La commune de Diamniadio suscite de plus en plus d’engouement et de convoitise non seulement du fait de sa position géographique assez favorable en ce qu’il constitue la porte d’entrée et de sortie de la ville la plus importante du Sénégal en l’occurrence Dakar mais également des projets et investissements de haute portée qui sont entrain d’être réalisés dans cette zone par l’état du Sénégal en vue de désengorger la métropole de Dakar.
Ces grands projets en cours de réalisation, pour les rappeler, sont l’achèvement des travaux de l’université du futur africain(UFA), la construction du centre de conférence de la francophonie et l’érection de l’autoroute à péage vers le nouvel Aéroport Blaise Diagne sis à Diass.
Ces investissements propulsent la commune de Diamniadio au rang des pôles urbains les plus importants du Sénégal par la création des infrastructures d’habitation et des activités socio-économiques d’une importance capitale.
Cette situation assez favorable ne va pas sans le surgissement de problèmes socioculturels et ou économiques dont le plus récurrent est celui du foncier.
Le constat est que dans l’amalgame absolu ; une certaine couche socioprofessionnelle ou sociale s’arroge du droit du foncier en s’adonnant à des comportements symptomatiques d’une boulimie foncière sans précédente, allant de l’escroquerie foncière, de l’attribution d’une seule et même parcelle de terrain à plusieurs personnes, de la vente litigieuse de parcelles entre autres. A ces irrégularités foncières vient s’ajouter l’affectation de plusieurs parcelles à chaque conseiller municipal pour des motifs non-élucidés.
Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle suscite de grandes préoccupations chez les populations de cette localité dont le quotidien est actuellement rythmé par des litiges fonciers à la commande d’un groupuscule de personnes qui ne cherche qu’ à s’enrichir au détriment des populations.
C’est du moins ce que estime les habitants du quartier traditionnel de Deny Malick Gueye ; qui ne parviennent pas à résoudre l’équation selon laquelle beaucoup d’entre eux ; dignes fils de ce terroir ne parviennent pas à avoir de parcelles à usage d’habitation alors que en 2006-2007, le nombre de parcelles à usage d’habitation dénombré dans ce quartier était estimé à plus de 4000 sur une population de 1020 habitants. En sus, des doubles emplois notés, le nombre de personnes a qui, il n’a pas été attribué de parcelles tournait autour de 92.
Cette situation perdure, se répète, se corse et ne constitue que la face visible de la gestion nébuleuse au cœur de la municipalité ; qui fait que les tensions s’accumulent, les procès vont bon train, et tendent à déboucher sur des conflits insoupçonnés.
A cet effet, l’autorité préfectorale, le ministre de l’urbanisme et de l’habitat et le président de la république sont appelés à venir au chevet de ces populations meurtries en prenant des résolutions telles que la mise en place d’un dispositif de control au niveau de la mairie de cette ville et l’application ou la mise en application avec toute la rigueur que cela requiert des lois et règlements établis en matière de gestion foncière dans le cadre d’un équilibre harmonieux entre la légitimité et la légalité.
Ces mesures sont d’autant plus urgentes qu’elles permettraient à l’autorité étatique de garantir la mise en œuvre des projets de grande envergure et la réalisation correcte des chantiers qui sont prévus dans cette zone tout en rassurant les investisseurs potentiels.
3 Commentaires
Zoo
En Avril, 2014 (08:30 AM)Dsd
En Avril, 2014 (10:03 AM)AVEC CE MAUDIT MESSAGE "Erreur bou graaaw!!! mo Xew!!! Erreur bou graaaw!!! mo Xew!!!"
Mamy
En Mai, 2014 (20:50 PM)Participer à la Discussion