Des artistes du Sénégal, de la Mauritanie, du Mali et de la Guinée ont uni leurs voix pour promouvoir la concorde dans la sous-région. Ils ont organisé une rencontre avec la presse, ce jeudi 23 mars, à la salle de conférence du CICAD, pour faire part de leur projet.
Et si la mélodie pouvait servir à éradiquer les conflits liés à l’eau. C’est le défi que s’est lancé l’initiative « Voix du fleuve, voix de la paix ». Ce projet, porté par le chanteur sénégalais Baaba Maal, comporte de nombreuses activités avec comme point focal : la musique. A cet effet, des artistes de renom ont été mobilisés. Baaba Maal (Sénégal), Daaraj Family (Sénégal), Fatoumata Diawara (Mali), Noura Mint Seymali (Mauritanie), Sékou Kouyaté (Guinée) et Noumoucounda (Sénégal) sont les 6 personnalités participant à ce projet qui, bien au-delà d’avoir la musique en commun, partagent le même cours d’eau à savoir : le fleuve Sénégal. Ces ténors de la musique ont, d’ailleurs, produit une œuvre musicale collaborative de 6 titres portant le même nom que celui du projet, « Voix du fleuve, voix de la paix » où chacun d’entre eux a interprété un morceau.
« Nous avons notre mot à dire, nous avons notre participation à apporter et nous voulons accompagner tout processus de développement et d’acquisition de paix sur ce continent et dans le monde entier », fait savoir Baaba Maal. Le leader du Daande Lenol voit en la musique « une composante essentielle pour la marche du monde vers l’épanouissement, vers la paix durable, vers le développement ».
Auteur du titre épilogue de cette œuvre musicale, le groupe Daaraj Family a dit vouloir utiliser le pouvoir de cohésion de la musique pour une noble cause. « Notre volonté était de fédérer tous ces artistes de renoms qui ont une influence dans leurs sociétés afin d’inciter les populations à se pencher sur les questions relatives à l’eau », a évoqué Faada Freddy. Pour son compère de longue date, Ndongo D, cette entreprise musicale a une symbolique beaucoup plus profonde : « ce projet va au-delà d’une simple composition musicale. Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est d’abord cette vision qu’on a qui va au-delà des concepts politiques. Les artistes ont une sensibilité beaucoup plus humaniste. Sur ce projet, chaque artiste à donné son maximum ».
Cet album n’est qu’une des composantes des actions entreprises par le projet « Voix du fleuve, voix de la paix ». Le festival à Sahel ouvert, qui s’est déroulé du 25 au 27 février dernier à Mboumba, a profité de l’attractivité des artistes musiciens invités pour mettre en place des cadres d’échanges avec les populations riveraines du fleuve Sénégal. Objectif : « faire émerger un plaidoyer local et une nouvelle grille de lecture des projets à forte valeur intégrative et équitable des intérêts locaux, en particulier ceux des femmes et des jeunes ». Une collecte que les organisateurs comptent restituer tout le long du 9e forum mondial de l’eau dans le but de faire entendre les revendications de ces peuples auprès des décideurs.
Et si la mélodie pouvait servir à éradiquer les conflits liés à l’eau. C’est le défi que s’est lancé l’initiative « Voix du fleuve, voix de la paix ». Ce projet, porté par le chanteur sénégalais Baaba Maal, comporte de nombreuses activités avec comme point focal : la musique. A cet effet, des artistes de renom ont été mobilisés. Baaba Maal (Sénégal), Daaraj Family (Sénégal), Fatoumata Diawara (Mali), Noura Mint Seymali (Mauritanie), Sékou Kouyaté (Guinée) et Noumoucounda (Sénégal) sont les 6 personnalités participant à ce projet qui, bien au-delà d’avoir la musique en commun, partagent le même cours d’eau à savoir : le fleuve Sénégal. Ces ténors de la musique ont, d’ailleurs, produit une œuvre musicale collaborative de 6 titres portant le même nom que celui du projet, « Voix du fleuve, voix de la paix » où chacun d’entre eux a interprété un morceau.
« Nous avons notre mot à dire, nous avons notre participation à apporter et nous voulons accompagner tout processus de développement et d’acquisition de paix sur ce continent et dans le monde entier », fait savoir Baaba Maal. Le leader du Daande Lenol voit en la musique « une composante essentielle pour la marche du monde vers l’épanouissement, vers la paix durable, vers le développement ».
Auteur du titre épilogue de cette œuvre musicale, le groupe Daaraj Family a dit vouloir utiliser le pouvoir de cohésion de la musique pour une noble cause. « Notre volonté était de fédérer tous ces artistes de renoms qui ont une influence dans leurs sociétés afin d’inciter les populations à se pencher sur les questions relatives à l’eau », a évoqué Faada Freddy. Pour son compère de longue date, Ndongo D, cette entreprise musicale a une symbolique beaucoup plus profonde : « ce projet va au-delà d’une simple composition musicale. Ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est d’abord cette vision qu’on a qui va au-delà des concepts politiques. Les artistes ont une sensibilité beaucoup plus humaniste. Sur ce projet, chaque artiste à donné son maximum ».
Cet album n’est qu’une des composantes des actions entreprises par le projet « Voix du fleuve, voix de la paix ». Le festival à Sahel ouvert, qui s’est déroulé du 25 au 27 février dernier à Mboumba, a profité de l’attractivité des artistes musiciens invités pour mettre en place des cadres d’échanges avec les populations riveraines du fleuve Sénégal. Objectif : « faire émerger un plaidoyer local et une nouvelle grille de lecture des projets à forte valeur intégrative et équitable des intérêts locaux, en particulier ceux des femmes et des jeunes ». Une collecte que les organisateurs comptent restituer tout le long du 9e forum mondial de l’eau dans le but de faire entendre les revendications de ces peuples auprès des décideurs.
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