Le village olympique de Tokyo dispose de près de 18.000 lits recyclables avec des sommiers en carton. Présentés comme "anti-sexe", certains athlètes se sont amusés à démontrer leur solidité.
JEUX OLYMPIQUES - Écologiques ou "anti-sexe"? C'est en tout cas l'une des curiosités des Jeux olympiques de Tokyo qui se dérouleront de ce jeudi 23 juillet au dimanche 8 août au Japon. Au Village olympique, les sportifs dorment sur des lits écologiques en carton et certains d'entre eux se sont déjà amusés à démentir la fragilité supposée de ces lits pointée du doigt ce dimanche 18 juillet par le tabloïd américain le New York Post.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d'article, le gymnaste irlandais Rhys McClenaghan s'est filmé en train de sauter debout sur son lit en commentant: "Les lits sont supposés être "anti-sexe", oui ils sont faits en carton, ils devraient se briser au moindre mouvement brutal, dit-on. C'est faux, c'est une fake news".
Avant lui, l'Américain Paul Chelimo avait ironisé sur ses lits destinés selon lui "à empêcher toute intimité entre sportifs" : "Ces lits pourront supporter seulement le poids d'une seule personne afin d'éviter toute situation autre que sportive", avait écrit le spécialiste du demi-fond sur ses réseaux sociaux.
Même le compte Twitter du service de presse de Comité international olympique (CIO) s'est emparé de "l'affaire des lits anti-sexe" en retweetant la vidéo de Rhys McClenaghan et en expliquant qu'il recevait "beaucoup de questions sur ces lits écologiques du Village olympique".
Pas plus de 2 personnes par lit
Ce n'est pas la première fois que ces lits font sensation: leur fabricant, la société Airweave, avait dû expliquer en janvier 2020 que les lits étaient étudiés pour supporter jusqu'à 200 kilos après plusieurs remarques d'athlètes sur leur solidité à toute épreuve. "Nous avons mené des expériences, comme jeter des poids sur les lits. (...) Tant que les gens s'en tiennent à deux personnes dans le lit, ils devraient être assez solides pour supporter la charge", avait assuré à l'AFP un porte-parole de l'entreprise.
Le Village olympique est traditionnellement un haut lieu de rencontres. Aux derniers Jeux d'hiver, en 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), l'application de rencontres Tinder a vu son utilisation grimper de 350%. À Rio, lors des JO-2016, les organisateurs avaient distribué 450.000 préservatifs, soit 42 par athlète. Cette année, les organisateurs ont donc prévu d'offrir 160.000 protections sur le village olympique dans lequel séjourneront les 11.000 sportifs, soit 14 par personne. Mais, paradoxe, les athlètes seront priés de ne pas les utiliser, Covid oblige.
Premiers cas positifs détectés dans le village
Déjà reportés d'un an, organisés en pleine propagation de variants plus contagieux du Covid-19 à travers le monde, ces Jeux posent à leurs organisateurs un double défi: garantir la sécurité sanitaire, dans un Japon peu vacciné et inquiet du risque de contaminations, tout en préservant l'équité sportive et en faisant en sorte que les participants "se sentent à l'aise" malgré l'ambiance alourdie par la pandémie et l'absence quasi-totale de public,
Or, les trois premiers cas positifs au coronavirus détectés au village olympique, chez un encadrant de l'équipe sud-africaine de football samedi puis deux joueurs dimanche, ont déjà entraîné lundi l'identification de 21 "contacts proches", sur lesquels les organisateurs n'ont pas fourni de précisions.
Mais outre le taux élevé de vaccination, qui dépasse les 85% parmi les sportifs, le responsable mise sur l'intensité du dépistage, la limitation des contacts et "l'action immédiate" en cas de test positif.
2 Commentaires
Reply_author
En Juillet, 2021 (07:00 AM)Hé!
En Juillet, 2021 (15:39 PM)Hontee
En Juillet, 2021 (15:33 PM)Sinon tu seras une honte olympique jamais recense'e
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