Statut de l’Opposition sera défini par un dispositif légal, ainsi que la réforme et le financement des partis politiques.
LE CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
ET LE HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
• Le Conseil Economique Social et environnemental et Haut Conseil des Collectivités Territoriales seront supprimés.
• Des Conseils Economiques Sociaux et Environnementaux seront créés à l’échelle des Territoires
• Le mode de rémunération des conseillers prendra la forme d’indemnités de session.
HAUTE AUTORITÉ DE LA DÉMOCRATIE (HAD)
• Créer une Haute Autorité de la Démocratie, organe indépendant chargé d’assurer la régulation du champ politique y compris le fonctionnement des partis politiques, préparer, conduire et organiser les scrutins électoraux et référendaires.
• Elle assure le contrôle de la régularité du fonctionnement et du financement des partis politiques, la vérification du financement des campagnes électorales.
• Elle organise aussi la tenue de concertations régulières entre les acteurs du jeu politique.
HAUTE AUTORITÉ DES MÉDIAS (HAM)
• Créer une Haute Autorité des Médias, organe indépendant chargé de la régulation du secteur, de garantir l’accès équitable au service public.
• Elle donne son approbation pour la nomination des dirigeants des médias du service public;
• Elle garantit à tous les citoyens un accès à l’information et au service public.
LES CORPS DE CONTRÔLE
• La Cour des Comptes est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques. Elle définit les normes, outils et procédures relatifs au système de vérification et de contrôle de l’Etat et des Collectivités publiques;
• La Vérification Générale d’Etat (VGE), autorité administrative indépendante, hérite des compétences de l’Inspection Générale d’Etat.
• Elle serait chargée de contrôler, dans tous les services publics de l’Etat, l’observation des lois qui en régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable.
• Le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale peuvent intervenir dans la détermination des missions de contrôle de la VGE. Elle est dirigée par un Vérificateur Général choisi parmi les Inspecteurs généraux d’Etat pour un mandat unique de 5 ans. Elle peut s’autosaisir. La VGE peut saisir directement les juridictions compétentes.
Mes respect grand père. ...les candidats on raison d'être prudents avec toi...tu vas leur apporter bcp pour la victoire finale. ...KOU KHAMOUL KHAMOUL...gni kham gnoguiné patt
Le PDS est en lambeaux, tous le smilitants se sont dispersés. Abdoulaye Wade ne mobilisera perosnne à Dakar et le processus électoral se déroulera comme prévu.
bien venu papy!!!!! ton fils n'est pas candidat c'est pour cela tu veux brûler le senegal tu te trompes lourdement tu vas avoir la surprise de ta vie ., fiii kene dou keuppe galgui il va voguais sur les flots
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif
ou insultant.
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Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
Attaques
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idée, mais pas d'attaques personnelles
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avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
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25 Commentaires
Anonyme
En Février, 2019 (09:49 AM)Anonyme
En Février, 2019 (09:50 AM)Yaleen graaw
Ana wiki
Anonyme
En Février, 2019 (09:56 AM)Anonyme
En Février, 2019 (09:57 AM)Anonyme
En Février, 2019 (10:20 AM)AXE 1 : GOUVERNANCE
I. UN SÉNÉGAL JUSTE
1. INSTITUTIONS
2. JUSTICE
3. ADMINISTRATION PUBLIQUE
4. FINANCES PUBLIQUES
5. COMPÉTITIONS ÉLECTORALES
-------///----
1. Institutions
Réformer, Stabiliser, Optimiser !
« Le président de la République n’a ni ascendant, ni descendant.
C’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable »
L’avenir du Sénégal repose sur des institutions fortes pouvant garantir le principe de la République du Sénégal qui est : gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Toutes mes préoccupations consistent à redonner à nos institutions leur caractère d’antan afin qu’elles regagnent l’estime et la confiance des sénégalais.
Nos lois et institutions comportent des insuffisances et limites qui ne sont destinées qu’à maintenir la prédominance du pouvoir exécutif. Très peu de contre-pouvoirs existent face aux abus du pouvoir exécutif et très peu de dispositions existent aussi pour permettre d’assurer l’autonomie des institutions de régulation. Cela facilite de graves dérives comme la non-transparence, la corruption, le manque d’éthique professionnelle dans les prestations de services publics notamment. Les propositions ci-dessous rencontreront certainement l’assentiment de beaucoup de sénégalais tant elles vont combler les vides cités plus haut.
Tous les observateurs de la scène politique sénégalaise, nationaux ou étrangers, s’accordent sur un fait : l’Etat de droit, proclamé et consacré par la constitution sénégalaise, vit ses moments les plus sombres. Cette situation appelle avec insistance et urgence la mise en œuvre de réformes profondes s’articulant autour des axes suivants.
LA CONSTITUTION
• Apporter à la Constitution les modifications inspirées de l’Avant-projet de Constitution proposée par la CNRI.
• Sacraliser la Constitution et ne la rendre modifiable que par voie référendaire. La modification apportée à la Constitution en 2018 au système de parrainage des candidats sera supprimée.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
• Il ne peut pas être Chef de Parti
• À la fin de son mandat, un membre de sa famille (conjoint, ascendant, descendant et collatéral au premier degré) ne peut lui succéder directement. Il doit être âgé au moins de 35 ans et au plus de 70 à l’entrée dans sa fonction lors du premier mandat.
• Les fonds politiques mis à la disposition du Président de la République pour usage sans justification sont supprimés. Des fonds spéciaux exclusivement destinés à des questions de sécurité nationale ou de défense sont gérés dans le cadre d’une procédure spéciale: la décision de paiement ou règlement est prise par le Président de la République; le contrôle du respect de l’objet conforme est assuré à postériori par la Cour des Comptes.
LE PREMIER MINISTRE ET LE GOUVERNEMENT
• La qualité de membre du Gouvernement est incompatible avec un mandat parlementaire et toute activité professionnelle publique ou privée rémunérée. Elle est également incompatible avec la fonction de Président de Conseil de collectivité locale.
• Le nombre des membres du Gouvernement est fixé à vingt-cinq (25) Ministres au
• maximum. Les conseillers du Président de la République ne peuvent porter le titre de
Ministre et leur nombre, qui sera limité au minimum nécessaire, est fixée par la loi. Le nombre de membres du Cabinet du Premier Ministre et des Ministres, qui sera limité au minimum nécessaire, est également fixé par la loi.
LES MINISTRES
• Avant leur nomination, les Ministres nommés aux départements des Affaires étrangères, des Finances, de l’Intérieur, des Forces Armées, de la Justice et des Mines et Ressources naturelles font l’objet d’une enquête approfondie de moralité et sont auditionnés par une Commission parlementaire.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE
• Les députés sont élus au suffrage universel direct par circonscription électorale (un député et son suppléant par circonscription).
• Elle est monocamérale (chambre unique). Le Mandat des députés est de 5 ans. Le nombre de députés est de cent cinquante (150). Le Président de l’Assemblée nationale et le questeur sont soumis à la Déclaration de patrimoine et à la Déclaration d’intérêt. Un député ne peut cumuler plus de deux mandats électifs et ne peut avoir plus de trois mandats parlementaires successifs.
• Le nombre de Vice-présidents ne peut excéder cinq (5), celui de secrétaires élus, quatre (4) et celui de questeurs, deux (2). Un des postes de Vice-président, au moins, est réservé à l’Opposition parlementaire. Les postes de Questeur et de Président de la Commission de contrôle et de comptabilité sont obligatoirement répartis entre la majorité et l’opposition parlementaires. Il en est de même des fonctions de Président et de rapporteur de la commission des finances.
• Une Commission Mines et énergies sera créée.
• Le Statut de l’Opposition sera défini par un dispositif légal, ainsi que la réforme et le financement des partis politiques.
LE CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
ET LE HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
• Le Conseil Economique Social et environnemental et Haut Conseil des Collectivités Territoriales seront supprimés.
• Des Conseils Economiques Sociaux et Environnementaux seront créés à l’échelle des Territoires
• Le mode de rémunération des conseillers prendra la forme d’indemnités de session.
HAUTE AUTORITÉ DE LA DÉMOCRATIE (HAD)
• Créer une Haute Autorité de la Démocratie, organe indépendant chargé d’assurer la régulation du champ politique y compris le fonctionnement des partis politiques, préparer, conduire et organiser les scrutins électoraux et référendaires.
• Elle assure le contrôle de la régularité du fonctionnement et du financement des partis politiques, la vérification du financement des campagnes électorales.
• Elle organise aussi la tenue de concertations régulières entre les acteurs du jeu politique.
HAUTE AUTORITÉ DES MÉDIAS (HAM)
• Créer une Haute Autorité des Médias, organe indépendant chargé de la régulation du secteur, de garantir l’accès équitable au service public.
• Elle donne son approbation pour la nomination des dirigeants des médias du service public;
• Elle garantit à tous les citoyens un accès à l’information et au service public.
LES CORPS DE CONTRÔLE
• La Cour des Comptes est l’institution supérieure de contrôle des finances publiques. Elle définit les normes, outils et procédures relatifs au système de vérification et de contrôle de l’Etat et des Collectivités publiques;
• La Vérification Générale d’Etat (VGE), autorité administrative indépendante, hérite des compétences de l’Inspection Générale d’Etat.
• Elle serait chargée de contrôler, dans tous les services publics de l’Etat, l’observation des lois qui en régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable.
• Le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale peuvent intervenir dans la détermination des missions de contrôle de la VGE. Elle est dirigée par un Vérificateur Général choisi parmi les Inspecteurs généraux d’Etat pour un mandat unique de 5 ans. Elle peut s’autosaisir. La VGE peut saisir directement les juridictions compétentes.
Anonyme
En Février, 2019 (10:20 AM)Anonyme
En Février, 2019 (10:31 AM)Anonyme
En Février, 2019 (10:32 AM)Anonyme
En Février, 2019 (10:33 AM)Anonyme
En Février, 2019 (11:05 AM)Anonyme
En Février, 2019 (11:23 AM)Maintenant au pouvoir ou de bonnes volontés de voir comment s'y prendre. ce wade veut c'est de sauver le pognions de son fils.
il s'en faut de son parti politique le pds sans sa famille.
Anonyme
En Février, 2019 (11:39 AM)Anonyme
En Février, 2019 (12:16 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (12:36 PM)Anonyme
En Février, 2019 (13:41 PM)Anonyme
En Février, 2019 (14:04 PM)Anonyme
En Février, 2019 (18:02 PM)Participer à la Discussion