Depuis la formation du nouveau gouvernement, beaucoup de nos camarades de parti se sont tristement illustrés par des sorties intempestives dans la presse ou dans les réseaux sociaux, soit pour exprimer leur mécontentement, soit pour attaquer d'autres camarades. Face à ce constat peu reluisant et donc qui ne nous honore pas, la COJER France appelle les uns et les autres à plus de retenue, à plus de responsabilité et de respect vis-à-vis du peuple sénégalais.
La COJER/France préconise la mise en place d'un cadre de discussion fécond et permanent au sein du Parti en lieu et place de l'expression infantile des états d'âme dans presse.
Par ailleurs, le combat pour la promotion et le renforcement de la jeunesse emporte totalement notre adhésion contrairement au débat de personnes qui non seulement ne nous intéresse point mais pire insupporte nos compatriotes.
Nous continuons de croire que les politiques doivent être au service de tous, se battre pour le bien etre de tous ! La priorité, c'est le Sénégal, c'est son émergence et par voie de conséquence l'amélioration quotidienne des conditions de vie des tous les sénégalais. Nous invitons, dès lors, tous les camarades à taire leurs divergences et à se concentrer sur le PSE, les réalisations du gouverment et les préoccupations légitimes du peuple à satisfaire. Et c'est le lieu demander au Président Macky Sall d'aider encore sa jeunesse à mieux oeuvrer autour de cet axe essentiel comme en attestent les projets déclinés lors du dernier conseil des ministres.
Aujourd’hui, nous devons nous préoccuper, de l'amélioration des conditions de vie de nos concitoyens et de la lutte sans merci contre le chômage des jeunes afin nous concentrer sereinement sur le seul horizon temporel qui vaille, c'est à dire celui de 2019 qui s'approche et dont notre coalition s'éloigne inconsciemment au fur et à mesure au regard de certains comportements indécents.
En outre, nous condamnons fermemnt l'attitude de certains responsables qui, tapis dans l’ombre, manipulent une partie de la jeunesse. Cette attitude ne conduit qu’à affaiblir le parti. La jeunesse républicaine doit s’affirmer davantage en occupant toute sa place et refuser de servir de rampe de positionnement aux responsables. Nous appelons ainsi de tous nos vœux le Président à siffler la fin de ce mauvais temps de récréation.
Enfin, la voix de la jeunesse doit être davantage entendue et son silence éloquent doit être décrypté. La jeunesse doit être véritablement le fer de lance du parti. Pour cela, elle doit s’emparer des leviers du parti.
2 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2017 (15:50 PM)Anonyme
En Septembre, 2017 (15:52 PM)Ses décrets n’ont pas toujours fait l’unanimité, c’est une lapalissade. Pour une fois, le Président Macky Sall a réussi à mettre tous les Sénégalais d’accord, sans considération de leur bord politique ; à son corps défendant ?
La nomination de Aliou Sall aux fonctions de Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations est partie pour être la plus grosse erreur jamais commise par le Chef de l’Etat. Pour une fois, le feu de la contestation semble partir de ses propres rangs.
Dans Benno Bokk Yaakar certains murmuraient déjà leur désapprobation en attendant que passe la phase d’installation de la présente législature. A l’APR, ils sont moins discrets et calculateurs quant aux initiatives à prendre et actions à mener comme contre la nomination du frère du Président. Même s’il est difficile de parler à quelqu’un de son propre frère
Ils ne peuvent accepter que leur leader soit - comme l’est Macky Sall en ce moment - traité de champion du Wax Waxeet devenu si négativement chargé. Dans la maison marron-beige, des personnalités de premier rang ont commencé à bouger, en direction du Chef. Leur message est simple : laisser Aliou Sall à la tête de la CDC serait une provocation que les Sénégalais ne laisseraient pas passer. Certains font état de pression exercée sur le Président Macky Sall pour le « ramener à la raison ».
« Ramener à la raison » ? L’expression a ici tout son sens. Le Chef de l’Etat ne serait pas au mieux en ce moment avec sa conscience. Avec son équilibre moral encore moins.
Le Président s’est « trompé », disent certains. Il aurait été contraint, à en croire d’autres, qui convoquent d’autres méthodes qui auraient eu raison du frère de Aliou Sall. Macky n’aurait pas pris suffisamment de précautions pour se protéger des coups portés à sa crédibilité, dans la fratrie.
La presse a fait état du rôle qu’aurait joué Thierno Madani Sy dans la signature du décret 2017…
En vérité, il y aurait davantage que cela. Aliou Sall n’a pas attendu la constitution du gouvernement Dionne II pour se positionner dans la tête et aux basques de son Président de frère. Le frangin est, comme qui dirait, un lève-tôt dans ses plans. L’homme se prépare depuis les premières heures de la deuxième alternance à la tête du pays. D’autres font remonter ses ambitions d’enrichissement aux années primatoriales de Macky, Chef du Gouvernement sous le Président Abdoulaye Wade. Objectif poursuivi par le petit frère, profiter au maximum de ce que peut offrir le statut social de frère du Premier ministre. Entre autres opportunités, le frangin s’est employé à gonfler ses comptes bancaires, mais pas seulement.
Projet de dévolution fratricide ?
Les présumés principaux adversaires de Macky étant en situation d’éligibilité pas évidente, Aliou est en train de poser les jalons d’une dévolution dynastique. A l’insu du principal concerné. Et Sall-frère ne manquerait pas d’idées pour y parvenir. Ce qui se passe avec Aliou donne à avoir peur pour ce pays.
Quitte à affaiblir le Président en le poussant à des fautes politiques après l’avoir isolé ou mis en mal avec des familles religieuses, des groupes de pression et des lobbies de tous bords, le fossoyeur de la gouvernance marron-beige aurait plusieurs cordes à son arc. Parmi celles-ci, l’art de présenter le Président de la République comme un homme dont les religieux gagneraient à se méfier de la fréquentation. La vie privée de Macky serait peu reluisante au regard de ce qui serait étalé sur les nattes de certaines autorités religieuses et coutumières, selon contempteurs apéristes du frère du Chef de l’Etat.
Monsieur frère est intarissable dès qu’il s’agit de dénigrer le président de frère. Le Palais de la République est-il devenu une obsession pour Aliou Sall. Son frère n’aurait commencé à flairer le coup qu’au lendemain des dernières législatives.
Sorti de la bataille de Guédiawaye alors qu’il se voyait tête de liste départementale de Benno, le Maire recadré et recalé par son frère n’a pas mis de temps à se rappeler au bon souvenir du Président de la République. Contre mauvaise fortune, le journaliste et politique fait le choix d’une autre cour assidue auprès de Macky Sall. Il le presse de le nommer à une fonction ministérielle. Aliou ne se contenterait pas de « menu fretin » ; à supposer qu’il en existe dans les fonctions gouvernementales.
Monsieur le maire et frère voit très haut. Ministère des Affaires Etrangères, à défaut des Forces Armées ou les Finances. Un coup d’œil sur ces départements et il s’avère que c’est aussi l’argent et les réseaux. Les commandes d’armes.
Aliou Sall à le sens des affaires : banque, pétrole, aviation et on en laisse forcément. Il ne resterait que la plus haute marche, à l’Avenue Léopold Sédar Senghor.
En stratège avisé, il avait déjà élaboré deux plans qui ont échoué, parce que Macky est resté vigilant, si ce ne que la clameur était devenue trop forte pour les oreilles présidentielles. Aliou s’était battu pour devenir député puis se faire adouber par des députés à sa solde pour devenir Président du groupe parlementaire comme étape vers le perchoir de l’Institution. Hypothèse basse, si remplacer Niasse n’aurait pas été possible dès l’installation de la chambre de la 13ème législature.
Sall-frère clone de Wade-fils ?
Il a de la suite dans les idées et le plan était extrêmement bien élaboré. A partir du groupe parlementaire, se préparer à la succession du Président de l’Assemblée pour se positionner désormais comme … dauphin constitutionnel. A la faveur d’un putsch contre Niasse, suite à une pétition.
La République l’a échappé belle. Pour combien de temps encore ? La suite est imaginable Nul ne devrait cependant, laisser le Chef de l’Etat seul face au péril familial, version fratrie. On le verra plus loin.
Des voix ne se sont-elles pas élevées pour faire la comparaison entre le fils de Wade et le frère de Macky ? En suivant les camps dans l’espace public, on trouverait de la légitimité à Aliou qui aurait un parcours politique à succès qu’il aurait lui-même bâti de haute lutte sur le terrain. Les adversaires embouchent la trompette de l’escalier prêté par le Pouvoir pour favoriser la très fulgurante ascension du jeune frère. En tous les cas, ce dernier a su créer un réseau de souteneurs et de thuriféraires, tout le contraire de Wade-fils accusé, à tort ou raison d’avoir été très distant et inaccessible. Hier comme aujourd’hui, on peut se demander ce que ces deux personnes seraient devenues s’il n’ avaient eu comme père et comme frère le Président de la République du Sénégal. Si on a reproché à Karim Wade de n’avoir pas contribué à faire élire son père, Aliou lui était non pas aux abonnés absent mais carrément dans les rangs ennemis aux côtés de Karim et son père, qui avaient sonné l’arrêt de mort politique de Macky.
Sall-frère s’est considérablement enrichi et dispose dès lors de l’arme de guerre politique. Il lui restait à se trouver un bon tremplin au cœur de la République, pour s’ouvrir les portes de Léopold Senghor dont il n’aurait aucun scrupule à dégager perfidement l’actuel locataire si ce devait être l’unique solution. C’est du moins ce que pensent des milieux bien au fait des intrigues de cour … dans le la République.
Et que fait Macky Sall pendant ce temps. Rien que lui-même sache, dans les affaires concernant son cadet. Le Président de la République avait clamé urbi et orbi qu’il ne serait jamais question pour lui de signer un décret nommant Aliou Sall à quelque fonction d’Etat que ce soit.
Pétition en préparation
Que s’est-il passé alors pour que sa plume passe sous le décret publié le 11 septembre ? Ce décret est justement celui qui risque de provoquer l’effondrement de la première tour, celle de l’opinion et des soutiens significatifs et sincères du Président Macky Sall.
En attendant la deuxième tour promise au même sort autour de 2019.
On refuse dans certains milieux, de croire que Macky Sall qui avait si fermement résisté aux assauts et sollicitations du frère a pu nommer Aliou Sall à la tête de la si stratégique CDC sans y avoir été amené par des forces qu’il ne maîtrise pas. Pour ces derniers, il n’y a pas de doute, le frangin a « travaillé » l’aîné.
Une pétition est en préparation à l’initiative de la société civile. Il s’agit de mobiliser tous les démocrates de ce pays et à l’international pour que la CDC ne devienne jamais une nouvelle affaire Aliou Sall, un Sallgate.
« Il faut aider Macky » contre le frère qui ne reculerait plus même devant les recettes parmi les plus obscurantistes pour s’imposer au Président de la République dont il rêverait du fauteuil.
C’est dire que le Sénégal pourrait connaître un autre « 23 juin » et cette fois c’est de l’intérieur même du Pouvoir politique que cela viendrait. Pour les tenants de cette déclaration de guerre, il faut « sauver le soldat Macky ». Car quelqu’un serait en train de faire de son Yoonu Yokuté une transition vers le yakhulé. De la valeur à la déchéance. Un chemin à boucher absolument. Pour la République, pour son Président, in fine pour que le Sénégal ne sombre pas du fait des visées de pouvoir et des manœuvres fratricides de
Monsieur Frère.
La plume de Macky est encore entre ses doigts et l’encre n’a pas séché. Si le Président redevient lui-même, s’entend
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