“Je retiens de mon maître en politique, Feu le Président Ousmane Tanor DIENG, que les Sénégalais sont très forts en football et en politique. C’est la raison pour laquelle, il y a toujours de la passion lorsqu’il y a des sujets y afférant. L’un dans l’autre, en dépit du débat libre, il existe une dimension scientifique que l’on ne saurait occulter au profit de la subjectivité et de l’inconstance de l’opinion publique. Cette opinion a souvent tendance à se projeter sur du court-terme. Or, la constance des choix que mènent les acteurs politiques, paradoxalement à l’aspect dynamique de l’opinion publique, est ce qui permet d'accéder aux stations politiques les plus élevées. Ainsi, les deux concepts de dynamisme et de constance sont le perpétuel dilemme dans lequel l’homme politique est plongé.
Cette contribution est un plaidoyer pour renforcer le choix pertinent de notre candidat, Khalifa Ababacar SALL à répondre favorablement à l’invitation au dialogue adressée à toute la classe politique sénégalaise par le Chef de l'État. En 2007, à l’intérieur du PS, nous étions contre le boycott des élections législatives, malgré toute la clairvoyance de notre leader. Cela nous a valu une assemblée nationale substituée par les assises nationales. En politique, tout ce qui se fait sans toi, se fait contre toi. Les hommes politiques, si peu soient-ils, jouent un rôle de stabilité et d’accompagnement dans la bonne marche du Sénégal. A chaque fois que la tension frôle son paroxysme, toutes les organisations sociales, de la famille aux entités plus larges, se regroupent pour discuter. Discuter est un verbe plus proche du verbe dialoguer que du verbe se compromettre. A la veille d’une élection aussi importante, il est primordial d’exposer ses attentes et espérer que celles-ci trouvent réponses.
Je peux aisément comprendre que la crainte réside dans le fait que la plupart des dialogues initiés au Sénégal depuis 2012 ne contiennent que très peu d’éléments en rapport avec l’amélioration des conditions sociales et économiques des ménages mais font rejaillir particulièrement des questions politiciennes. Ce fait est têtu. Mais, devrions nous pour autant refuser des échanges autour de questions essentielles pour le devenir de notre nation sous prétexte que les discussions qui les sous-tendent seraient essentiellement mues par des visées « politiciennes » ? Je crois que NON !
Le contexte actuel permet pour une fois d’aller au-delà des considérations politiciennes pour enfin poser les jalons de consensus forts. Si nous ne dialoguons pas aujourd’hui, nous le ferons plus tard sur les décombres de nos orgueils. Le meilleur moyen de rester ferme dans ses convictions tout en acceptant les points de vue divergents reste le dialogue. Nous saluons, à cet effet, l’initiative du Président de la République et nous regrettons qu’il n’ait pas eu plus tôt, la générosité d’appeler ceux qui ne pensent pas comme lui à échanger sur les modalités pratiques pour une élection présidentielle apaisée, inclusive, démocratique et transparente en 2024. Mais, comme le veut l’adage : Mieux vaut tard que jamais !
Quant au Président Khalifa SALL, le principe de poser la question à la base militante sur une éventuelle participation de Taxawou Sénégal au dialogue politique appelé par le Président Macky SALL est une véritable marque de respect.
Vous avez bu la cigüe, vous n’en êtes pas mort par la grâce du Seigneur. Et vous avez, malgré tout, choisi la posture transparente, inclusive et démocratique qui sied aux grands hommes politiques.
Président Khalifa SALL, le Sénégal a besoin de votre offre politique en 2024. Elle était absente en 2019. La qualité du débat s’en est ressentie car nous avions eu droit à un quasi-monologue inter-libéral.
Votre devoir devant l’Histoire est de faire tout ce qui est nécessaire pour que le débat présidentiel de 2024 s’enrichisse de la présence d’une offre d’obédience socialiste. Et qui mieux que vous pour porter cette vision dans le Sénégal d’aujourd’hui ?
Le mouvement « KHAF2024, Le candidat qui assure et rassure » que nous avons l’insigne honneur de diriger vous apporte tout son soutien dans votre choix de répondre favorablement à l’appel au dialogue lancé aux forces vives de la Nation.
Notre conviction est que votre participation à ce dialogue sera le meilleur moyen de conforter votre leadership empreint de mesure, de retenue et de pondération. Elle sera le moyen pour vous d’être notre porte-parole pour que :
- L’élection présidentielle sénégalaise de 2024 soit inclusive et transparente ;
- le Président de la République se conforme à l’esprit de la réforme constitutionnelle de 2016 notamment en son article 27 ;
- L’élection présidentielle soit pilotée par une personnalité neutre choisie par consensus.
Ces propositions, qu’elles soient validées, partiellement validées, ou rejetées, auront au moins le mérite d’être partagées à au décisionnaire étatique ultime.
A vous notre camarade, Khalifa Ababacar SALL nous aimerions dire : que cela soit au dialogue politique, aux élections à venir, à la bonne marche du pays, à notre essor économique, NA NGA BOK REKK !”
Cheikh Mouhamed DIOP
Président du Mouvement National « KHAF 2024, le candidat qui assure et rassure ! »
8 Commentaires
Khalifa A Raison
En Mai, 2023 (17:24 PM)Afaf Kaolack
En Mai, 2023 (17:26 PM)Ces forfaits très graves resteront graver dans la conscience collective du peuple Sénégalais.
En réalité, il a perdu la confiance des Sénégalais.
L’extrémiste
En Mai, 2023 (17:42 PM)Dieu est grand d'avoir vulgarisé le jeu souterrain de ce gars à travers la personne de Youm du PUR. Il n' y'a plus de doute que c'est Khalifa qui demande à Barthélémy de taper sur SONKO, tout en espérant recuprer la machine électorale de Sonko dans yewwi. Quelle traître.
Ce qui me fait mal c'est que ces gens ne connaissent pas les patriotes. Même notre leader SONKO yabouniou diniou dieumeulé founé.
Comprenez qu'on a un seul candidat et c'est SONKO. Mome rek kassé ndongue laniou waulou.
l'électorat des patriotes est un électorat anti système. Na lér nagne
Analyse
En Mai, 2023 (17:58 PM)- cas 1 : REJET candidatures de Karim, Khalifa, Sonko; CAS IMPOSSIBLE,
- cas 2 : acceptation candidatures de Karim, Khalifa et REJET de celle de Sonko; CAS IMPOSSIBLE,
- cas 3 : acceptation candidature de Macky, REJET de celle de Sonko; CAS IMPOSSIBLE.
A la lumière de cette évidence, il n'y a pas à s'inquiéter sur un possible rejet de la candidature de Sonko.
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