Sacré Abdoulaye Wade ! Il n’a pas encore fini de nous étonner et de nous surprendre, lui et sa petite famille autour de laquelle gravite un mystère insaisissable. Chaque semaine arrive avec son lot quotidien d’actes quasi-abjects et de révélations fracassantes à leur sujet. Si l’on vient d’apprendre récemment sa « maçonnerie » d’il y a un demi siècle, les prénoms ou noms que portent ses enfants et proches ont de quoi éveiller la curiosité de l’abruti le plus inconscient d’entre-nous.
Quand Yahvé « embrasse » Allah
Si la vie politique est un bal masqué, certains danseurs arrivent cagoulés dans une démarche endiablée, s’agitant comme des vaches folles à longueur de journée. Le revers du masque peut réserver le meilleur comme le pire, et gare à celui qui se fait dévisager le premier. « Voldemort » s’est encore emparé de la « pierre philosophale » pour faire passer Moïse pour Mohamed. Il a du talent, reconnaissons-le, même si c’est latent. Il dit avoir converti la défunte « Karine Ada Wybran Wade » à l’Islam, cette fille qui était dans la même classe de 1ère année de DESS que son presque homonyme « Sindiély Ada Wade ». Le Président adore la religion musulmane, sans aucun doute, même si certains l’ « accusent » d’être maçon dormant ou radié, même s’il préfère substituer un « Kawsara » à la place d’un lieu de culte. Seulement, ses concitoyens ont du mal à comprendre pourquoi il tarde encore à convertir madame la « Présidente » -pardon- la première Dame, celle que les disciples de Moïse continuent d’appeler Zééva (la louve en hébreu). Les Sénégalais ont aussi du mal à comprendre depuis quand les « musulmans » enterrent leurs morts dans un cercueil et non dans un linceul… C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles « quelqu’un » s’est amusé à vouloir faire passer « Micha » pour « Meissa » et « Ada » pour « Aïda ». Une omission « in-volontaire », une faute de frappe est sans doute passée par là, au niveau de l’état civil.
Méfiez-vous des cercueils… vides
En tout état de cause, ce n’est pas Me Jacob Elbaz ou Me Gisèle Cohen qui douteront de la « fragilité » du maire imaginaire de Dakar aux tentations suicidaires et dont le « testament » voulait qu’’il fût enterré dans le caveau familial à Trépot, suite à la tempête du 22 mars dernier qui a foudroyé toute une famille, au point de causer une dépression réactionnelle chez l’aîné, comme le laisse entendre le diagnostic d’un psychologue et spécialiste des dépressions nerveuses aigues... Quand on parle de défaite ou de victoire alors qu’on n’a jamais livré bataille, il est tout à fait compréhensible qu’on se recroqueville dans un fantasme et des pulsions éternellement insatisfaits. De toute évidence, cela n’a aucune espèce d’importance, comparé à ce dont le Père, le Fils et la « Sainte » Vert sont capables pour arriver à leurs fins.
Hampâthé Ba et « le cadavre de la hyène mère »
Qui accuse-t-on de vouloir « profaner » Yoff et troubler le sommeil paisible d’une âme charitable et dont les siens auraient gentiment accepté qu’elle soit enterrée à 6000 km de chez elle dans un pays presque inconnu d’eux ? Qui traverserait l’Atlantique ou toute la Méditerranée pour aller se recueillir sur un tombeau situé à mille lieux, au nom des liens du sang ? Au nom de quoi devrait-on rendre public, voire désinformer l’opinion sur les convictions religieuses d’une personne, lesquelles après tout, relèvent du privé ? Si des personnes sans scrupule ont été capables de politiser la perte douloureuse d’un proche, cela ne surprend pas qu’elles usent d’un tapage médiatique dans une pollution sonore et visuelle rien que pour étaler sur la place publique leur vie privée qui ne regarde pas les Sénégalais mais les intéresse énormément. Nous avons été assez idiots de penser que Micha signifiait Meissa en wolof, comme nous avons été très naïfs de croire que seuls les scientifiques devaient recourir à l’insémination pour faire procréer…les vaches. La clinique Jeanne d’Arc située dans le XIIIème arrondissement de Paris n’a pas fini de révéler tous ses secrets, de même que les cercueils (parfois vides) traînés d’un continent à l’autre, et à surveiller 24h sur 24 comme du lait sur le feu. C’est sans doute le seul et unique moyen d’empêcher les « oiseaux de mauvais augure » de « déterrer » ou dévoiler la supercherie, la mise en scène et le crime presque « parfait » dont les auteurs laissent toujours des empreintes aussi saillantes qu’une encre indélébile.
Momar Mbaye
0 Commentaires
Participer à la Discussion