L’auteur Mariétou Mbaye dit "Ken Bugul" a invité, lundi, à mettre l’accent sur la lecture pour promouvoir le livre.
"Quand on parle du livre, c’est un objet, on doit parler de la lecture qui dynamise l’objet. Il faut surtout mettre l’accent sur la lecture. Pace que le livre existe, mais il n’est pas parfois accessible, (…)", souligne-t-elle lors de la célébration de la Journée du livre et du droit d’auteur à la Maison d’arrêt pour femmes (MAF) de Liberté 6.
Pour elle, c’est important de parler de la Journée mondiale du livre. Mais, ’je veux que l’on insiste sur la lecture, comment promouvoir la lecture, comment rendre accessible cet objet qu’est le livre aux autres qu’ils soient éduqués ou non en utilisant plusieurs canaux, des débats, des rencontres régulières avec les auteurs, etc.".
Le livre, dit-elle, "permet d’accéder au savoir, à notre culture" et dans le cas des pensionnaires de la MAF de Liberté 6, "il va leur permettre de voyager".
"Puisqu’on dit lire, c’est voyager, quand on voyage, forcément quand on est enfermé, on sort. C’est la connaissance qui fait sortir, l’esprit fait échapper à n’importe quel enfermement, dans la solitude, on voyage", estime Ken Bugul.
Selon elle, "en lisant, on est confronté à des histoires qui peuvent plus ou moins ressembler aux nôtres ou des personnages qui nous ressemblent parfois".
L’auteur du roman "Aller et retour" 2014) édité par "Athéna", rappelle l’importance de la lecture qui selon elle, "ouvre des portes, illumine, donne de l’espoir et une autre perception du monde".
Mariétou Mbaye qui a vécu pendant 26 ans à l’étranger, est de retour dans son pays depuis quelques années. Elle signe ses ouvrages sous le pseudonyme de Ken Bugul qui signifie, en wolof, "personne n’en veut".
Elle a publié de nombreux ouvrages dont le plus connu est "Le baobab fou" sorti en 1982 par les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (NEAS) et réédité par Présence Africaine.
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Anonyme
En Avril, 2018 (09:01 AM)Participer à la Discussion