Ils confondent leurs mémoires à celles des populations en leur prêtant une mémoire courte qui leur fait penser, qu'elles ont oublié leurs méfaits passés vis-à-vis de la démocratie.
Que non ! Elles ont la stoïcité et la sérénité des populations matures et qui, comme elles l'ont souvent montré par le passé, attendent le moment opportun pour rappeler à ses fossoyeurs de la démocratie leurs méfaits en les sanctionnant.
Ils, ce sont ceux qui veulent s'imposer à nous comme nos dirigeants en voulant nous indiquer la voie à suivre et qui ne peuvent pas l'être. Leurs passés les discréditent.
Ce passé récent est encore frais dans nos mémoires. Elle est proche de nous du point de vue historique. Le plus récent date de 2011/2012.
Souvenons-nous de leur position face au 3ème mandat et la succession monarchique qui a vu ces soit disant dirigeants, fouler aux pieds les éléments élémentaires de la démocratie, bafouer ses principes, tenter de contourner la souveraineté populaire par le ‘ticket présidentiel‘.
Tous se souviennent des éléments tragiques qui ont précédé les élections présidentielles de 2012. Seules la volonté et la détermination des populations nous en ont sorti. On sait alors jusqu'où ces soit disant dirigeants sont prêts à aller pour leurs ambitions et nous ne sommes pas prêts à cautionner ce genre de pratique et avons indiqué et ce depuis très longtemps et en particulier en 2012 que nous n'accepterons plus jamais que des charlatans politiques puisse soumettre la démocratie à leurs ambitions et lui tordre le coup à chaque fois de besoin.
Ceux qui étaient derrière les barreaux en 2011, défendant la constitution, se souviennent encore de qui leurs faisaient face.
Alors à ceux-là, relégués par l'alternance de 2012 au rang de nains politiques, sans liens avec les populations cherchent à créer une situation de confusion en faisant l'amalgame et en cherchant à déformer la réalité à se créer une opportunité de réexister, en vain.
Ils ne sont pas fondés à nous appeler à la Défense de la démocratie. Ils en sont discrédités et laissons-les dans leurs situations de reliques du passé qui cherchent à se rappeler à notre bon souvenir.
Il n'y pas qu'eux. C'est vrai qu'il n'était pas devant les barricades de 2011 et on en ignore les raisons, aujourd'hui encore. Sa dernière responsabilité connue se situe entre 2000 et 2004, de directeur de cabinet à Premier ministre. Ce que nous pouvons retenir de cette période comme fait marquant et qui restera encore gravé dans nos mémoires pour longtemps, c'est son rapport à la démocratie.
La démocratie se nourrit de la souveraineté populaire qui la renforce. La souveraineté populaire en constitue l'épine dorsale et sans souveraineté populaire, on ne peut parler de démocratie.
Qui s'attaque à souveraineté populaire bafoue la démocratie. Et c'est ce qu'il a fait.
N'oublions jamais le cri de cœur de l'ancien Président Me Wade qui en 2004, dénonçait l'existence d'une "dualité de pouvoir au sommet de l'état". Il s'agissait d'une tentative de quelqu'un qui n'était pas dépositaire de la souveraineté populaire à déposséder celui qui en était le dépositaire en vue d'exercer un pouvoir qui ne lui était pas confié.
Ce qu'on retiendra comme dernier fait historique connu de cet ancien Premier ministre c'est cette tentative de ramener notre pays à l'Antiquité et de tenter de le soumettre à ses ambitions.
Alors, lui aussi est-il fondé à nous appeler à défendre la démocratie ?
Je laisse le soin aux populations d'y répondre.
C'est une certitude, les populations sénégalaises ne laisseront plus leur République menacée et ses institutions galvaudées. Plus jamais. Et c'est pourquoi j'ai la conviction qu'elles ne suivront pas certains appels tendant à instaurer un climat de tension et de désunion. Comme elles l'ont montré par le passé, elles défendront la démocratie dans tous les sens. Hier c'était derrière les barricades, face aux tenants du pouvoir et aujourd'hui à côté du pouvoir, leur pouvoir. Celui qui émane de leur volonté.
À ceux qui étaient hier à nos côtés dans les combats pour la démocratie et qui semblent aujourd'hui, désabusés, et qui cherchent à exister en s'accrochant à une perspective que cherche à ouvrir les tenants de l'ancien pouvoir à se ressaisir, s'amender et ainsi retourner dans le camp de la démocratie, car c'est leur place. Ils sont aussi bénéficiaires que nous des retombées du combat pour la démocratie. Ce n'était pas pour se retrouver aux côtés de ceux qu'ils ont combattu hier en défenseurs de la démocratie et être leurs lieutenants dans la déstabilisation du pouvoir que vous avez contribué à installer et, à raison.
Rien n'est parfait dans la vie et rien n'est facile non plus. Et ce n'est pas en une décade que l'on reconstruit un pays sucé par des dizaines d'années de prévarication et de mal gouvernance ou rien de significatif pouvant aider à avancer dans le développement n'a été fait. Aucune infrastructure significative, rien dans la santé, dans l'éducation, le développement territorial, la création de conditions pour l'emploi, le retard dans le domaine du genre et pour l'économie, la dernière initiative connue date de 1979 avec feu Babacar Bâ qui a tenté par le biais d'un accompagnement de la défunte Bnds à créer les conditions d'un développement d'un affairisme national vite étouffé par la politique de soumission de l'époque.
Personne n'ignore que ce qui traverse le pays n'épargne pas son gouvernement. Ce serait naïf de penser que le gouvernement est isolé de la réalité nationale et épargné de ses convulsions.
Les intérêts contradictoires qui s'affrontent quotidiennement et les rapports de force qui en résultent influencent les choix et orientations du gouvernement. Et c'est ainsi et c'est valable pour tous les pays. Nos vaillantes populations doivent être accompagnées pour instaurer un rapport en leur faveur et ainsi peser sur les cours politiques nationaux. C'est de notre responsabilité, nous qui avons été avec elles, du pouvoir actuel comme de la partie de l'opposition co-propriétaire de la victoire de 2012, actuellement désorientée de le faire.
Vous n'avez rien à faire avec eux , vous n'êtes pas à votre place et vous risquez d'être au service de ceux qui veulent soumettre la démocratie à leurs ambitions. Refusez-le !
Mahmoud Saleh
24 Commentaires
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En Avril, 2018 (17:04 PM)Pro
En Avril, 2018 (17:04 PM)Pro
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En Avril, 2018 (17:04 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:18 PM)Anonyme
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En Avril, 2018 (17:49 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:49 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (17:57 PM)Felicitations
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En Avril, 2018 (18:09 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (18:33 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:04 PM)Anonyme
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En Avril, 2018 (19:04 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (19:04 PM)Anonyme
En Avril, 2018 (20:04 PM)Oumar Ngalla Ciss
En Avril, 2018 (20:30 PM)DEPUIS QUE MR MACKY SALL EST AU POUVOIR, NOTRE DEMOCRATIE EST A TERRE.
Le Président Macky Sall a réussi la prouesse de reléguer au dernier plan le Sénégal qui, jusqu’ici était considéré comme la vitrine de la démocratie africaine. Cela, les sénégalais l’ont compris. Ce que les sénégalais ont moins bien compris est que, comment Mr Macky Sall, jeune Président né après les indépendances, élu à plus de 65% sur la base d’acquis démocratiques que le peuple sénégalais a obtenus de hautes luttes, a plongé le Sénégal dans une telle dictature durant ces cinq dernières années ?
La réponse à ce questionnement est très simple : Mr Macky Sall est un trotskiste au pouvoir.
En effet, Mr Macky Sall n’est pas un libéral.
C’est par la grâce d’une infiltration que Mr Macky Sall a été accueilli par les libéraux. Suite à un complot, il devient le numéro deux du régime libéral et accède au pouvoir à la suite d’évènements sociaux favorables à son ascension.
Mr Mcky Sall n’est pas un libéral.
Les sénégalais attendaient de lui un renforcement des libertés, un renforcement du dialogue politique et social pour élargir et consolider la stabilité et l’apaisement que le Sénégal a toujours connus.
Les sénégalais attendaient de lui qu’il travaillât à favoriser l’éclosion des talents qui dorment en chaque sénégalais et mettre ces talents au service de la Nation pour l’épanouissement des populations.
Les sénégalais attendaient de lui une préservation des richesses de notre pays ou à la limite une redistribution équitable de celles-ci.
A quoi avons-nous assisté depuis l’arrivée de Mr Mcky Sall au pouvoir ?
Dès son arrivée au pouvoir, le Président Macky Sall s’est entouré de socialisants et de communisants. Se souvenant de la théorie d’une certaine dictature, Mr Macky Sall exerce sans pitié la dictature du clan. Objectif : un deuxième mandat à tout prix.
Il foule du pied la Constitution ainsi que l’ensemble des acquis démocratiques et se prépare à tailler un code électoral sur mesure par un système de parrainage. Quant au processus électoral, il sélectionne les cartes, retient les cartes et procède à une distribution de celles-ci en rapport aux localités qui lui sont favorables ou défavorables. Voilà le résultat que nous sert le ministre de l’intérieur de Mr Macky Sall : engloutir Cinquante Deux (52) Milliards pour aboutir à un fichier électoral où près de 50 % des inscrits ne peuvent pas se retrouver. Un sabotage indigne de quelqu’un qui prétend servir la République.
Ce qui se passe actuellement au niveau du fichier électoral est tout simplement un SCANDALE jamais vécu au Sénégal. Et les affidés du régime continuent à crier malhonnêtement qu’au Sénégal, on ne peut plus voler des élections.
Il faut rappeler que contrairement à ce que ces gens véhiculent, Abdoulaye Wade avait mis en place un ministère en charge des élections. Pourquoi donc ce consensus du peuple sénégalais qu’Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont respecté, Macky Sall ne le respecterait pas ?
Il s’approprie les richesses du pays, lui et son clan. Il utilise la justice, en fait son bâton pour museler l’expression populaire et éliminer les talents qui veulent compétir à la gestion du pays. Il utilise les forces de l’ordre pour brimer les manifestants alors qu’elles auraient dû les encadrer. Un autre parlerait des « forces du désordre ».
Mr Macky Sall qui a toujours fait dans la force et l’illégalité, même en tant que simple électeur, doit se ressaisir et se souvenir que dans le pays de Seydi Hadj Malick SY, de Serigne Touba, de Limamoulaye, de Boucounta, de Cheikh Ibrahim Niasse, sa dictature ne pourra prospérer puisque le peuple fera face. VIVE LE SENEGAL
OUMAR NGALLA CISS
RESPONABLE REWMI
Anonyme
En Avril, 2018 (20:37 PM)ET LES FAITS DE CE REGIME NOUS FONT REGRETER CEUX QUE TU CRITIQUES
VIVE IDY EN BAS LA DICTATURE ET CETTE BANDE DE CORROMPUE DONT VOUS FAITES PARTI DIEU CONNAT TOUT ENTEND TOUT ....
Anonyme
En Avril, 2018 (08:04 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:04 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:04 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:04 AM)Anonyme
En Avril, 2018 (08:04 AM)Participer à la Discussion