La pauvreté, ils la vivent tous les jours sans exception, n’assurant plus un seul repas par jour pour certaines familles, les jeunes passant plus de temps devant les maisons, le thé qui était leur compagnon de toujours ne l’est plus ou de moins en moins, le sucre et le gaz devant permettre sa préparation ne sont plus donnés. Les mourants dans les hôpitaux et autres malades n’attendent plus l’ange de la mort, le manque d’électricité ou de médecins anticipent sur celle-ci.
Les anciens combattants et autres invalides de guerre qui attendent après des indemnités depuis belle lurette ou même les simples fonctionnaires retraités qui ne vivent que de 11500 par mois ou même pas 50000 par trimestre sont plus qu’écœurés et fatigués de leurs situations eux qui auront servis leur patrie des années durant et ne sont pas rétribués à la hauteur des efforts fournis, alors que d’autres sortant du néant, qui n’ont jamais rien fait pour leur nation ou tout simplement futur prétendant au trône ont toutes les faveurs, s’autorisent le droit de manipuler et le peuple et ses avoirs.
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Cela pour dire quoi que si un de ces serviteurs du pays, après des années de combats, de guerre, court après un du qui devait lui être donné avec tous les honneurs qui vont avec, tente d’une façon ou d’une autre de se faire entendre et qui si cela ne marche pas utilise un moyen plus désespéré, il aura été un martyr de la république après l’avoir servi. Certains et même moi se demandent pourquoi s’immoler? Wade en vaut il vraiment la peine? Je réponds non! Parce qu’il n’est aucunement touché par cet acte. Je lis dans les journaux qu’ après avoir festoyé la vieille à la cérémonie des cinquante femmes qui auront marqué la décennie, dont font partie sa femme et sa fille et la plus que majorité de son gouvernement ou parti, son conseillé en communication, en son nom dit qu’il est très peiné par la mort d’Oumar Bocoum.
Il ne l’est pas aujourd’hui plus qu’il ne l’a été quand s’est tué de la même manière cet homme venu de Ziguinchor parce qu’il lui avait pris son lopin de terre sans le dédommager, ni quand s’est immolée Peinda Kébé, cette femme qui vivait en Italie et qui était la responsable des femmes du PDS à Brescia et dont la mère est une militante de première heure du PDS. Parce que si l’immolation est devenue aujourd’hui au Sénégal une banalité c’est qu’elle commence avec l’histoire de Peinda Kébé, qui avait quittait Brescia avec tous ses suivants, dans des bus jusqu’à Rome où le président était en voyage et qui devait recevoir ses militants.
Elle tenta de le voir à son hôtel, ce que les vautours rodant autour de sa Majesté lui refusèrent. Se sentant humiliée, elle qui s’est toujours battu pour celui dont sa mère disait qu’il est son grand père, elle se mit le feu et mourut quelque jours après. La réponse de Wade fut la même qu’à chaque fois qu’il se passe un malheur, il n’était au courant de rien, personne ne l’a avisé! Mais c’est surtout parce qu’il oublie toujours ses militants et ``amis`d’hier, leur préférant ceux de tout de suite.
Juste pour dire que des Peinda Kébé et des Oumar Bocoum on en verra encore, des femmes de ces militaires promettent de faire la même chose, le désespoir étant la cause, les conséquences seront toujours dramatiques pour leur famille et pour les simples citoyens qui se réveillent toujours avec un malheur où l’immolation sera le maitre mot et le Roi fera toujours le sourd face aux nombreuses revendications de son peuple, tirant du plaisir de leur souffrance, ce peuple qui lui a toujours été fidèle. Mais même la souffrance a une fin!
7 Commentaires
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En Février, 2011 (13:12 PM)Dan Man
En Février, 2011 (13:13 PM)Héroïne
En Février, 2011 (13:25 PM)Tanor Dieng
En Février, 2011 (13:26 PM)Ba Chire Italy
En Février, 2011 (14:13 PM)Diop
En Février, 2011 (14:50 PM)Modou Lo
En Février, 2011 (13:34 PM)Participer à la Discussion