C’est une question qui mérite d’être vraiment posée et de recevoir une réponse juste et objective, basée uniquement sur des faits palpables, vécus au quotidien. Nul besoin de remonter loin dans la recherche, partons donc de la treizième législature, puisque cela est dans l’air du temps et que nous nous acheminons vers l’installation de la quatorzième législature. Je les invite d’ailleurs (les députés de la 14éme) à se surpasser car cette législature devra être une législature de combat, mais surtout ne nous trompons pas de combat. Elle ne devra pas être un combat de politiciens, mais un combat pour la République. Oui, ceux qui auront en tête comme à leur habitude de bloquer l’Institution par de la manipulation, des allégations et de la calomnie ont déjà montré leur vrai visage. Leurs pensées sont mises à nu au grand jour et leurs esprits tordus se dévoilent de jour en jour aux Sénégalais. Leur maîtrise du système ne leur aura servi qu’à un usage de mauvaise foi et non pas à jouer un rôle d’anti-système.
Le dernier en date est la mise en place des groupes parlementaires au sein de l’hémicycle. Rappelons-nous qu’il fallait un nombre de 10 députés au moins, avant d’être porté à 15 députés, pour former un groupe parlementaire. Certains opposants ayant obtenu 57 députés à la faveur des dernières élections législatives, n’ont trouvé rien à proposer sinon une interprétation extravagante d’un maximum de groupes parlementaires à créer. Le maximum qu’on peut en constituer. Quelle est cette logique ? Logique de sous, de moyens, d’avoir toujours plus! Benno, avec 120 députés n’a jamais pensé à constituer une dizaine de groupes parlementaires. Benno taxée de majorité mécanique, et repris par d’autres, n’a jamais, à l’instar de ce que cette opposition envisage, tenté de mettre en place une pléthore de groupes parlementaires. Elle a été responsable, cohérente et unie dans son action. Nous sommes dans la mouvance, nous parlons d’une même voix et nous agissons ensemble. Les deniers publics mis à la disposition des députés ne sont pas une occasion de se servir de manière indue, ni ne doivent être l’objet de l’appât des ressources. Alors, oui cette majorité parlementaire de la 13éme législature mérite qu’on lui rende justice en reconnaissant qu’elle était RESPONSABLE.
Rappelons-nous l’image galvaudée des députés qu’on a voulu par tous les moyens ternir. Ils ont été forcés à se battre, à s’invectiver, à s’empoigner, ils ont été empêchés d’être dans la sérénité et de défendre avec force leurs arguments, leurs convictions et leurs options de développement dans le respect des règles démocratiques.
Finalement, toute cette agitation et cette violence tournerait-elle autour de sous?
Sinon, que dire de la multitude de groupes parlementaires que YAW veut mettre en place d’après les éléments rendus publics? Leur nombre de 57 députés leur permettant d’avoir 3 groupes parlementaires, ils ont pris le maximum.
Ah tiens ! On ne parle plus de l’inter coalition? Pourtant au lendemain de l’élection c’était un crime de lèse-majesté de parler de Yaw ou Walu, il fallait accepter l’inter coalition Yaw-Wallu ou vous êtes reprochés sans ambages d’être un mauvais perdant.
La réflexion selon laquelle YAW avec la manipulation a accaparé le suffrage des sénégalais pour juste des sous n’est pas superflue !
D’ailleurs la question du non-cumul de mandats dont ils sont les chantres ne doit pas être déposée dans les bras de Morphée. Alors, constatez par vous-même la énième turpitude de l’opposition à elle même d’abord, ensuite à la presse et au peuple mais surtout dénoncez cela car curieusement, on ne parle plus d’inter coalition ou de non cumul ou même des investissements de l’Etat pour l’assainissement en période d’hivernage (inondations); pourtant il pleut toujours mais c’était certainement juste des thèmes de campagne, comme la question de l’homosexualité.
Le Président Pape Diop a eu bien raison d’assumer !
Alors, qui tente vaille que vaille d’empêcher notre pays de continuer sa trajectoire d’émergence ?
On nous dit que la vie est chère, qu'elle est difficile, que le peuple est fatigué, mais regardons qui fait quoi pour tenter d’y apporter des solutions sans prétention aucune. Notre option de gouvernance matérialisée par le PSE ne se limite pas à théoriser des solutions, elle les matérialise.
Parlons du TER, et des débats et commentaires suscités pendant plusieurs mois, certes cela est souhaitable si c’est uniquement de bonne foi, mais la réalité est là, l’infrastructure est achevée et fonctionnelle maintenant. Personne n’ose remettre en cause sa pertinence et son caractère prioritaire comme investissement majeur. Certainement, malgré toutes les difficultés et désagréments pour nos parents et autres patients et le corps médical que nous respectons pour son dévouement, la reconstruction de l’hôpital Le Dantec aura, nous l’espérons, la même finalité d’une infrastructure majeure au bénéfice exclusif des utilisateurs.
Et donc tous ses sujets développés au fil des mois par cette opposition pour prétendre qu’elle n’agissait que pour le compte de l’intérêt général des populations, n’étaient que manipulations et leurres, les questions foncières, l’affaire des 94 milliards, les nombreuses accusations et allégations sur le pétrole et le gaz, le slogan des donne-moi mes 400 000 milles, les téléthons et collectes d’argent malgré tout ce que l’on dit des conditions de vie, la destruction des biens privés, le chauvinisme incompréhensible, bref !
Malgré tout, on veut nous vendre un patriotisme. Quel patriotisme ? Aujourd’hui plus que jamais nous serons debout, aujourd’hui plus que jamais nous combattrons farouchement pour l’intérêt supérieur de notre pays; oui ce combat a commencé bien avant 2012 et qui nous a valu par la grâce de Dieu et de notre Président de la République, Chef de la Nation, des réalisations palpables et visibles. Le TER, les infrastructures de développement et de désenclavement à travers les autoroutes, routes, ponts, autoponts, pistes ; l’enseignement supérieur ; la santé ; l’éducation ; la formation professionnelle ; l’agriculture ; l’élevage ; l’industrie ; le logement ; l’eau ; l’électrification ; les politiques d’inclusion sociales ; l’équité territoriale ; je ne parle même pas de la voix forte et puissante pour résonner à travers l’UA, le monde, et au-delà du Kremlin.
Oui, reconnaissons le mérite et le travail du Président Macky Sall. Malgré toutes les tentatives et autres coups fourrés, il tient droit dans ses bottes pour le Sénégal, son Pays avant tout.
Zahra Iyane Thiam, Ministre de la Microfinance et de l'Économie sociale et solidaire