Louanges à Allah (SWT) Qui nous a abreuvé de la lumière de Mouhammad (PSL) sans laquelle l’humanité serait dans un chao impossible. Paix et Salut sur ce prodigieux prophète, Mouhammad (PSL) à qui Allah (SWT) a promis une victoire éclatante qui s’est manifesté dans une perpétuation sans faille de sa mission par ses vaillants héritiers à l’image de Seydi Elhadji Malick SY (RTA). Sous une dimension humaine parfaitement façonnée par Allah (SWT), Mouhammad (PSL) est et sera, à jamais, le modèle et le repère dont le suivi est le seul tremplin qui peut sauver les âmes. Mouhammad (PSL) est le guide de toute l’humanité et, il est l’incarnation absolue d’une synthèse sublime et subtile de l’essence de tous les messages des prophètes qui l’ont précédé. Toutes les dispositions ont été prises, dans le matériel comme dans le spirituel, dans le visible comme dans l’invisible, pour la perpétuation de son œuvre et de ses enseignements jusqu’à la fin des temps.
Actuellement, les crises multiformes de l’humanité ne proviennent que de cet entêtement de l’homme à vouloir ignorer les enseignements coraniques. La quête de l’avoir et du pouvoir a aveuglé la quasi-totalité des élites de la gouvernance du monde. Tout ce qui peut gêner cette propension effrénée à créer des richesses et à les compter au nom de l’hégémonie sur les autres, a été écarté au nom de la laïcité par laquelle on a substitué le faible et très limité savoir de l’homme au savoir parfait et infini provenant d’Allah (SWT) et révélé par les prophètes. Or, il n’y a point de voie intermédiaire entre l’adoration de d’Allah (SWT) et l’adoration de Satan : « Nous l´avons guidé (l’homme) dans le chemin, - qu´il soit reconnaissant (adorateur d’Allah-SWT, ou ingrat (adorateur de Satan) »(Sourate 76, Verset 3). Allah (SWT) guide les hommes aussi bien dans la reconnaissance que dans la mécréance, d’où la force illusoire dont se croient investis les non croyants.
Le satanisme œuvre et surfe sur une force allouée par Allah (SWT). Il a dévoilé ses tentacules dans tous les secteurs de la vie humaine, et il n’exclut rien pour essayer d’éteindre les lumières de l’Islam. Mais la détermination du prophète dans le visible et plus dans l’invisible est d’une force insoupçonnable, à l’image de la stratégie victorieuse et les 29 batailles livrées sans revers. En face, les mécréants n’en seront qu’à l’essai perpétuel, cumulant les revers les uns après les autres jusqu’à la fin des temps. L’Islam a maintenant 1442 ans et ses lumières retentissent plus que jamais, au fur et à mesure que les catastrophes humaines, politiques et socio-économiques s’accumulent d’années en années. Ce n’est pas une question de nombre de pratiquants, mais c’est une question de vérité face à l’orgueil, le faux et le mensonge :« La Vérité [l´Islam] est venue. Et le Faux [la mécréance] ne peut rien commencer ni renouveler » (Sourate 34, Verset 49).Allah (SWT) se serait suffi que Mouhammad (PSL) soit le seul croyant musulman. Et si toute l’humanité se détournait de lui, cela n’attendrait en rien la suprématie de l’Islam sur la vérité.
Par mépris des enseignements de Mouhammad (PSL), l’humanité est embarquée dans un matérialisme dégradant, pour paraphraser Serigne Cheikh Al Maktoum, petit fis d’Elhadji Malick Sy (RTA). Le matériel est périssable, mais l’âme est un être absolu qui, si elle est corrompue, elle est en même temps embarquée dans un piège qui se referme sur tout auteur de mécréance. Le verset 38 de la sourate 74 du Coran mentionne que chaque être humain est le premier otage de ce qu´il a commis. Mais l’expression de l’âme sur le plan matériel (l’être humain) penche systématiquement vers la jouissance trompeuse de laquelle la lumière coranique est chargée de l’extirper par le respect d’un certain nombre de principes guidés par l’équilibre et la mesure. Il est ainsi révélé dans le Verset 16 de la Sourate 50 : « Nous avons effectivement créé l´homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire ».La résistance à ces multiples tentations de corruption de l’âme, en laissant les sens et les passions prendre le dessus, cristallise l’essence de la vie de l’homme sur terre. C’est ce que révèle le verset 2 de la sourate 67 : « Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c´est Lui le Puissant, le Pardonneur ».
Les richesses matérielles sont à la base de tout phagocytage de l’essence existentielle des hommes, dès lors où elles sont enclines à être accumulées par certains au détriment d’autres. Dans ce cas elles deviennent alors illicites selon l’Islam. L’histoire du prophète Moussa (HS) montre à quel point l’illicite anéantit toute possibilité de connexion avec Allah (SWT) dont l’un des attributs est le PUR. La question du licite et de l’illicite entre en jeu à chaque fois que la jouissance d’une faveur matérielle risque de rompre les équilibres au sein du corps de l’homme, entre l’homme et son prochain et entre l’homme et l’environnement (ou la nature).
Le culte du licite tel qu’il transparait dans la philosophie économique de Elhadji Malick SY (RTA), est donc l’unique gage de sauvegarde de la paix intérieure de l’homme, et des équilibres vis-à-vis des autres hommes et de la nature. La juste mesure étant à la base de tout équilibre, l’évitement des excès, qu’ils soient dans le corps humain, dans les relations interhumaines (justice sociale) ou vis-à-vis de la nature, est un critère inaliénable d’ajustement des activités économiques. Le Coran révèle dans le verset 85 de la sourate 7 : « Donnez donc la pleine mesure et le poids et ne donnez pas aux gens moins que ce qui leur est dû. Et ne commettez pas de la corruption sur la terre après sa réforme. Ce sera mieux pour vous si vous êtes croyants ».D’où l’intérêt de la question du développement durable pour l’Islam qui n’est alors assujetti qu’aux deux principes sacrosaints de l’équilibre et de la mesure. Elhadji MalickSy (RTA) est l’un des héritiers spirituels du prophète Mouhammad (PSL), qui ont le plus appliqué ces rigueurs de la production et de l’utilisation des richesses, lui qui refusait de boire du lait en pensant que la bête d’où il est tiré pourrait avoir touché injustement au champ d’autrui.
A propos de ses patrons que sont Mouhammad (PSL) et Cheikh Ahmad At Tidjani (RTA), Elhadji Malick SY (RTA) disait qu’ils peuvent certes avoir plus gros pieds que moi, mais qu’il mettrait les siens là où ils avaient mis les siens. Donc, la philosophie économique d’Elhadji Malick SY (RTA) n’est autre chose que l’expression de la rigueur économique que s’était imposé le prophète (PSL) qui n’a jamais accumulé de fortune, sinon l’accumulation aurait été « Sunna ». C’est également fouiller dans la pensée économique de Cheikh Ahmad Tidjani (RTA) qui, par strict respect des principes islamiques ne s’est jamais approché de l’illicite, quitte à avoir refusé pendant longtemps la maison que le Roi Souleymane (ancêtre de Mouhamad VI du Maroc) voulait lui offrir à son époque. Dans un de ses écrits, Seydi Elhadji Malick SY (RTA) demande à son seigneur : « Ô mon seigneur accorde une juste de biens matériels pour m’inciter continuer à en chercher et afin de ne pas sombrer dans l’abondance qui distrait ».
Avec un produit mondial brut de 12 000 US dollar par habitant de la planète, le monde n’a jamais été autant riche mais il n’a jamais été confronté à autant de pauvreté (2 milliards de personnes). Ces richesses qui culminent largement au-delà des besoins de l’humanité sont donc à la fois sources d’inégalités (2158 personnes possèdent plus que 90% de la population mondiale), et de déséquilibres multiples entre les hommes et vis-à-vis de la nature avec tous les problèmes environnementaux que l’on connait. Seydi Elhadji Malick Sy (TRA) est porteur de l’alternative la plus fidèle aux principes islamiques contenus dans plusieurs œuvres et réflexions philosophiques sur l’islam et les traditions prophétiques. En plus d’un nombre incalculable d’écrits littéraires qui magnifient la grandeur d’Allah ²(SWT) et font l’exégèse des missions prophétiques, Elhadji Malick SY (RTA) est l’auteur de plusieurs autres ouvrages uniques dans l’Islam, desquels peut être tiré un modèle économique basé sur le façonnage des hommes en véritables homo-islamicus. On peut citer, entre autres ouvrages :
- « ZADJROUL KHOULOUB », ou Objurgation des cœurs, montre l’importance et le caractère indispensable du fait de ne pas s’attacher à la vie ici-bas. Le matériel n’est pas une fin en soi, il n’est autre chose qu’un support d’adoration et de quête de proximité avec Allah (SWT). La production des richesses matérielles doit donc être faite sous la seule logique de la quiétude collective.
- « KIFAYAT AR-RAGHIBIN », ou ce qu’il faut aux bons croyants, offre une vision et une analyse approfondies des rigueurs de la jurisprudence islamique. Le monde matériel est, en effet, infesté de germes de négation spirituelle que seul le respect strict des principes islamiques peut permettre de surmonter. Puisque le mal se paie cash en mal, le bien s’impose comme le seul investissement qui puisse préserver les hommes des pièges de la vie.
- « FAKIHATUL TULAB », ou la quête des fruits de la piété, fait l’exégèse des conditions de pratique de la Tidjaniya en tant que voie Soufi, détentrice d’une suprématie sur les plans du comportement en société, et de la pratique des rituels et des Zikrs. Il s’agit d’un cadre d’entrainement pour des athlètes de l’adoration. Le chemin vers Allah (SWT) est en effet semé d’obstacles que seules les âmes fortifiées en lumières, par des litanies régulières, peuvent supplanter.
Paix et Salut sur le meilleur des créatures, le chef-d’œuvre humain, Mouhammad.
Bon Maouloud.
Dr Elhadji Mounirou NDIAYE, économiste.
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