Comme prévu, après avoir enterré le Parti Socialiste dans une coalition de coalitions, Ousmane Tanor Dieng organise la riposte contre ses adversaires de l’intérieur. Ceux qui ont fini par comprendre que Tanor est celui qui apparait à la pointe d’une décadence pour en épuiser le poison. C’est l’homme du «Congrès sans débat», la maladie infantile du Parti Socialiste, celui qui nous a été imposé, le venin instillé dans les veines du Parti. Donc, il n’est pas surprenant que ce soit par lui que nous soyons appelés à disparaitre. Une grande histoire s’achève ! Nous avons regardé Tanor et les dinosaures du Parti, nous tromper avec des promesses sans lendemain, pour après chaque échec, inventer une excuse, récompenser les braillards pour qu’ils se taisent et regagnent les rangs ! Le PS aujourd’hui est à l’image du Sénégal que Wade nous a laissé, c’est un microcosme de la corruption généralisée qui sévit à tous les niveaux de la société Sénégalaise. Voyez Barthelemy Dias ! Dans quelques mois, grassouillet du cou et ventripotent il ne rentrera même plus dans ses costumes. Il hurlait qu'il avait faim, le voilà rassasié : on ne l'entendra plus, puisqu’il n'est plus dans l'opposition. Que vaudra Dias lorsqu’il aura fini de cuver le mauvais fruit de sa trahison ? Ne voit-il pas en Tanor le Wade contre lequel il aboyait? Quels sont les jeunes naïfs qui peuvent encore croire que ce député du far West, ce Maire qui, quelque heures après avoir tiré sur un homme, dansait aux côtés de Tanor sur l’estrade d’un rassemblement du M23, a le souci de leur personne?
L'humiliante défaite de la présidentielle ne suffisait pas, il fallait que Tanor redore son image pour conserver son poste en bradant le Parti à l'APR! Il est donc allé mendier dix députés auprès de Macky Sall, lui promettant qu'ils lui seront «loyaux et fidèles», Macky lui en a donné vingt, car rien n’est plus favorable à un président libéral, que d'avoir au sein de l'hémicycle des députés qui passent pour des Socialistes et qui en réalité braillent pour lui! Un député PS, c’est quelqu’un qui s’est présenté sur une liste socialiste au nom de l’idéal socialiste et qui a accepté le verdict des urnes. Alors cette parodie macabre auquel vous venez d'assister lors des législatives, ce bal costumé, ces échanges de titres, cette transaction boursière, ce jeu de dupes et le verbiage qu'ils induisent, Aïda Sow Diawara qui soutient Tanor qui en retour donne un ministère à Aminata Mbengue Ndiaye, c'est cela le vrai visage de la corruption et c'est parce que nous l'acceptons que rien ne change jamais! C'est une parodie de ce que les Marxistes appelaient "l'économie politique", la façon dont les richesses se distribuent au sein d'une société. Au Sénégal, la richesse de la classe politique, ce sont leurs titres, les salaires et les privilèges qui les accompagnent. Et cela ne se distribue pas, elle se mange en famille! Et c'est nous, les gens ordinaires, nous et nos enfants sans avenir, sans hôpitaux, sans écoles, nous les inondés, nous les badolés (les sans force), nous disait Césaire, "les culbutés de la grosse houle", qui en feront les frais!
Depuis notre sortie historique contre Tanor, on nous convoque devant des comités disciplinaires, on menace de nous excommunier, on mandate les "beaux-frères" du Secrétaire pour écrire contre nous des articles, on nous jette en pâture médiatique à quelques groupes de "femmes". Mais plutôt que de m’emporter inutilement contre les amazones que Tanor nous envoie, je préfère citer directement les inepties d’Aida Sow Diawara leur porte-parole, qui déclare, que « Ousmane Tanor Dieng a su donner le meilleur et le maximum de lui-même, pour remettre le parti sur les rails..» Eh bien si le maximum d’Ousmane Tanor Dieng, ce sont les 11% obtenus aux élections de 2012, alors il est grand temps qu’il s’en aille. Plus loin, elle affirme que : « Tanor a su rendre le parti attractif, il a élargi les bases…» En effet, le Parti est devenu si attractif que nous avons perdu 75% de notre électorat en douze ans.
Les machinations politiques garantiront aux salariés du PS leur part du gâteau. Ils auront leur trois repas par jour, leur voiture de fonction, l'école privée pour leurs fistons, la clinique pour leurs femmes, sans oublier leur groupe électrogène ! Les magouilles et autres trafics d’influences ne profitent qu’à un clan, c’est pour cela que la défaite ne les dérange pas, elle ne les frustre pas d’un salaire ! Tandis que pour le militant, rien ne compte plus que la victoire, car avec elle seulement vient le changement social promis et espéré. Que restera-t-il alors à celles et ceux qui en rêvant d'une victoire socialiste ont soutenu ces leaders qui perdent ? La mémoire d'un échec et l'humiliation de s'être fait manipuler ! La morale de cette triste fable est vieille comme le monde et elle ne ment jamais : tout beau parleur vit aux dépens de celui qui l'écoute !
YERIM SOW
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22 Commentaires
Dalimo
En Juillet, 2012 (17:36 PM)Saniebe
En Juillet, 2012 (17:40 PM)Senebazar.com
En Juillet, 2012 (17:41 PM)Khatab
En Juillet, 2012 (17:53 PM)Xoossi
En Juillet, 2012 (17:59 PM)Gerard
En Juillet, 2012 (18:08 PM)Ely
En Juillet, 2012 (18:17 PM)So
En Juillet, 2012 (18:44 PM)Noel Seck a était manipulé car vraiment s'il est connu c'est grace à Tannor et Bartelemy.
Maintenant se sont les Sénégalais qui ont choisit Macky et quiconque accompagne Macky accompagne le choix des Senegalais.
Toute autre diatribes s'est des verbillages de perdant.
Je doute fort que Malick Noel attaque Tannor s'il était dixiéme sur la liste BBY.
Malick Noel est connu grace à ses bétises et il risque de disparaitre à cause de ses bétises.
ON S'EN FOUTTE DES IDEOLOGIES CAR LES SOCIALISTES ONT DIRIGES LE PAYS DURANT 40 ANS ET LE RESULTAT EST VISIBLE VU L'ETAT DE NOTRE PAUVRETE
Bour
En Juillet, 2012 (18:56 PM)Reply_author
En Juillet, 2023 (10:28 AM)Résister à quoi????
Pauvre cons !
Yeripute
En Juillet, 2012 (19:29 PM)Deug La Verite
En Juillet, 2012 (20:36 PM)Alla Athiou
En Juillet, 2012 (20:44 PM)Deug La Verité
En Juillet, 2012 (20:50 PM)KHALIFA DE GRACE PRENDS TES RESPONSABILITES POUR DIRIGER LE PS
Pismane
En Juillet, 2012 (21:51 PM)Kotch
En Juillet, 2012 (21:51 PM)Loum
En Juillet, 2012 (22:45 PM)Alassane Ba
En Juillet, 2012 (00:42 AM)Je ne sais pas sur quoi s'est fondu le premier internaute pour me traiter avec d'autres de larbins. Je revendique et j'assume mon appartenance a la Cdp Garab Gi de septembre 1992 a juillet 1994. Je revendique et j'assume mon appartenance au Pds de la date de fusion de ce parti avec la Cdp Garab Gi c'est a dire 1994 jusqu'au congres extraordinaire tenu le 31 mars 2012 au cours duquel Wade avait fait savoir qu'il ne solliciterait plus aucun mandat electif. Apres ce congres et cette declaration de l'homme que j'accompagnais, j'ai repris ma liberte.
De 2000 a 2012, j'ai defendu le bilan des differents gouvernements sous Wade sur tous les plateaux de radio et de television ; du gouvernement de Moustapha Niasse a celui de Souleymane Ndene NDiaye en passant par ceux de Mame Madior Boye, Idrissa Seck, Macky Sall et Hadjibou Soumare. Je revendique et j'assume tout ce que ces gouvernements ont fait, en bon comme en mauvais. Homme loyal, je ferai la meme chose si je devais le refaire.
Quand feu Senghor avait accepte la presence de 4 courants politiques en lieu et place du seul parti Etat UPS/PS, j'avais applaudi et defendu ; Quand Abdou Diouf avait elargi le spectre des partis, convoque les Etats generaux de l'Education et de la Formation et cree la Cour de repression de l'enrichissement illicite, j'avais applaudi et defendu ; lorsque Wade avait lance la politique des grands travaux et les grands projets agricoles, democratise l'education en commencant par la case des tout petits, j'avais applaudi et defendu sur tous les plateaux. Aujourd'hui que Macky Sall a enfourche le cheval de la bonne gouvernance, une gouvernance SOBRE et VERTUEUSE, je ne peux qu'applaudir et defendre sur tous les plateaux. Si c'est etre LARBIN c'est defendre ce qu'on croit etre BON pour son pays et son peuple, j'accepte d'etre LARBIN.
Patriotiquement
Alassane Ba
En Juillet, 2012 (00:55 AM)cree la Cour de repression de l'enrichissement illicite, j'avais applaudi et aprement defendu dans les conferences publiques. Lorsque Wade avait lance la politique des grands travaux, des grands projets agricoles et democratise l'education en commencant par la case des Tout Petits, j'avais applaudi et aprement defendu sur tous les plateaux de tele et de radio. Enfin lorque Macky Sall avec qui j'ai partage plusieurs plateaux enfourche le cheval de la bonne gouvernance, une gouvernance SOBRE et VERTUEUSE, je ne peux qu'applaudir et defendre partout ouu besoin sera.
Si etre un larbin c'est defendre aprement ce qu'on croit etre bon pour son pays et son peuple, j'accepte d'etre un larbin.
Patriotiquement
Lire militant de la Cdp Garab Gi de 1992 a 2004
Mlk
En Juillet, 2012 (09:29 AM)Mlk
En Juillet, 2012 (09:47 AM)Le temps est le meilleur des juges, dit-on. Patience et longueur de temps font plus que force, ni que rage, ajoute La Fontaine. Et à l’épreuve du temps, on peut affirmer, sans risque d’être démenti, que la stratégie choisie par Ousmane Tanor Dieng pour mener la barque socialiste à travers les écueils de la houle libérale était finalement la bonne.
Douze ans durant, au milieu des flots déchainés et par gros temps, face aux vents contraires, il a tenu solidement la barre du frêle esquif socialiste, conscient que la moindre fausse manœuvre pouvait le fracasser sur les rochers. Après la perte du pouvoir survenue en 2000 en effet et le traumatisme qui en a résulté, après, surtout, le débauchage massif entrepris dans ses rangs par les nouveaux tenants du pouvoir, les libéraux de Me Abdoulaye Wade en l’occurrence, après les vagues de démissions sans précédents enregistrées dans ses instances, les audits ordonnés par les grands vainqueurs du 19 mars 2000 suivis de l’emprisonnement de directeurs généraux de sociétés nationales proches des socialistes, le PS avait bu la tasse et touché le fond. Par pans entiers, des structures démissionnaient avec leurs responsables.
Le navire socialiste faisant eau de toutes parts et ses passagers le quittant en catastrophe comme des rats, bien rares sont ceux qui croyaient aux capacités de l’alors Premier secrétaire Ousmane Tanor de, non seulement colmater les brèches, mais encore redresser la barre afin de le mener à bon port. D’aucuns parmi les passagers avaient jeté des canots à la mer et tenté de rejoindre la terre férme tandis que d’autres tentaient de rejoindre les prairies bleues libérales. Quelques très rares parmi eux, dignes jusque et y compris dans l’épreuve, avaient choisi de se cramponner solidement à la coque du navire jurant, à l’instar de son capitaine courageux, de couler avec lui plutôt que de le quitter. Et, au vrai, rares étaient à l’époque ceux qui donnaient cher de la vie du Parti Socialiste.
Surtout que, lors des élections législatives de 2001, en pleine tourmente, ce même parti, qui gouverna le Sénégal pendant 40 ans, s’était retrouvé avec dix députés seulement ! Un naufrage quand on sait que, dans la précédente législature, il en alignait plus de 100. La descente aux enfers s’est poursuivie lorsque, aux élections locale suivantes, il a perdu presque toutes les collectivités locales qu’il contrôlait.
C’est au lendemain de cette nouvelle défaite qu’il s’est mis à se réorganiser. Une opération qui a commencé par la vente des cartes aux militants, suivie par le renouvellement de toutes les instances, depuis la base jusqu’au sommet, et qui a été couronnée par la tenue d’un grand congrès à l’issue duquel Ousmane Tanor Dieng, qui ne faisait jusque-là, en quelque sorte, que finir le mandat du président Abdou Diouf, a été élu secrétaire général.
Une légitimité nouvelle qui ne lui a pas servi à grand-chose, malheureusement, au cours de l’élection présidentielle de 2007 puisque, avec 13 % des voix, il se classait à la troisième place derrière le libéral en rupture de ban Idrissa Seck qui réussissait l’excellente performante de se hisser à la deuxième place avec quelque des suffrages, assez loin quand même du Président sortant, Maître Abdoulaye Wade, mais avec un respectable score de 14 % des suffrages exprimés tout de même.
A partir de ce moment, on commença à se poser des questions aussi bien à l’intérieur du Parti socialiste que dans l’opinion nationale d’une manière générale. Ce « Tanor »-là était-il un cheval qui gagne ou, au contraire, un tocard ? se demandait-on mezza voce. Des doutes qui s’estompèrent quelque peu au vu des excellents résultats obtenus par la coalition Benno Siggil Sénégal aux élections locales de mars 2009 lorsque ce regroupement des principaux partis de l’opposition remporta les plus grandes municipalités du Sénégal. En tête, celles de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Thiès…Au Parti Socialiste, on recommença à reprendre espoir surtout qu’à la tête de la mairie de Dakar trônait un socialiste pur jus en la personne de M. Khalifa Ababacar Sall. L’heure de la reconquête du pouvoir avait-elle sonné ?
En tout cas, l’espoir était permis, surtout dans le cadre de Benno Siggil Sénégal. Hélas, au moment du choix du candidat devant défendre les couleurs de cette coalition, les vieux démons de la division avaient ressurgi. Surtout que les plaies ouvertes à l’occasion du fameux « Congrès sans débat » du Ps de 1996 et, surtout, lors de la survenue de l’Alternance, lorsque l’ancien Premier ministre socialiste M. Moustapha Niasse avait fait élire le libéral Abdoulaye Wade, ces plaies, donc, n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se refermer. D’autant plus que des manœuvriers communistes embusqués ont pris un malin plaisir à remuer le couteau dans ces mêmes plaies.
Bref, à l’heure du choix, OTD fut victime d’un véritable traquenard puisque, en lieu et place du mode de désignation consensuel qui avait été retenu, on lui imposa un vote auquel il ne s’était pas préparé. Résultat : 19 partis s’étaient prononcés en faveur de Niasse contre à peine deux ou trois pour Tanor. L’humiliation ! C’est donc Moustapha Niasse qui défendit les couleurs de la coalition Benno Siggil Sénégal… avec un résultat mitigé à l’arrivée puisque, au soir du premier tour, il n’a pas pu faire mieux que 13, 20 % des voix.
Quant à Ousmane Tanor Dieng, qui était finalement parti sous sa propre bannière, il réalisait un honorable résultat de 11,30 % des voix. Il était certes devancé par Niasse mais ce dernier revendiquait quand même le soutien de 19 partis et organisations ! Quant à Tanor, il ne pouvait compter que sur le soutien de la Fédération des Ecologistes du Sénégal (FES) de M. Ali Haïdar, et celui de Niaxx Jariñu, le petit parti de M. Cheikh Sarr. Ayant tous les deux soutenu le candidat Macky Sall au second tour contre le président sortant Abdoulaye Wade, les deux leaders se sont vu octroyer des portefeuilles ministériels : quatre pour M. Moustaha Niasse et ses alliés, trois pour Tanor et les siens.
Rebelote pour les investitures pour les élections législatives du 1er juillet dernier où Benno Bokk Yaakar s’est basé sur les résultats des candidats au premier tour de la présidentielle pour faire la répartition des sièges. Et c’est là que l’habileté manœuvrière de M. Ousmane Tanor Dieng s’est révélée puisque, à l’arrivée, le Parti socialiste, qui était présenté comme moribond, a réussi le tour de force de faire élire 20 députés à l’Assemblée nationale !
Une performance qui en fait le deuxième parti au sein de l’hémicycle en termes d’effectifs, loin il est vrai derrière l’APR (Alliance pour la République) du Président Macky Sall avec ses 61 élus mais nettement devant l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) de M. Moustapha Niasse qui ne comptera que 12 députés à l’Assemblée. M. Moustapha Niasse qui, il est vrai, a préféré servir trop généreusement ses nombreux (et finalement encombrants) alliés en leur donnant… neuf sièges !
Résultat des courses encore une fois : grâce à l’habileté manœuvrière d’OTD, à son génie politique, mais aussi à son courage — il avait choisi d’aller se battre dans son département de Mbour où il a été élu haut la main plutôt que de se réfugier sur la liste nationale —, le Parti Socialiste rebondit spectaculairement. Et dire que d’aucuns contestaient la pertinence de la stratégie adoptée par le secrétaire général du PS ! Grâce à lui, pourtant, le parti de Senghor, de Diouf et de… Tanor revient dans le jeu en faisant entrer à l’Assemblée nationale une nouvelle génération de députés composée pour l’essentiel de responsables qui avaient refusé de transhumer mais aussi de militants qui n’ont pris leur carte que pendant la traversée du désert, autrement dit, après la perte du pouvoir en 2000.
Une chose est sûre, en tout cas, et cela, nul n’osera le contester : le PS est, aujourd’hui, le deuxième parti du Sénégal. Et quand on sait que le PDS qui l’avait envoyé dans les cordes il y a 12 ans n’a plus que… 12 députés, et que ses propres responsables doivent à leur tout faire face à des audits, on se dit que la roue de l’Histoire tourne, décidément !
Mamadou Oumar NDIAYE Le Témoin N° 1092
Otdout
En Juillet, 2012 (12:10 PM)Xyz
En Juillet, 2012 (02:16 AM)Dommage de me rappeler la fable de la Fontaine : "Tout beau parleur vit au dépend de celui qui l'écoute"!!!!
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