Mon cher pays semble s’approcher inexorablement du point de bascule susceptible de bouleverser de manière encore indéterminée son tissu social. Je ne reviendrai pas sur les nombreuses alertes et signaux alarmants qui s’agrègent pêlemêle depuis un certain temps.
Pour la première fois, on voit émerger des pôles de dissension dans tous les domaines sociaux et son corollaire est une fragmentation de plus en plus accentuée entre franges et nul ne semble épargné par les clairons de la division.
Le doute, ce mal pernicieux se substitue à un espoir certes diffus, parfois surprenant mais tout le temps prévalant dans l’habitus sénégalais
A présent, il devient rare de rencontrer un compatriote spontanément optimiste quant à un futur immédiat dans ce pays encore connu comme la terre de la Téranga.
Ce n’est pas seulement le fait incriminant de la politique qui, souvent, fait office de caisse de résonance désespérée d’un malaise grandissant. Toutefois, ces joutes politiques qui semblent se dérouler en feu continu participent à cristalliser les extrêmes et les outrances. Sur la durée, c’est le seuil de tolérance collectif qui risque d’en pâtir car la tolérance n’a jamais été une proposition statique
Elle vit de la sève nourricière des individus qui la verbalisent. Nous sommes collectivement tenus, avec l’individu comme point de départ de la consolider et de la raffermir au risque de glisser sur des sentiers qui mènent à la dérive. La nature humaine qui nous gouverne fait qu’on n’accepte l’actualité d’une dérive que lorsque le dérapage est perçu comme occurrence normale et acceptable.
Au regard de ce qui se passe dans notre société ces derniers temps, le constat est clair : les nuages s’amoncellent et ce n’est pas leur taille qui suscite la crainte, mais leur fréquence et leur constance. Car, en dernière analyse, il n’y a pas de petite violence ; il n’y a pas de petite crise.
Je rappelle le nombre inacceptable de compatriotes morts lors des évènements de mars 2021 ; et cela n’a pas arrêté depuis. sans oublier les innombrables journées d’incertitude, de soubresauts et de haltes socioéconomiques qui frappent Dakar de plus en plus.
Simultanément à ces malheureux développements, nous sommes témoins d’une inflation de la violence verbale qui s’impose et se met à dominer l’espace public.
Ce sont des phénomènes qui se nourrissent de leur réalité et se caractérisent par leur évolution parasitaire donc exponentielle et risquent de mener toute la nation vers le chaos.
Ce dernier ne survient pas nécessairement sous la forme d’une déflagration soudaine et brutale, il peut aussi s’installer en pas feutrés et remettre en cause, pour longtemps et profondément, les certitudes acquises à travers un héritage bien ancré. Je veux nommer ces vertus de solidarité, de la sacralisation de la dignité humaine, entre autres.
Quelle est la cause de ce glissement redoutable, se demande-t-on ? Le premier constat nous oriente évidemment vers certains politiques. Le peuple du Sénégal semble pour la première fois plier sous les assauts d’une catégorie d’acteurs politiques aveuglés par des enjeux circonscrits. Leur force de pression sur le liant invisible mais solide et résilient qui unissait ce peuple a gagné du momentum ces derniers temps.
Surtout que ce monde nouveau et ses caractéristiques disruptives les rendent particulièrement nuisibles et compromettants pour la consolidation et même la sauvegarde des acquis collectifs.
Gardons-nous de sombrer dans un tsunami de regrets pour avoir blessé et meurtri ce que nous avons de plus précieux, ce qu’il y’a de plus précieux pour toute communauté. Ce trésor qu’on nous envie, pour lequel on nous désigne comme une exception ; ce bouclier incompressible et formidable, cette planche salutaire et réconfortante : notre cohésion nationale et notre fierté commune d’appartenir à cette terre d’entrée du continent.
Je ne peux pas deviner les secrets intimes de mes compatriotes quand ils pensent au Sénégal.
Prennent-ils le temps de penser le Sénégal, de le regarder dans leur cœur, de le voir sourire dans leur âme, de le projeter en entité vibrante et dynamique dans leur esprit ?
Peut-être suis-je encore victime de mes temps de nostalgie du pays quand j’étais, loin, si loin de lui et pendant longtemps. C’était une expérience proche de l’épiphanie que d’apercevoir mon pays de loin, dans toute sa splendeur et sa plénitude.
Il m’apparut littéralement comme un don de Dieu, car il l’est. Je ne passerai jamais sous silence les innombrables cas poignants de détresse, les manquements divers et variés dans plusieurs domaines, le désespoir de beaucoup de jeunes à la recherche d’une voie de salut, les parents inquiets pour le bien-être de leur progéniture et oui notre sous-développement. D’autant plus que c’est une époque où je vivais dans l’une des sociétés les plus développées au monde avec un standard de vie presque à nul autre pareil. C’est en ces moments précis que le Sénégal s’est révélé à moi comme la terre des grands hommes qui n’avaient pas besoin de lustres pour rendre visibles la grandeur et la beauté humaines.
Il faut faire l’effort de mesurer le degré de sophistication sociale et communautaire humectée d’humanité qui colore ce peuple. Protégeons cette décence qui le charrie mieux que n’importe quelle autoroute et plus loin que n’importe quel véhicule, quelle que soit, par ailleurs, sa modernité. Ce pays vaut tous les sacrifices, même celui des ambitions les plus légitimes lorsque son âme est sur la sellette.
Il est vrai qu’on ne peut être sur un balcon et se voir passer dans la rue. Ceci nous rappelle la finitude consubstantielle à notre être et notre incapacité de pouvoir apprécier les offrandes de la vie et la réalité alentour dans toute sa complexité. C’est aussi pourquoi il semble nous être difficile de saisir la grandeur de notre pays. Elle ne se mesure pas au PNB, elle est en fait inquantifiable parce qu’immatérielle. La Téranga n’est pas un vain mot, et à travers le monde nous sommes le seul pays connu et reconnu comme tel. Ce concept encapsule un patrimoine distinct et distinctif qui ruisselle dans nos tréfonds à force d’être collé à nos peaux depuis nos ancêtres. Que nous vaudrait le risque de la compromettre alors que nous sommes juste de passage ?
Oui, le monde moderne apporte des défis de dimensions et de nature inconnues car dans le passé la souveraineté était un principe d’ordre. Aujourd’hui, la globalisation et l’interdépendance grandissante qui résulte de nouvelles interactions transnationales risquent de s’imposer comme un principe de désordre.
Notre pays n’échappe pas à cette évolution sociologique qui requiert non pas une transformation mais un réajustement en gardant en ligne de mire notre identité remarquable de peuple profondément décent et démocratique. Les enjeux de l’heure et les aspirations grandes et justifiées qui nous animent nous obligent à un recentrage de nos attitudes et comportements individuels et collectifs.
A défaut, on trouvera difficilement des moments et des occasions de pouvoir profiter de la gloire annoncée de nos lionceaux, des perspectives de progrès associés à nos ressources nouvelles et cet élan national qui devrait nous amener sur les rives de l’émergence.
Ensemble veillons à sauvegarder les promesses d’Un Peuple, Un But, Une Foi.
Aziz FALL
Pour la première fois, on voit émerger des pôles de dissension dans tous les domaines sociaux et son corollaire est une fragmentation de plus en plus accentuée entre franges et nul ne semble épargné par les clairons de la division.
Le doute, ce mal pernicieux se substitue à un espoir certes diffus, parfois surprenant mais tout le temps prévalant dans l’habitus sénégalais
A présent, il devient rare de rencontrer un compatriote spontanément optimiste quant à un futur immédiat dans ce pays encore connu comme la terre de la Téranga.
Ce n’est pas seulement le fait incriminant de la politique qui, souvent, fait office de caisse de résonance désespérée d’un malaise grandissant. Toutefois, ces joutes politiques qui semblent se dérouler en feu continu participent à cristalliser les extrêmes et les outrances. Sur la durée, c’est le seuil de tolérance collectif qui risque d’en pâtir car la tolérance n’a jamais été une proposition statique
Elle vit de la sève nourricière des individus qui la verbalisent. Nous sommes collectivement tenus, avec l’individu comme point de départ de la consolider et de la raffermir au risque de glisser sur des sentiers qui mènent à la dérive. La nature humaine qui nous gouverne fait qu’on n’accepte l’actualité d’une dérive que lorsque le dérapage est perçu comme occurrence normale et acceptable.
Au regard de ce qui se passe dans notre société ces derniers temps, le constat est clair : les nuages s’amoncellent et ce n’est pas leur taille qui suscite la crainte, mais leur fréquence et leur constance. Car, en dernière analyse, il n’y a pas de petite violence ; il n’y a pas de petite crise.
Je rappelle le nombre inacceptable de compatriotes morts lors des évènements de mars 2021 ; et cela n’a pas arrêté depuis. sans oublier les innombrables journées d’incertitude, de soubresauts et de haltes socioéconomiques qui frappent Dakar de plus en plus.
Simultanément à ces malheureux développements, nous sommes témoins d’une inflation de la violence verbale qui s’impose et se met à dominer l’espace public.
Ce sont des phénomènes qui se nourrissent de leur réalité et se caractérisent par leur évolution parasitaire donc exponentielle et risquent de mener toute la nation vers le chaos.
Ce dernier ne survient pas nécessairement sous la forme d’une déflagration soudaine et brutale, il peut aussi s’installer en pas feutrés et remettre en cause, pour longtemps et profondément, les certitudes acquises à travers un héritage bien ancré. Je veux nommer ces vertus de solidarité, de la sacralisation de la dignité humaine, entre autres.
Quelle est la cause de ce glissement redoutable, se demande-t-on ? Le premier constat nous oriente évidemment vers certains politiques. Le peuple du Sénégal semble pour la première fois plier sous les assauts d’une catégorie d’acteurs politiques aveuglés par des enjeux circonscrits. Leur force de pression sur le liant invisible mais solide et résilient qui unissait ce peuple a gagné du momentum ces derniers temps.
Surtout que ce monde nouveau et ses caractéristiques disruptives les rendent particulièrement nuisibles et compromettants pour la consolidation et même la sauvegarde des acquis collectifs.
Gardons-nous de sombrer dans un tsunami de regrets pour avoir blessé et meurtri ce que nous avons de plus précieux, ce qu’il y’a de plus précieux pour toute communauté. Ce trésor qu’on nous envie, pour lequel on nous désigne comme une exception ; ce bouclier incompressible et formidable, cette planche salutaire et réconfortante : notre cohésion nationale et notre fierté commune d’appartenir à cette terre d’entrée du continent.
Je ne peux pas deviner les secrets intimes de mes compatriotes quand ils pensent au Sénégal.
Prennent-ils le temps de penser le Sénégal, de le regarder dans leur cœur, de le voir sourire dans leur âme, de le projeter en entité vibrante et dynamique dans leur esprit ?
Peut-être suis-je encore victime de mes temps de nostalgie du pays quand j’étais, loin, si loin de lui et pendant longtemps. C’était une expérience proche de l’épiphanie que d’apercevoir mon pays de loin, dans toute sa splendeur et sa plénitude.
Il m’apparut littéralement comme un don de Dieu, car il l’est. Je ne passerai jamais sous silence les innombrables cas poignants de détresse, les manquements divers et variés dans plusieurs domaines, le désespoir de beaucoup de jeunes à la recherche d’une voie de salut, les parents inquiets pour le bien-être de leur progéniture et oui notre sous-développement. D’autant plus que c’est une époque où je vivais dans l’une des sociétés les plus développées au monde avec un standard de vie presque à nul autre pareil. C’est en ces moments précis que le Sénégal s’est révélé à moi comme la terre des grands hommes qui n’avaient pas besoin de lustres pour rendre visibles la grandeur et la beauté humaines.
Il faut faire l’effort de mesurer le degré de sophistication sociale et communautaire humectée d’humanité qui colore ce peuple. Protégeons cette décence qui le charrie mieux que n’importe quelle autoroute et plus loin que n’importe quel véhicule, quelle que soit, par ailleurs, sa modernité. Ce pays vaut tous les sacrifices, même celui des ambitions les plus légitimes lorsque son âme est sur la sellette.
Il est vrai qu’on ne peut être sur un balcon et se voir passer dans la rue. Ceci nous rappelle la finitude consubstantielle à notre être et notre incapacité de pouvoir apprécier les offrandes de la vie et la réalité alentour dans toute sa complexité. C’est aussi pourquoi il semble nous être difficile de saisir la grandeur de notre pays. Elle ne se mesure pas au PNB, elle est en fait inquantifiable parce qu’immatérielle. La Téranga n’est pas un vain mot, et à travers le monde nous sommes le seul pays connu et reconnu comme tel. Ce concept encapsule un patrimoine distinct et distinctif qui ruisselle dans nos tréfonds à force d’être collé à nos peaux depuis nos ancêtres. Que nous vaudrait le risque de la compromettre alors que nous sommes juste de passage ?
Oui, le monde moderne apporte des défis de dimensions et de nature inconnues car dans le passé la souveraineté était un principe d’ordre. Aujourd’hui, la globalisation et l’interdépendance grandissante qui résulte de nouvelles interactions transnationales risquent de s’imposer comme un principe de désordre.
Notre pays n’échappe pas à cette évolution sociologique qui requiert non pas une transformation mais un réajustement en gardant en ligne de mire notre identité remarquable de peuple profondément décent et démocratique. Les enjeux de l’heure et les aspirations grandes et justifiées qui nous animent nous obligent à un recentrage de nos attitudes et comportements individuels et collectifs.
A défaut, on trouvera difficilement des moments et des occasions de pouvoir profiter de la gloire annoncée de nos lionceaux, des perspectives de progrès associés à nos ressources nouvelles et cet élan national qui devrait nous amener sur les rives de l’émergence.
Ensemble veillons à sauvegarder les promesses d’Un Peuple, Un But, Une Foi.
Aziz FALL
11 Commentaires
Paulafox
En Mai, 2023 (16:54 PM)Texte Hypocrite
En Mai, 2023 (17:27 PM)Mr Fall, nous sommes à 9 mois des élections présidentielle de Février 2024, trouvez-vous normal qu'on ne sache toujours pas les principaux candidats à cette élection ? Tous les potentiels adversaires de Macky on tun épée de Damoclés au dessus de leur tête. Vous trouvez cela normal Mr Fall ?
Mr Fall, trouvez-vous normal la candudature de Macky en 2024 après tout ce qu'il a dit et écrit et même vis à vis de notre constitution qui dt clairement que "Nul ne peut exercer plus de 2 mandats consécutifs" ?
Bref Mr Fall, vous savez et nous savons tous que Macky est la seule source d'instabilité actuelle du Sénégal et vous ne l'avez nullement mentionné dans votre texte ?
Oui Mr Fall, Macky est le seul danger pour la paix au Sénégal. C'est lui le Président et c'est malheureusement lui qui instrumentalise la justice, nos forces de sécurité pour bloquer ses opposants, mater et massacrer les jeunes sénégalais dont le seul tord est de manifester.
Donc franchement si vous n'osez pas dire la vérité, il vaut mieux nous éviter ces textes et barratins sur la paix, la beauté du Sénégal, nos valeurs, la Téranga que tous les sénégalais veulent sauvegarder mais que seul Macky veut détruire.
Reply_author
En Mai, 2023 (18:06 PM)va écrire des poèmes aziz
tu n'as l'honnêteté de dire que tu travaille dans une agence de l'État. c'est pas interdit mais ça permet peser ton objectivité et ton courage
Reply_author
En Mai, 2023 (19:38 PM)In-croyable !
Reply_author
En Mai, 2023 (14:59 PM)Stupid
En Mai, 2023 (18:06 PM)le probleme c est sonko qui veux sacrifier la jeunesse a cause de ses problems personnel
mais a cause de la haine gratuite que vous avez contre Macky, vous choisissez de fermer les yeux sur tous les defiance de sonko
le president Macky Sall a reussi quelque chose que peu de president en afrique ont reussi. Ses realisations, son pragmatism, sa sobriete font de lui le president ideal pour notre pays . C est un expert en petrol et gas qui en commande du pays dans une peridoe de transition critique que notre pays va traverser pour devenir producteur de gas et de petrole. les consequence profondes que cela peux avoir sur notre economie sont transformationnelles et on ne peut pas risquer d'avoir des amateurs d'une immaturite et d une arrogance jamais vues dans l espace politique du pays prendre le pouvoir et nous conduire droit dans une instabilite socio politique.
Sonko est le seul politicien qui joue de facon ouverte sur les division ethnico religieuse, du soss, d accusations gratuites infondees pour gagner de l electorat.
La mojorite silencieuse et responsable comme Mr. Fall fera tout pour bloquer ce farfeulu et impoli acceder au pouvoir
Reply_author
En Mai, 2023 (20:25 PM)Tu as bien choisi ton pseudo !
Macky a grillé plus de 60000 milliards de cfa pour un piétre résultat. Construire des ponts, des autoroutes, un TER et un stade sont les choses plus plus faciles à faire quand l'argent est là. Même une chévre aurait pu faire cela. Et dire que Macky est un expert en pétrole est un mensonge. Il est certes Ingénieur géologue mais cela ne veut pas dire être expert en pétrole. Il est d'ailleurs un piétre ingénieur qui n'a jamais pratiqué et qui a été bombardé par Wade comme DG de Petrosen ou il n'a rien foutu d'ailleurs.
Et nous sortir comme mensonge ou pretexte qu'il doit continuer à gouverner puisque le Sénégal sera un pays pétrolier est là aussi des balivernes car n'importe qui peut le remplacer et faire mieux que lui. Et faire mieux que Macky est très facile car il suffit tout simplement d'arrêter les vols, détournements et pillage de nos maigres ressources. Macky a détruit le Sénégal avec sa politique hasardeuse, il a encouragé les détournements en nommant des militants partout dans l'administration et dans bos entreprises publiques qui traversent toutes d'énormes difficultés financières et de gestions.
Et aujourd'hui qu'il a lamentablement échoué, pillé nos maigres ressources, qu'il a divisé les sénégalais il veut s'accrocher au pouvoir avec ce 3ème mandat de trop. Non on le laissera pas faire et il sera dégagé avec ses proches.
Diaz
En Mai, 2023 (18:32 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (22:36 PM)Ton Ami
En Mai, 2023 (19:00 PM)T'as eu peur ?
Reprends vite ton courage et le clavier car tu peux mieux dire
Reply_author
En Mai, 2023 (22:29 PM)1) qu'est ce qui vous empêche d'articuler ce qui vous semble manquer dans son papier et ainsi prendre vos responsabilités de vos convictions?
2) En tant que son ami pourquoi ne pas le challenger directement en tant qu'ami au lieu de faire un post anonyme un brin méprisant en public? Ou si vous l'avez fait en privé pourquoi le diffuser? Ce monsieur semble très courageux de partager ouvertement son point de vue. Vous ne semblez pas être doté du même courage intellectuel
Ceci dit, cherche un pseudo autre que Lebou Ndoye
Lebou térou ,téral , sédo li ko yalla maye la kham.
Raison pour laquelle,ils sont aujourd'hui à l'étroit dans leurs propres villages.
Pas appeler à la violence gratuite.
PS: Ce gouvernement ou celui à venir devrait réfléchir à comment instaurer des zones de recasement le long de la future route côtière qui va relier Dakar à St- Louis pour décongestionner les villages traditionnels de la presqu'île du cap- vert.
Trop de promiscuité génère de la violence pour des gens qui avaient l'habitude de vivre au grand air dans de grands espaces.
Ndamli
En Mai, 2023 (15:14 PM)Alors il a créé et renforcé une situation qui interdit à presque tout le monde de pouvoir être candidat : condamnations, parrainage, âge, caution etc... en utilisant une administration inféodée qui a assez de substances pour éliminer qui il veut. Alors que lui c'est la constitution votée par le peuple qui le lui interdit. Le code électoral sénégalais a toujours été une entente illicite illisible de politiciens sur le dos du peuple.
Comme toujours ils ont encore initié leur rite souterrain de soit disant dialogue, qui exclut le peuple donc les populations, afin de se couvrir entre eux. Cependant et pour la première fois dans l'histoire récente de ce pays il existe des franges importantes du landerneau politique qui refusent de jouer le jeu. Cela a le mérite de les énerver.
Bizarrement il y a une connexion très forte entre le peuple et ce courant réfractaire à ce dialogue. Évidemment du fait de la prise de conscience de plus en plus accrue des populations des enjeux et de la réalité.
Ils envoient des émissaires habiter les plateaux et nous sortir des âneries telles que toutes les guerres se sont terminées autour d'une table de dialogue. Ce qui factuellement faux : la seconde guerre mondiale s'est terminée suite à la capitulation du Japon qui a accepté de se rendre après qu' on leur a largué deux bombes atomiques. Et auparavant le seul dialogue qu'il y a eu s'est tenu à Yalta en 1944, un an avant la fin de la guerre entre les 3 alliés (pas les belligérants) URSS USA GB pour définir leur domination du monde après la victoire inéluctable qui se dessinait devant leurs yeux. Où y a t'il eu trace de dialogues entre antagonistes, l'histoire est écrite par les vainqueurs, un vaincu n'a pas son mot à dire.
Rien de nouveau sous le soleil, que ceux qui veulent dialoguer aillent le faire sur des choses dont il ont la propriété, cela ne dérange personne. Même les fous entre eux le font dans les asiles s'ils le peuvent. Mais de ce qui est de la propriété du peuple que ceux qui veulent en discuter aillent demander mandat au peuple. A la limite il faudrait exiger un parrainage populaire pour chaque mandataire afin d'être certain qu'il a au moins l'onction d'un dixième du peuple. Mais évidemment ceci est régi par le truchement du jeu électoral. Mais évidemment certains ne veulent pas aller aux élections car la constitution les y exclut et ils veulent filouter pour se maintenir lolu dong a
Quantbusiness
En Mai, 2023 (20:08 PM)Ce n'est pas pour rien que les gouvernements en place ont du mal a capturer l'electorat des jeunes et ont du mal a s'imposer au niveau des grandes villes ou ce desequilibre est plus qu'une realite. Cette frange de la population que l'on appelle "gorgorlous" est courtisee par l'opposition. Cette portion tres importante de l'electorat peut faire la difference entre le monde rural qui sonvent est du cote du pouvoir en place et les jeunes du cote de l'opposition. Avec le phenomene des resaux sociaux l'opposition a trouve une nouvelle arme de communication qui permet de mieux vehiculer le message au niveau des masse au moindre cout.
La demande sociale insatisfaite est une constante au Senegal. C'est une veritable bombe sociale a retardement qui peut exploser a tout moment. C'est d'ailleurs pour cette raison que les politiciens doivent avoir un code de conduite et s'entendre sur un minimum pour eviter un derapage de notre democratie. La paix sociale au Senegal n'a pas de prix et il faut faire preuve de depassement de soi, de son ego...etc (pardon my french).
Sonko= Paul Mckenzie
En Mai, 2023 (02:04 AM)Participer à la Discussion