“ De nombreux responsables, tant en Afrique que dans d’autres continents, sont maintenant d’accord que l’accroissement des échanges commerciaux est essentiel pour stimuler la croissance économique en Afrique et y réduire la pauvreté ”. Cette déclaration de M. Karan Bathia, le représentant adjoint des États-Unis pour le commerce extérieur, a été prononcé lors de la réunion des ministres du Commerce de l’Union africaine, le 14 avril dernier à Nairobi (Kenya). Mieux, a-t-il souligné, ce consensus se traduit dans les travaux de l’Union africaine, du Nouveau partenariat pour le Développement de l’Afrique (Nepad), du Groupe des Huit (G8) et des négociations de l’Organisation Mondiale du Commerce (Omc), connue sous le nom de cycle de Doha. Aussi, appelle-t-il, à en tirer le maximum de profits pour des résultats probants du cycle de Doha qui offrira, à son avis, de nouvelles possibilités à l’Afrique, en aidant ses pays à entreprendre des réformes idoines et à se doter de moyens sur le plan commercial pour exploiter les possibilités qui s’offrent à eux. “ L’aboutissement des négociations de Doha dont l’objectif est la libéralisation du commerce, constituerait un grand avantage pour les pays africains qui pourraient ainsi se servir du commerce pour stimuler le développement et s’attaquer à la pauvreté ”, soutient Karan Bathia, assurant que ce serait la meilleure occasion pour les États-Unis, l’Afrique et le reste du monde d’améliorer le bien-être de la population mondiale.
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