L’Etat du Sénégal a initié depuis certaines années, de grands travaux consacrés essentiellement aux infrastructures routières. Ayant pour point de départ le régime précédent, ces travaux se sont accentués avec l’actuel gouvernement à un rythme plus que soutenu.
A l’analyse, nous pouvons sans conteste, affirmer que les libéraux ont compris très tôt, que l’hypo voire l’absence d’infrastructures routières adaptées rendaient nuls tous les efforts de développement. Ce qui demeure naturellement un truisme.
Dans cette optique, et pour une meilleure gestion de ces ouvrages, il a été mis en place une Agence de la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) qui a en charge le pilotage de certains chantiers dont celui de la Patte d’Oie-Malick Sy. L’option prise par les pouvoirs publics d’exécuter à Dakar la majeure partie des travaux se comprend aisément, au regard du poids démographique de la capitale, de la concentration des activités socio-économiques et de la position géographique,
Au demeurant, force est de constater également les nombreux désagréments nés de la simultanéité des ouvrages avec leurs corollaires qui ont pour noms, bouchons, pollution, retards, absentéisme, baisse à terme des activités économiques…
Prenant leur mal en patience, les populations pour lesquelles ces chantiers ont été conçus, ont fait montre d’une réactivité en adaptant leur rythme de vie et de déplacement à cette nouvelle donne. Sous ce rapport et en ma qualité d’usager de la route, il m’a été donné de constater que l’axe susvisé est depuis quelques semaines très au ralenti du fait selon la presse, des rebondissements dans l’affaire des «Chantiers de Thiès».
D’aucuns susurrent que le dirigeant de Jls ferait les frais de ses relations avec certains et qu’il était pris en otage pour servir de monnaie d’échange, en vue d’un règlement de contradictions purement politiciennes. Notre propos n’étant pas ici de nous prononcer sur la gestion de ce dossier, nous osons espérer que la Justice donnera les conclusions idoines, de façon équitable et en âme et conscience.
Il faut dire que les dégâts collatéraux de cette affaire frappent de plein fouet les populations, qui continuent de subir Ies affres des travaux qui risquent de traîner en longueur, si une issue n’était pas trouvée. La mise en examen du dirigeant de Jls semble pénaliser la bonne marche de la société, à en croire les déclarations transmises par le biais des organes de presse.
En retour, cette situation déclarée est vécue par certains usagers comme une prise d’otage, obligés qu’ils sont, de se déplacer et d’endurer ainsi leurs souffrances, avec l’espoir qu’ils avaient de profiter sous peu ; du programme d’amélioration de la mobilité urbaine. Pour cette raison, nous demandons que des solutions soient trouvées pour que les délais impartis soient respectés et que nous puissions enfin assurer nos déplacements quotidiens dans de meilleures conditions.
L’intérêt de la nation étant sacré, toute solution pour sa sauvegarde constitue un défi majeur pour les gouvernants.
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