Reuters a exceptionnellement eu le droit de pénétrer dans l'intimité des sumos, et a pu observer leur entraînement quotidien afin de mieux comprendre leur subtilité. Au VIIIe siècle, les premiers combats de sumos étaient des cérémonies traditionnelles accompagnées de prières et de danses sacrées. Aujourd'hui les grands combats de sumo représentent des événements sportifs importants au Japon. Le "Mawashii" Appelé "Dohyo", le ring de combat de Sumo mesure 6 m2 et 1 mètre de haut, et est souvent délimité par des sacs de pailles de riz. Le combat doit avoir lieu à l'intérieur du cercle de 4 mètres de dimension, le but étant de pousser l'adversaire hors de ce cercle.
Sur 700 lutteurs professionnels, peu d'entre eux gagnent correctement leur vie (25%). Les uns peuvent compter sur des primes de leurs écoles de sumotori. Pour les autres, il reste les sponsors et les aides de la famille. Ils sont facilement reconnaissables en rue. Ils n'ont qu'un seul élément dans leur garde de robe: un pagne de soie qu'ils placent autour de la taille, le "Mawashii".
Un sport "démodé" Mais aujourd'hui, le sumo est devenu un sport "démodé" pour la jeunesse japonaise. Les lutteurs sont principalement mongols. Et ils ont dû surmonter quelques obstacles avant d'être acceptés: "Le langage fut la barrière la plus difficile à surmonter", a reconnu Tomozuna Oyakata, plus connu sous son nom de combat "Kyokutenho" qui fut le premier Mongol à avoir intégré une écurie japonaise. "Je ne comprenais rien quand je me faisais gronder ou encourager." Les sumos n'ont qu'une seule idée: prendre du poids.
Ils doivent consommer 8.000 calories par jour: pieds de porc, sardines grillées, riz et "chanko nabe", une fondue traditionnelle très calorique. Contrairement à la boxe, il n'y a pas de catégorie de poids. Seule la notoriété des plus forts permet d'établir les duels durant les tournois. Durée de vie: maximum 65 ans Ensuite, les lutteurs font la sieste, un rituel indispensable, durant quelques heures avec des masques à oxygène pour faciliter leur respiration.
Atteints d'obésité, leur santé est très fragile. La durée de vie moyenne d'un sumo ne dépasse pas les 65 ans. Ces sumos étrangers se plient aux règles japonaises ainsi qu'aux habitudes des sumos locaux. "Nous portons nos chignons - topknots -, nos kimonos, nos sandales, et nous vivons selon les règles japonaises et les règles du sumo", a déclaré Tomozuna Oyakata.
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En Août, 2017 (23:08 PM)Anonyme
En Août, 2017 (23:08 PM)Participer à la Discussion