Je n’ai pas été arrêté à St Louis : j’ai été piégé à St Louis. On m’a arrêté parce que je venais réclamer la libération de mes camarades emprisonnés pour port d’armes. Le commissaire auquel j’étais confronté m’expliqua qu’Ousmane Ngom, notre " cher " ministre de l’Intérieur, se chargeait personnellement du dossier. A l’instruction, le procureur de la République à Saint-Louis, Samba Faye, ancien conseiller de Cheikh Tidiane Sy, notre " cher " Garde des Sceaux, avait tenu à se déplacer personnellement pour s’opposer à la liberté provisoire que venait de m’accorder le juge. La justice depuis Wade porte les couleurs du ministère. Les intrigues minables de deux ministres d'Etat pour se débarrasser d’un opposant gênant, comme les voyous envoyés par le Pds pour assassiner Barthélémy Dias, sont des pratiques indignes et dégradantes, à nos yeux et aux yeux d'un monde qui nous observe en riant.
Le pouvoir n’est pas un costume que l’on porte à la veille des élections et que l’on range soigneusement les lendemains de victoires dans le placard des promesses et de la parole donnée - avant de la reprendre. Le pouvoir est un serment sur l’honneur qu’un homme fait à son peuple, et cet honneur, Abdoulaye Wade l’a perdu. Il ne peut plus nous gouverner. Il a échoué, et nous n’avons pas les moyens de supporter davantage ses incohérences et turpitudes ! Le libéralisme qu’il prône n’a évidemment pas apporté la révolution sociale qu’il promettait, et ce pays, avec ses routes éventrées, ses quartiers inondées, son absence presque permanente d'électricité, sa jeunesse livrée à elle-même, dont les seules perspectives sont dans la fuite vers l’in-hospitalité de l’Europe ou des États-Unis, ce pays est le visage de son échec.
Les 48% d’abstention correspondent aux 650 milliards de F cfa que les Sénégalais de l’extérieur nous ont envoyés en 2011. Il y a encore des hommes et des femmes au Sénégal qui pensent que cette manne est un dû et que ceux qui nous l’envoient n'ont rien à demander en retour. Ils pensent pouvoir se permettre un soir d’élection, à un moment si crucial de notre histoire, de rester chez eux. Qu’ils se détrompent ! Les expatriés, qui sont nos pères, nos frères, nos mères et nos sœurs ne demandent qu’une seule chose en retour : qu’en leur absence, on prenne soin du pays, que l’on veille à ce qu’il prospère car nul ne souhaite investir dans une maison qui brûle !
Et puis, il y a ceux qui pensent que le vote est lié au Ndigueul, qu’il s’agit de voter en fonction de son appartenance ethnique, religieuse ou confrérique. C’est une idée que Wade, dans son machiavélisme, a entretenu pour nous diviser. Or, l’unité nationale, le bien-être du peuple sénégalais et la paix sociale priment sur tous les Ndigueuls. Que se passera t-il lorsque des Ndigueuls contradictoires provenant de différentes confréries religieuses entraîneront des conflits armés entre factions rivales ? Nous ne souhaitons pas la « Somalisation » du Sénégal ! C’est pour cela que voter pour celui qui vous a acheté est une trahison suprême. Car, enfin, comment peut-on accorder sa confiance à celui qui souhaite gagner en vous faisant complice d’une forfaiture ! Votez selon vos consciences, vos responsabilités, vos craintes et vos espoirs. Fermez les yeux et pensez au Sénégal !
Je me suis toujours prononcé pour le départ de Wade. Je n’ai jamais souhaité que le combat pour le Sénégal, pour le progrès social, pour l’amélioration de nos conditions d’existence et pour que ceux qui se sont expatriés dans de terribles conditions puissent un jour revenir chez eux, ne se résume à un combat contre Wade exclusivement. Mais Wade est devenu synonyme de tensions, d’instabilité, de népotisme et d’incompétence. Mon opposition à « l’alternance » n’a rien de personnel, je ne peux tout simplement plus supporter que l’échec qui s’explique et que l’on excuse, ainsi que les promesses sans lendemain qui reposent sur les amnésies populaires, deviennent notre seul modèle de gouvernement. Les hommes politiques que nous élisons et qui ont la prétention de pouvoir améliorer nos vies et assurer le futur de nos enfants n’ont que deux alternatives : réussir ou partir.
Wade a échoué. Les mauvaises routes qu’il se targue d’avoir construites, les ponts et les aéroports inachevés, et cette stupide statue qui regarde la mer ne nous feront ni oublier la police qui tire sur la foule ni les 49% de chômeurs ou les 72% d’illettrés que compte le Sénégal d’aujourd’hui. Mais son plus grand crime restera d’avoir méprisé nos institutions et de s’être servi de notre Constitution comme d’une loterie nationale, à des fins strictement personnelles. De fait, Wade partira, et si ce n’est pas par une décision populaire, le grand âge l’y obligera et ce sont les années qui suivront sa chute qui seront le plus à craindre. Il a introduit la violence dans la vie politique sénégalaise. Pas seulement en envoyant des voyous attaquer la mairie de Barthelemy Dias ou intimider les éventuels opposants politiques. Aujourd’hui, dos au mur, il n’hésite pas à envoyer son porte-parole acheter la jeunesse à coup de ballons et d’ordinateurs ! « Un ballon et une promesse contre votre avenir » : la vaste insulte !
Donc Aujourd'hui, mes chers compatriotes, il me semble que, dans l'intérêt du Sénégal, bien entendu, l'urgence, c'est : faire partir Wade. Pour des raisons " atmosphériques ", ai-je coutume de dire ! Avec lui, il y a trop d'électricité dans l'air. Et pas assez dans nos foyers.
Il faut faire partir Wade, car nous avons besoin de paix. Nous ne voulons plus de la violence de son système, de la brutalité de sa police et de son agitation frénétique. Nous ne redoutons pas la mort, nous. Nous voulons changer nos vies.
Il faut faire partir Wade, pour y voir plus clair au Sénégal. Mais je n'oublie pas qu'en 2000, jeune "sopiste", je votais Wade. Je suis donc bien placé pour comprendre la déception de ceux qui ont placé en lui ce qui leur restait d’espoir.
Il faut faire partir Wade, sinon ce sont les meilleurs cerveaux du Sénégal qui vont partir.
Il faut faire partir Wade, sinon c'est le meilleur de chacun d'entre nous qui risque d'y rester.
Il faut faire partir Wade, car de lui-même, il ne saura pas se retirer.
Il faut faire partir Wade, car nous valons mieux que lui.
Il faut faire partir Wade, parce qu'il ne nous mérite pas.
Wade, va-t-en !
Malick Noël SECK
[email protected]
www.convergence-socialiste.com
Le pouvoir n’est pas un costume que l’on porte à la veille des élections et que l’on range soigneusement les lendemains de victoires dans le placard des promesses et de la parole donnée - avant de la reprendre. Le pouvoir est un serment sur l’honneur qu’un homme fait à son peuple, et cet honneur, Abdoulaye Wade l’a perdu. Il ne peut plus nous gouverner. Il a échoué, et nous n’avons pas les moyens de supporter davantage ses incohérences et turpitudes ! Le libéralisme qu’il prône n’a évidemment pas apporté la révolution sociale qu’il promettait, et ce pays, avec ses routes éventrées, ses quartiers inondées, son absence presque permanente d'électricité, sa jeunesse livrée à elle-même, dont les seules perspectives sont dans la fuite vers l’in-hospitalité de l’Europe ou des États-Unis, ce pays est le visage de son échec.
Les 48% d’abstention correspondent aux 650 milliards de F cfa que les Sénégalais de l’extérieur nous ont envoyés en 2011. Il y a encore des hommes et des femmes au Sénégal qui pensent que cette manne est un dû et que ceux qui nous l’envoient n'ont rien à demander en retour. Ils pensent pouvoir se permettre un soir d’élection, à un moment si crucial de notre histoire, de rester chez eux. Qu’ils se détrompent ! Les expatriés, qui sont nos pères, nos frères, nos mères et nos sœurs ne demandent qu’une seule chose en retour : qu’en leur absence, on prenne soin du pays, que l’on veille à ce qu’il prospère car nul ne souhaite investir dans une maison qui brûle !
Et puis, il y a ceux qui pensent que le vote est lié au Ndigueul, qu’il s’agit de voter en fonction de son appartenance ethnique, religieuse ou confrérique. C’est une idée que Wade, dans son machiavélisme, a entretenu pour nous diviser. Or, l’unité nationale, le bien-être du peuple sénégalais et la paix sociale priment sur tous les Ndigueuls. Que se passera t-il lorsque des Ndigueuls contradictoires provenant de différentes confréries religieuses entraîneront des conflits armés entre factions rivales ? Nous ne souhaitons pas la « Somalisation » du Sénégal ! C’est pour cela que voter pour celui qui vous a acheté est une trahison suprême. Car, enfin, comment peut-on accorder sa confiance à celui qui souhaite gagner en vous faisant complice d’une forfaiture ! Votez selon vos consciences, vos responsabilités, vos craintes et vos espoirs. Fermez les yeux et pensez au Sénégal !
Je me suis toujours prononcé pour le départ de Wade. Je n’ai jamais souhaité que le combat pour le Sénégal, pour le progrès social, pour l’amélioration de nos conditions d’existence et pour que ceux qui se sont expatriés dans de terribles conditions puissent un jour revenir chez eux, ne se résume à un combat contre Wade exclusivement. Mais Wade est devenu synonyme de tensions, d’instabilité, de népotisme et d’incompétence. Mon opposition à « l’alternance » n’a rien de personnel, je ne peux tout simplement plus supporter que l’échec qui s’explique et que l’on excuse, ainsi que les promesses sans lendemain qui reposent sur les amnésies populaires, deviennent notre seul modèle de gouvernement. Les hommes politiques que nous élisons et qui ont la prétention de pouvoir améliorer nos vies et assurer le futur de nos enfants n’ont que deux alternatives : réussir ou partir.
Wade a échoué. Les mauvaises routes qu’il se targue d’avoir construites, les ponts et les aéroports inachevés, et cette stupide statue qui regarde la mer ne nous feront ni oublier la police qui tire sur la foule ni les 49% de chômeurs ou les 72% d’illettrés que compte le Sénégal d’aujourd’hui. Mais son plus grand crime restera d’avoir méprisé nos institutions et de s’être servi de notre Constitution comme d’une loterie nationale, à des fins strictement personnelles. De fait, Wade partira, et si ce n’est pas par une décision populaire, le grand âge l’y obligera et ce sont les années qui suivront sa chute qui seront le plus à craindre. Il a introduit la violence dans la vie politique sénégalaise. Pas seulement en envoyant des voyous attaquer la mairie de Barthelemy Dias ou intimider les éventuels opposants politiques. Aujourd’hui, dos au mur, il n’hésite pas à envoyer son porte-parole acheter la jeunesse à coup de ballons et d’ordinateurs ! « Un ballon et une promesse contre votre avenir » : la vaste insulte !
Donc Aujourd'hui, mes chers compatriotes, il me semble que, dans l'intérêt du Sénégal, bien entendu, l'urgence, c'est : faire partir Wade. Pour des raisons " atmosphériques ", ai-je coutume de dire ! Avec lui, il y a trop d'électricité dans l'air. Et pas assez dans nos foyers.
Il faut faire partir Wade, car nous avons besoin de paix. Nous ne voulons plus de la violence de son système, de la brutalité de sa police et de son agitation frénétique. Nous ne redoutons pas la mort, nous. Nous voulons changer nos vies.
Il faut faire partir Wade, pour y voir plus clair au Sénégal. Mais je n'oublie pas qu'en 2000, jeune "sopiste", je votais Wade. Je suis donc bien placé pour comprendre la déception de ceux qui ont placé en lui ce qui leur restait d’espoir.
Il faut faire partir Wade, sinon ce sont les meilleurs cerveaux du Sénégal qui vont partir.
Il faut faire partir Wade, sinon c'est le meilleur de chacun d'entre nous qui risque d'y rester.
Il faut faire partir Wade, car de lui-même, il ne saura pas se retirer.
Il faut faire partir Wade, car nous valons mieux que lui.
Il faut faire partir Wade, parce qu'il ne nous mérite pas.
Wade, va-t-en !
Malick Noël SECK
[email protected]
www.convergence-socialiste.com
22 Commentaires
Juge
En Mars, 2012 (17:23 PM)Il faut faire partir Wade pour qu'il puisse etre juger.
Pff
En Mars, 2012 (17:29 PM)Ngallagouss
En Mars, 2012 (17:38 PM)Et d’abord cette dame sculptée que vous avez osé nommer Maam Booy (Notre Grand-Mère chérie).Sauf que jamais !nos grand-mères ne se mettent nues, pour jouer d’un instrument qui n’est pas dans la panoplie des nôtres. Plus loin sur la même Corniche, vous avez implanté un espace improbable, une sorte de panthéon personnel inapte à recevoir quelque événement culturel qui ne soit pas un défilé de mode .D’ailleurs, d’un geste magnanime, vous l’avez « offert » aux stylistes. Vous nous aviez parlé, à propos de ce temple, d’un mémorial à cet endroit. Vous le construirez certes ; il est clos et en gestation, ce mémorial des naufragés. On me dit que vous avez dit aux familles des victimes que vous ne leur devez plus rien. Vous avez changé de récit ? Et gardé votre architecte ? Qui a peut être aidé à conceptualiser ce monument grotesque qui est une insulte à toute l’histoire de l’esthétique africaine ?
Ngallagouss
En Mars, 2012 (17:42 PM)Vous avez été mal entouré ? C’est la seule excuse qui pourrait vous aller. Au passage, avez-vous bien regardé ce vieux professeur d’histoire qui est toujours à vos cotés ? Il s’est trois fois allié, et trois fois opposé, aux trois présidents de ce pays. Il doit vous tisser des louanges qui énervent votre vanité… Mais où sont les étudiants que vous avez encadrés, de votre légendaire savoir ? On me dit que l’on n’en connaît pas un seul, « du Caire au Cap ». Où trouver votre production théorique et scientifique, à la mesure de celle du poète que votre admiration appelle sans cesse ? Vous avez réussi à glisser, dans les actes du Congrès des Artistes et Ecrivains Noirs, une contribution égarée : sur le droit positif en Afrique, alors que les poètes parlaient de poésie.
Ngallagouss
En Mars, 2012 (17:44 PM)Vous avez été mal entouré ? C’est la seule excuse qui pourrait vous aller. Au passage, avez-vous bien regardé ce vieux professeur d’histoire qui est toujours à vos cotés ? Il s’est trois fois allié, et trois fois opposé, aux trois présidents de ce pays. Il doit vous tisser des louanges qui énervent votre vanité… Mais où sont les étudiants que vous avez encadrés, de votre légendaire savoir ? On me dit que l’on n’en connaît pas un seul, « du Caire au Cap ». Où trouver votre production théorique et scientifique, à la mesure de celle du poète que votre admiration appelle sans cesse ? Vous avez réussi à glisser, dans les actes du Congrès des Artistes et Ecrivains Noirs, une contribution égarée : sur le droit positif en Afrique, alors que les poètes parlaient de poésie.
Ngallagouss
En Mars, 2012 (17:45 PM)Vous nous avez entrainés dans un neuromarketing qui a fait croire à ce « troupeau de têtes laineuses » que la souffrance s’arrêtait avec l’avènement de votre mouridisme outrancier (et donc suspect), avec votre slogan du changement, votre aptitude à parler l’anglais et l’argent tout à la fois. Le poète n’aimait rien de tout cela. Ainsi, il sera debout dans l’histoire. Et vous ? De boue ? Une silhouette sombre dans notre histoire des arts. « Et vous ne pouvez attendre que votre ombre vous protège ou vous montre le chemin » (disait James Surowiecki). Vous avez, de l’index, montré la porte de sortie à un jeune effronté qui avait osé demander des comptes à votre fils prodige. Et si, de l’index, il vous désignait le chemin de la cour pénale internationale, à son tour et autour de la Providence, à tous les deux, vous et votre fils prodige? Pour finir, Maître, ce qui vous aurait évité d’entrer en bataille avec ce jeune effronté, justement, c’eut été de faire comme le poète qui est parti à l’âge où vous êtes arrivé. Il nous aura décidément marqué, le poète. Vous, vous allez nous manquer, que vous partiez ou que vous décidiez de rester, à vos risques, à nos périls. Ô ces dards !
Pére de 6 enfants : Moustapha Saliou Wade né en 1948 à Rufisques, Adama André Wade né en 1955 à Dijon, des jumelles Jennifer wad
Ngallagouss
En Mars, 2012 (17:47 PM)Lucky Diop
En Mars, 2012 (17:57 PM)Ismo
En Mars, 2012 (18:43 PM)ABAS WADE ET SES SUPPORTEURS
Heucha
En Mars, 2012 (19:01 PM)wade fantomas est périmé,dépassé.wade fantomas appartient désormais au club des anciens présidents dont il sera le planton.....
Thiouna
En Mars, 2012 (19:03 PM)Joob Gey
En Mars, 2012 (19:14 PM)L’AUTORITÉ D'UN KHALIFE QUI N'EST PLUS DE CE MONDE N'EXISTE PAS. QUAND ON N'EST PLUS DE CE MONDE, ON NE DONNE PLUS DE DIRECTIVES C’EST PARCE QU'ON A DÉJÀ UN REMPLAÇANT VIVANT SUR TERRE QUI PEUT EN DONNER.
DONC TOUT CE QU'IL PEUT DIRE N'EST QU'INVENTIONS.
…………………………………………………………..
JE DISAIS QUE LA DISSIDENCE N’EXISTE PAS DANS LE MOURIDISME.
IMAGINEZ QUE LE KHALIFE GENERAL PRENNE LA PAROLE ET DISE CLAIREMENT QUE CE QU’EST ENTRAIN DE FAIRE BETHIO N’A RIEN A VOIR AVEC LE MOURIDISME, ET QUE QUICONQUE ACCEPTANT SERIGNE TOUBA COMME SON SERIGNE DOIT SORTIR DE CE MOUVEMENT, AUTOMATIQUEMENT CE SERA LE VIDE AUTOUR DE BETHIO.
JE NE CONNAIT PAS UN MOURIDE SENSE SUIVRE QUELQU’UN QUI EST EN CONTRADICTION CLAIRE AVEC SERIGNE TOUBA, DUSSE-T-IL S’APPELER MBACKE, A PLUS FORTE RAISON THIOUNE OU GUEYE(c’est mon nom de famille).
ET CE SERAIT LES DESCENDANTS DE SERIGNE SALIOU QUI SERAIENT LES PREMIERS A LE DESAVOUER.
PEUT ETRE QU’IL LUI RESTERAIT ALORS QUELQUES IRREDUCTIBLES POUR LE SUIVRE.
Yatssaye
En Mars, 2012 (19:17 PM)Joob Gey
En Mars, 2012 (19:18 PM)FALU----FUUY----FUUYU---- FATTE LA LA FALON---- FOLLIKU
FALU (être investi, élu)
FUUY (arrogance)
FUUYU (snober le peuple)
FATTE LA LA FALOON (oublier qu’on a été élu)
FOLLIKU (destitution)
Obs24
En Mars, 2012 (19:54 PM)Duc
En Mars, 2012 (20:05 PM)Wadedegage
En Mars, 2012 (20:16 PM)Dammel Xalis
En Mars, 2012 (20:49 PM)Si le candidat des Fal2012 ne passe pas au second tour, ce sera du fait de la mauvaise gestion des fonds destinés à la campagne du second tour. C’est en tout cas l’avis de Ousmane Ndoye, coordonnateur national des mouvements de soutien au président Wade qui sont au nombre de 1 300. A l’en croire, ces mouvements qui ont juré de réélire Wade ont été laissés en rade dans la distribution des fonds de campagne. ‘On nous avait promis 300 millions pour le second tour, mais jusqu’au moment où on vous parle, nous n’avons reçu que 200 millions. C’est une somme insignifiante au regard du nombre important de mouvements de soutien’, explique Ndoye. ‘A l’heure actuelle, plusieurs mouvements de soutien crient leur ras-le-bol parce que tout simplement ils n’ont pas reçu les moyens de campagne que le parti a prévu’, affirme le coordonnateur national des mouvements de soutien de la coalition des Fal2012.
‘Je trouve inacceptable que l’on puisse donner 50 millions à des marchands ambulants, des millions et des voitures à des petits marabouts alors que les mouvements de soutien, qui avaient élu Wade au premier tour en 2007, sont laissés en rade’, fulmine l’ancien bras droit de Me Ousmane Sèye au sein de l’Alliance Bleue. Ndoye cite en exemple Adja Fâ Guèye, une présidente d’un mouvement de soutien à Rufisque, qui est récemment déférée au parquet ‘parce que tout simplement elle a emprunté de l’argent à la banque pour battre campagne. A l’heure où je vous parle, elle est en prison et n’a reçu du parti, même pas un soutien moral’.
Très remonté contre les hauts responsables du Pds qu’il ne cite pas, Ousmane Ndoye trouve aussi inacceptable, ‘que de petits partis des Fal qui ne représentent pas grand-chose comparé à nos mouvements de soutien puissent bénéficier de fonds de campagne sans qu’on nous prenne en compte’.
La même complainte est formulée par des ministres de la République. ‘On nous a dit que c’est Mamour Cissé qui gère les sous de la campagne. Mais en tant que ministre, nous nous adressons directement à la présidence de la République, malheureusement, on a l’impression que ça bloque quelque part puisque Mamour Cissé est injoignable depuis qu’on lui a confié les fonds’, peste sous le couvert de l’anonymat, un ministre joint par Wal Fadjri.
De son côté, le Groupe de réflexion et d’actions des anciens des Cld (Graac), dénonce également ‘l’amateurisme’ autour de Wade. ‘Voilà que nous arrivons au terme d’une campagne électorale à deux tours… Campagne durant laquelle on n’entend pas le Graac dans le concert des voix qui s’égosillent pour justifier les fonds que notre candidat Wade a mis à leur disposition’, écrit le secrétaire général du Graac Magatte Sy dans une déclaration parvenue hier à Wal Fadjri. ’Comme d’habitude, le Graac a été mis à l’écart, de tout, par ceux-là à qui Me Abdoulaye Wade faisait confiance pour la gestion d’une campagne qui aurait pu être plus intelligente et plus efficace...
Aux militants engagés, prêts à se sacrifier pour une victoire de Me Wade, les responsables des Fal2012 et le responsable de Dakar ont préféré les clients et les copains’, peste Magatte Sy qui révèle que les députés et les sénateurs de Dakar ont reçu, chacun, entre 4 (quatre) et 10 (dix) millions au premier tour et n’ont pas organisé des activités de campagne en y associant les militants. ’En lieu et place, certains ont fait tenir à leur femme un tanebeer ou un grand mbakhal avec leurs copines’, affirme le secrétaire général du Graac. ‘Comment comprendre que Djibo Kâ, le manitou des Fal, haut perché et fort prétentieux, à qui Wade a donné un pactole de 100 (cent) millions Cfa, perde son département en compagnie d’Habib Sy l’autre intrigant qui est en retard de trois batailles ?’, s’interroge-t-il. Avant de rétorquer que ‘des exemples et des questionnements qui foisonnent et qui prouvent que Maître Wade a, encore, été abusé par ceux-là qui ont fait de ces pratiques une règle de conduite malsaine en politique. Une approche suicidaire qui nous a valu un second tour ! Un second tour où Wade est toujours seul’.
REACTION : Les précisions de Iba Der Thiam
Mais difficile d’avoir un responsable du Pds ou des Fal2012 pour répondre à toutes ces accusations. Ablaye Faye l’administrateur du Pds et Mamour Cissé les deux distributeurs des fonds restent injoignables. Après moult tentatives, c’est finalement le professeur Iba Der Thiam en route sur Dakar, de retour à Kaffrine, qui accepte de parler à Wal Fadjri. Et c’est pour dire ne pas être au courant de toutes ces accusations. ‘Je sais que beaucoup d’argent a été dégagé au premier comme au second tour pour venir en aide ou appuyer les mouvements de soutien’, précise le bras droit de Wade dans ce second tour. ‘Je sais aussi que c’est Ablaye Faye qui était chargé de distribuer et que cet argent a été distribué depuis. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais les sommes ont été dégagées. Donc s’il y a des difficultés, je crois que ce n’est pas dans la presse qu’il faut les régler. Moi je n’ai entendu aucun de ces gens qui parlent s’adresser à Ablaye Faye ou à moi-même pour ce genre de problème. Nous avons toujours réglé les problèmes dans la discrétion et non par presse interposée’, ajoute le nouvel homme fort du directoire de campagne du candidat des Fal2012.
Quoi qu’il en soit, ces souteneurs menacent de sanctionner le Pds et les Fal2012 si rien n’est fait d’ici dimanche : ‘En tant que coordonnateur des mouvements de soutien, je dénonce cette injustice et demande à ces mouvements de garder leurs cartes d’électeurs en attendant de voir plus clair’, avertit Ousmane Ndoye.
Domihaaramla Wade
En Mars, 2012 (23:51 PM)Un Citoyen
En Mars, 2012 (05:34 AM)« La déchéance »
Ça pue, quelque chose de pourri se décompose dans le régime agonisant dans la république bananière de Maître Wade. Les vautours rodent :
- un déficit public abyssal
- une balance des paiements déficitaire
- une balance commerciale déficitaire
- un taux de croissance négatif
- un taux de chômage endémique qui frise les 80%
- une compétitivité des PME/PMI < ou = à 0
- une dette intérieure énorme
- une fiscalité que supportent les classes moyennes et les pauvres
- une inflation galopante en sus de l’insécurité grandissante et la famine qui nous guette
- des inondations à répétition
- embouteillage, déprime et mal de vivre
- la recrudescence des maladies infectieuses
- une espérance de vie qui chute de 50% à 47%.
Mais, le Maître s’évertue à cracher son machiavélisme puéril sur la majorité silencieuse et la société des pauvres.
Ce grand petit chef d’ÉTAT souteneur de Putschistes, narcissique, omniscient, omnipotent qui veut tout, fin de tout savoir, dans les conférences internationales ces paires sourient dés qu’il commence « sa leçon ».
Ce réalisateur de scène de théâtre de boulevard, qui n’en fini pas, accoudés de quelques de ces fantassins, incompétents, paresseux et affables veulent fermer le puits où il a poussé les gens de la république des indigents et des pauvres.
Mais grâce à Dieu le pds saigne, c’est la fin, ne restent comme militants : le vieux avocat, sa femme, son fils concret, ha ! le fameux doudou Wade le gardien de la guillotine, le garde du corps qui sait à peine lire un bulletin de vote et « l’avion du peuple » qu’un des fantassins tentera de faire voter.
Rendons hommage à tous ces militants du pds courageux qui depuis la naissance de l’APR et le discours de rupture du président Macky Sall ont déposé leur balluchon devant l’avocat.
Que tous ces démocrates patriotes soient les acteurs d’un Sénégal nouveau et que se referme cette parenthèse du règne de « Caligula » le plus rapidement possible.
Simple citoyen
Haléby
En Mars, 2012 (09:37 AM)Participer à la Discussion