« Il est d’un petit esprit, et qui
se trompe ordinairement, de
vouloir ne s’être jamais trompé »
Louis XIV
se trompe ordinairement, de
vouloir ne s’être jamais trompé »
Louis XIV
Plaise à Dieu qu’on en finisse avec cette affaire Global Voice et que le bon sens prévale. Par quelque côté qu’on la prenne, il s’agit d’une affaire qui rend l’atmosphère, en cette période estivale, lourde et acide. Le président de la République, maintenant que la preuve est faite qu’il a agi sans aucun discernement, ne doit plus hésiter entre l’intérêt général et le bon plaisir de quelques hommes d’affaires étrangers. La paix sociale se fera à ce prix et certainement son avenir à la tête de ce pays. Abdoulaye Wade ne pourra plus avancer au rythme époustouflant d’un scandale par semaine, défiant la colère que j’ai entendue la semaine dernière s’exprimer en France, aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde.
Le quotidien des sénégalais est sombre et leur avenir ne l’est pas moins. Le président de la République n’a aucun intérêt au déferlement de colère que son nom suscite désormais. Il ne gagne rien à protéger des bandits dont l’objectif évident est de saboter son magistère et il se doit d’agir au plus vite s’il veut sauver sa réputation. Son cheminement mérite que l’on s’y attarde un peu et que l’histoire retienne de son magistère quelque aspect positif. Fatalement, toute bonne action qu’il proclame –on s’entend qu’il y en a quelques unes- est couverte de bruits de casseroles qui rendent sa parole inaudible. Au point que je ne suis pas loin de penser, au rythme où vont les choses, qu’il a dans son entourage des saboteurs qui trouvent un malin plaisir à le ridiculiser et à rendre méprisable un homme que tout le monde trouvait respectable.
Si Abdoulaye Wade en est arrivé à être comparé à Jean Bedel Bokassa par les éditorialistes les plus sérieux du monde, c’est aussi du fait d’un entourage qu’aucune extravagance ne répugne. Ils ont entrepris d’infantiliser la fonction présidentielle et c’est leur plus grande réussite. On peut ainsi trouver dans les délibérations du Conseil des ministres des décisions de toute sorte, même des « arrêtés présidentiels ». Ce n’est pas son entourage qui est médiocre. Aminata Tall et Habib Sy ont une compétence gouvernementale et une expérience étatique que personne ne peut leur contester. C’est que personne n’ose plus contredire ce président, tout le monde le regarde se ridiculiser.
Je me suis attelé toutes ces années, à ouvrir ses yeux sur la tournure dangereuse que prenaient les affaires. Il n’y avait dans mes intentions aucune haine. Un 12 août 2003, il y a 7 ans, je me suis entretenu avec Karim Wade sur le sujet, après l’avoir fait avec son père quelques jours auparavant. Nous étions au restaurant Ozio et nous ne nous étions pas vus depuis deux ans. L’homme déclamait déjà, la voix haute, entouré d’une bande de courtisans. J’ai pu mesurer ce qui le séparait déjà du garçon gentil qui me jurait qu’il ne se mêlerait jamais de politique, qu’il ne quitterait jamais la maison familiale du Point E. Il me disait ce jour-là, sans que j’en saisisse la portée, qu’il avait une vision manichéenne de la vie, qu’on ne pouvait être que son ami ou son ennemi. Je suis arrivé dans ce pays froid et glacial le 12 août 2004, jour de mon anniversaire, en me promettant de tout faire pour barrer la route à cette monarchie rampante. Je n’arrive pas à chasser de mon esprit l’image de cet homme qui me couvrait de son ombre géante et les propos qu’il me tenait sur chacun de ses ennemis. J’en étais déjà un. J’en suis encore un et tous les moyens sont bons pour me combattre.
Depuis 7 ans, les seuls arguments que ce régime m’oppose sont les injures adressées à mes deux parents. Jamais pris sur un fait, mais sur ce que je serais de sang, de couleur ou de naissance. De nombreux observateurs ont été émus par les attaques virulentes dont je suis l’objet depuis maintenant plusieurs jours et que rien ne saurait justifier.
Mon père donc, c’est le lieu de parler de lui puisqu’il m’a permis de naître en ce jour, n’est pas un français longtemps établi au Sénégal. Il est sénégalais né au cœur du Saloum, de père né au Sénégal, de mère née au Sénégal. Mes deux arrières-grands parents maternel et paternel, Samba Diop et Joseph Seignac, sont tous deux nés à Saint-Louis, donc citoyens français. Joseph Seignac est fils de Ferdinand Seignac Lesseps, gouverneur du Sénégal, Samba Diop fils de Guissaly Nder, originaire du Walo. Mon père a refait sa vie comme cela peut arriver, mais j’entretiens avec lui la plus grande complicité. Il m’a éduqué selon les valeurs qui guident encore ma vie, aux côtés de mes autres frères et sœurs, à la Cité Som où enfant, j’ai goûté au journalisme, à Usine Niarri Tally, aux Hlm et ensuite à Dieuppeul où il vit présentement. J’ai avec lui des rapports empreints d’affection parce qu’en plus d’être son seul fils qui ait suivi sa voie, je porte fièrement le nom de son meilleur ami, journaliste à l’Aps, aujourd’hui décédé. L’amour de mon père, depuis mes tendres vacances chez son ami Moussa Ndoye, ancien gouverneur de Kaolack jusqu’aux moments que nous avons partagés pendant mon adolescence, ne m’a jamais fait défaut, son soutien non plus. Il m’exprime encore la même affection et ne reste jamais une semaine sans m’appeler.
Tout ce qui précède, mes amis du journal Le Quotidien le savent très bien, puisqu’à sa retraite au Soleil, j’ai convaincu mon père de prendre la Direction commerciale du Groupe Walfadjri naissant. J’ai été à la base d’une expérience qui se poursuit encore, 13 ans après. J’ai été animateur d’une émission politique à Walf Fm et journaliste politique au quotidien en même temps que Mamadou Biaye et Madiambal Diagne, qui sont aujourd’hui à la tête du journal Le Quotidien.
Ma mère, tout le temps calomniée, est une enseignante de formation qui a fait carrière au Sénégal et à l’étranger, notamment au Venezuela et aux Etats-Unis. Elle est mariée depuis 34 ans avec le même homme, engagée au sein de la communauté Tijaan. Il n’était point besoin de se livrer à de telles confidences, mais je dois ce témoignage à mes parents. Mon père, qui sait souvent se montrer gaillard, a été blessé par les déclarations parues dans le journal Le Quotidien. C’est donc la dernière fois que je vais me prononcer sur ce sujet.
Pour en revenir à ces accusations, je n’ai jamais proféré de menaces de mort contre qui que ce soit. Il s’agit d’un prétexte fallacieux pour justifier des attaques qui visent à me discréditer auprès de l’opinion. La même personne qui m’accuse déclarait dans une interview précédente, dans le même journal, que j’étais incapable de faire du mal à une mouche.
Tous ceux qui me connaissent savent les rapports distants que j’entretiens avec l’argent. Mais il y a toujours de la place pour semer le doute dans l’esprit des honnêtes gens. Tout ceci pour dire que j’exige de la personne qui porte de telles accusations et ceux qui les colportent, qu’ils rendent leurs preuves publiques. Depuis mon arrivée au Canada, j’ai travaillé comme pigiste aux magazines TVA, rédacteur de nouvelles et animateur d’émission à Radio Ville Marie avec le numéro d’emploi 0062-100, rédacteur présentateur à CBC radio-canada, numéro d’emploi 100011543 D. J’ai une entreprise de communication immatriculée 33649904119, au Québec. Pour venir en aide aux journalistes victimes de l’arbitraire comme moi, j’ai créé l’Ong Médias solidaires ou United Medias, immatriculée au Québec, dont je suis le président. Je suis éditeur correcteur à temps plein pour un média bien connu. Je suis consultant à CANADEM pour de nombreuses organisations internationales. Je suis auteur de trois publications dont deux ont été des succès de librairie et je publie dans des revues internationales, en plus d’être chroniqueur.
Je ne dors pas la nuit parce qu’il me faut travailler deux fois plus que les autres, pour assurer ma subsistance. La vie n’a pas toujours été belle pour moi, mais je partage le peu que j’ai avec les membres de ma famille. Mon père, ma mère et mes frères pourront en témoigner.
J’ai été à un moment donné de ma vie proche des deux hommes les plus puissants de ce pays, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Je n’ai pas reçu d’eux le moindre chèque, la moindre parcelle de terre. Je suis pauvre, pour ainsi dire. M’accuser de vivre avec l’argent des ennemis de Karim Wade est une ignominie.
Bon ramadan à tous !
SJD
Le quotidien des sénégalais est sombre et leur avenir ne l’est pas moins. Le président de la République n’a aucun intérêt au déferlement de colère que son nom suscite désormais. Il ne gagne rien à protéger des bandits dont l’objectif évident est de saboter son magistère et il se doit d’agir au plus vite s’il veut sauver sa réputation. Son cheminement mérite que l’on s’y attarde un peu et que l’histoire retienne de son magistère quelque aspect positif. Fatalement, toute bonne action qu’il proclame –on s’entend qu’il y en a quelques unes- est couverte de bruits de casseroles qui rendent sa parole inaudible. Au point que je ne suis pas loin de penser, au rythme où vont les choses, qu’il a dans son entourage des saboteurs qui trouvent un malin plaisir à le ridiculiser et à rendre méprisable un homme que tout le monde trouvait respectable.
Si Abdoulaye Wade en est arrivé à être comparé à Jean Bedel Bokassa par les éditorialistes les plus sérieux du monde, c’est aussi du fait d’un entourage qu’aucune extravagance ne répugne. Ils ont entrepris d’infantiliser la fonction présidentielle et c’est leur plus grande réussite. On peut ainsi trouver dans les délibérations du Conseil des ministres des décisions de toute sorte, même des « arrêtés présidentiels ». Ce n’est pas son entourage qui est médiocre. Aminata Tall et Habib Sy ont une compétence gouvernementale et une expérience étatique que personne ne peut leur contester. C’est que personne n’ose plus contredire ce président, tout le monde le regarde se ridiculiser.
Je me suis attelé toutes ces années, à ouvrir ses yeux sur la tournure dangereuse que prenaient les affaires. Il n’y avait dans mes intentions aucune haine. Un 12 août 2003, il y a 7 ans, je me suis entretenu avec Karim Wade sur le sujet, après l’avoir fait avec son père quelques jours auparavant. Nous étions au restaurant Ozio et nous ne nous étions pas vus depuis deux ans. L’homme déclamait déjà, la voix haute, entouré d’une bande de courtisans. J’ai pu mesurer ce qui le séparait déjà du garçon gentil qui me jurait qu’il ne se mêlerait jamais de politique, qu’il ne quitterait jamais la maison familiale du Point E. Il me disait ce jour-là, sans que j’en saisisse la portée, qu’il avait une vision manichéenne de la vie, qu’on ne pouvait être que son ami ou son ennemi. Je suis arrivé dans ce pays froid et glacial le 12 août 2004, jour de mon anniversaire, en me promettant de tout faire pour barrer la route à cette monarchie rampante. Je n’arrive pas à chasser de mon esprit l’image de cet homme qui me couvrait de son ombre géante et les propos qu’il me tenait sur chacun de ses ennemis. J’en étais déjà un. J’en suis encore un et tous les moyens sont bons pour me combattre.
Depuis 7 ans, les seuls arguments que ce régime m’oppose sont les injures adressées à mes deux parents. Jamais pris sur un fait, mais sur ce que je serais de sang, de couleur ou de naissance. De nombreux observateurs ont été émus par les attaques virulentes dont je suis l’objet depuis maintenant plusieurs jours et que rien ne saurait justifier.
Mon père donc, c’est le lieu de parler de lui puisqu’il m’a permis de naître en ce jour, n’est pas un français longtemps établi au Sénégal. Il est sénégalais né au cœur du Saloum, de père né au Sénégal, de mère née au Sénégal. Mes deux arrières-grands parents maternel et paternel, Samba Diop et Joseph Seignac, sont tous deux nés à Saint-Louis, donc citoyens français. Joseph Seignac est fils de Ferdinand Seignac Lesseps, gouverneur du Sénégal, Samba Diop fils de Guissaly Nder, originaire du Walo. Mon père a refait sa vie comme cela peut arriver, mais j’entretiens avec lui la plus grande complicité. Il m’a éduqué selon les valeurs qui guident encore ma vie, aux côtés de mes autres frères et sœurs, à la Cité Som où enfant, j’ai goûté au journalisme, à Usine Niarri Tally, aux Hlm et ensuite à Dieuppeul où il vit présentement. J’ai avec lui des rapports empreints d’affection parce qu’en plus d’être son seul fils qui ait suivi sa voie, je porte fièrement le nom de son meilleur ami, journaliste à l’Aps, aujourd’hui décédé. L’amour de mon père, depuis mes tendres vacances chez son ami Moussa Ndoye, ancien gouverneur de Kaolack jusqu’aux moments que nous avons partagés pendant mon adolescence, ne m’a jamais fait défaut, son soutien non plus. Il m’exprime encore la même affection et ne reste jamais une semaine sans m’appeler.
Tout ce qui précède, mes amis du journal Le Quotidien le savent très bien, puisqu’à sa retraite au Soleil, j’ai convaincu mon père de prendre la Direction commerciale du Groupe Walfadjri naissant. J’ai été à la base d’une expérience qui se poursuit encore, 13 ans après. J’ai été animateur d’une émission politique à Walf Fm et journaliste politique au quotidien en même temps que Mamadou Biaye et Madiambal Diagne, qui sont aujourd’hui à la tête du journal Le Quotidien.
Ma mère, tout le temps calomniée, est une enseignante de formation qui a fait carrière au Sénégal et à l’étranger, notamment au Venezuela et aux Etats-Unis. Elle est mariée depuis 34 ans avec le même homme, engagée au sein de la communauté Tijaan. Il n’était point besoin de se livrer à de telles confidences, mais je dois ce témoignage à mes parents. Mon père, qui sait souvent se montrer gaillard, a été blessé par les déclarations parues dans le journal Le Quotidien. C’est donc la dernière fois que je vais me prononcer sur ce sujet.
Pour en revenir à ces accusations, je n’ai jamais proféré de menaces de mort contre qui que ce soit. Il s’agit d’un prétexte fallacieux pour justifier des attaques qui visent à me discréditer auprès de l’opinion. La même personne qui m’accuse déclarait dans une interview précédente, dans le même journal, que j’étais incapable de faire du mal à une mouche.
Tous ceux qui me connaissent savent les rapports distants que j’entretiens avec l’argent. Mais il y a toujours de la place pour semer le doute dans l’esprit des honnêtes gens. Tout ceci pour dire que j’exige de la personne qui porte de telles accusations et ceux qui les colportent, qu’ils rendent leurs preuves publiques. Depuis mon arrivée au Canada, j’ai travaillé comme pigiste aux magazines TVA, rédacteur de nouvelles et animateur d’émission à Radio Ville Marie avec le numéro d’emploi 0062-100, rédacteur présentateur à CBC radio-canada, numéro d’emploi 100011543 D. J’ai une entreprise de communication immatriculée 33649904119, au Québec. Pour venir en aide aux journalistes victimes de l’arbitraire comme moi, j’ai créé l’Ong Médias solidaires ou United Medias, immatriculée au Québec, dont je suis le président. Je suis éditeur correcteur à temps plein pour un média bien connu. Je suis consultant à CANADEM pour de nombreuses organisations internationales. Je suis auteur de trois publications dont deux ont été des succès de librairie et je publie dans des revues internationales, en plus d’être chroniqueur.
Je ne dors pas la nuit parce qu’il me faut travailler deux fois plus que les autres, pour assurer ma subsistance. La vie n’a pas toujours été belle pour moi, mais je partage le peu que j’ai avec les membres de ma famille. Mon père, ma mère et mes frères pourront en témoigner.
J’ai été à un moment donné de ma vie proche des deux hommes les plus puissants de ce pays, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Je n’ai pas reçu d’eux le moindre chèque, la moindre parcelle de terre. Je suis pauvre, pour ainsi dire. M’accuser de vivre avec l’argent des ennemis de Karim Wade est une ignominie.
Bon ramadan à tous !
SJD
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