Les Sénégalais sont invités à être très vigilants sur la manière et la précipitation avec laquelle l’équipe du plan Takkal serait tentée de crier victoire avant les échéances électorales présidentielles de Février 2012. En effet, d’aucuns pourraient bien être inspirés de continuer à repousser le jour « J » tant attendu par les sénégalais, jusqu'à la période à partir de laquelle, les rudes températures d’été commencent à s’adoucir.
Le moins expérimenté des ingénieurs n’est pas sans savoir que la variabilité des températures est un facteur important qui a un impact direct sur la consommation d’électricité. En effet chaque été, avec les températures insoutenables qui sévissent au Sénégal, nombreux sont les ménages à revenus élevés, les entreprises et les bureaux de l’administration qui font un usage important de la climatisation.
Ce qui est important de retenir c’est que de manière générale, chaque année, le Sénégal connait une baisse des températures et donc une réduction des besoins de climatisation (par conséquent une baisse de la demande d’électricité) entre le mois d’Octobre/Novembre jusqu’au mois de Février/Mars (période de l’échéance électorale de 2012) de l’année suivante. Cette observation empirique et vérifiée, pourrait donc constituer une opportunité en or pour que le plan Takkal s’approprie (de manière illégitime) l’amélioration du service de l’électricité, alors qu’en réalité, ce serait la baisse de la demande (due la réduction de l’usage de la climatisation découlant de l’adoucissement des températures à partir d’Octobre 2011) qui serait principalement responsable de la réduction du nombre de délestages et de leurs durées.
Il est important que les Sénégalais retiennent que le seul et le vrai test de la pertinence des mesures d’urgence du plan Takkal serait d’observer l’évolution de la qualité du service de Senelec pendant la période annuelle de demande d’électricité ascendante (c'est-à-dire de Février/Mars à Septembre/Octobre de la même année.)
(La figure qui suit présente l’index des besoins mensuels de climatisation dans la région de Dakar entre Septembre 2008 et Aout 2011)
Pierre Karim LY, Ingénieur Electricien, Economiste Energie.
12 Commentaires
Ras
En Septembre, 2011 (13:04 PM)Senenmut
En Septembre, 2011 (13:10 PM)........
En Septembre, 2011 (13:11 PM)Doul Rek
En Septembre, 2011 (13:15 PM)Dxb
En Septembre, 2011 (13:15 PM)KARIM WADE : LE FUTUR ,cest lui
Peuls,
En Septembre, 2011 (13:40 PM)Xxxxxxxxxxxx
En Septembre, 2011 (13:53 PM)Merci PEULS!
Tanty
En Septembre, 2011 (14:44 PM)Lyss
En Septembre, 2011 (14:53 PM)Lyss
En Septembre, 2011 (16:03 PM)Joob Gey
En Septembre, 2011 (09:08 AM)Centrale Charbon
En Novembre, 2011 (17:28 PM)En vue de faire face à la demande en électricité, la Senelec et le gouvernement du Sénégal ont décidé de se tourner vers le charbon pour la production d’énergie électrique. C’était en 2009. C’est ainsi que le groupe Nykomb Synergétics Développement, basé en Suède et agissant au nom de la Compagnie d’Electricité du Sénégal, est retenue pour la réalisation d’une centrale à charbon à Sendou à 32 km de Dakar, dans la commune de Bargny. Avec un investissement de 118 milliards de francs Cfa, cette centrale de 125 Mégawatts sera implantée sur un terrain de 29 hectares. L’Etat et la Senelec ont alors trouvé le site.
Aujourd’hui, un mur est construit sur ledit site. Et c’est sur un espace devant abriter 600 parcelles, loties et
distribuées aux populations, notamment celles menacées par la mer que le projet a jeté son dévolu. Puisque le combustible, selon le président, sera importé par voie maritime, c’est entre Bargny et Sendou que le gouvernement et la Senelec ont choisi de construire l’usine.
En 2009, sur instruction du prefet de Rufisque les constructions ont été recensées et évaluées, mais jusqu'à ce jour l'Etat n'a pas remboursées les propriétaires.
Les propriétaires des parcelles de terrain exigent d'être recensés et remboursés avec le meme taux appliqué dans le cadre de l'autoroute à péage.
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