L’appropriation de la Stratégie nationale de bonne gouvernance (SNBG) nécessite la formation et la sensibilisation des citoyens, a indiqué mercredi Abdou Latif Coulibaly, ministre sénégalais de la Promotion de la bonne Gouvernance.
M. Coulibaly s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour) lors du lancement officiel des travaux de l’atelier de trois jours sur l’élaboration de la SNBG, à l’initiative de son département, appuyé par le programme ‘’Gouvernance et paix’’ de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
‘’Nous allons en faire en sorte que la sensibilisation et la formation citoyennes nous permettent de réussir ce qu’on appelle l’appropriation citoyenne de la bonne gouvernance’’, a-t-il déclaré.
‘’Cette appropriation n’a de sens que dans la seule mesure où le citoyen de n’importe quelle localité au Sénégal puisse dire à un élu local ou à un représentant de l’autorité publique que la conduite de l’action, telle qu’elle a été engagée, aurait pu être plus efficace et plus efficience si elle était posée dans telle perspective’’, a déclaré M. Coulibaly.
L’atelier vise à créer les conditions d’un partage et d’une réflexion féconde, pour donner un contenu approprié à la nouvelle orientation en matière de gouvernance. Ainsi, précise-t-on, l’objectif est d’élaborer un document de stratégie qui sert de cadre de référence à la mise en œuvre des initiatives en matière de promotion de la bonne gouvernance.
‘’Le chef de l’Etat (Macky Sall) a mis en place le département de la Promotion de la Bonne gouvernance. Quand nous sommes arrivés, nous avons dit qu’il était important, en accord avec le président de la République et du Premier ministre, de définir un document de stratégie nationale de gouvernance qui devrait définir des axes stratégiques’’, a rappelé le ministre.
Selon lui, ce document devrait déterminer des actions précises à conduire dans le cadre de la mise en œuvre de ce département et de mettre en place un échéancier de travail qui était corrélé à la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES), mais également avec le mandat en cours.
Ancien journaliste d’investigation, Abdou Latif Coulibaly a dit que ses services avaient ajouté dans les axes des stratégiques supplémentaires, en insistant particulièrement sur la gouvernance économique et financière, mais également sur la conduite de la modernisation de l’Administration publique.
Ministre et porte-parole du Gouvernement, M. Coulibaly a signalé une dimension relative à la reddition des comptes, soutenant que la pertinence de ce point réside ‘’dans la seule mesure où les citoyens, qui sont concernés au premier chef, ont la capacité de s’approprier cette notion et de travailler à la rendre opérationnelle et efficace dans la conduite de l’action publique’’.
Pour l’Etat du Sénégal, L’élaboration du Programme national de bonne gouvernance (PNBG), lancé en 2003 et réactualisé en 2007, a constitué le cadre global dans lequel s’insèrent diverses actions pour la promotion de la bonne gouvernance articulée autour de la Stratégie nationale de réduction de la pauvreté (SNRP).
Michelle Barrett, un responsable de l’USAID-Sénégal, a signalé que la création d’un ministère dédié à la promotion de la bonne gouvernance est une forme de réponse au besoin pressant de renforcement de la performance de l’Administration sénégalaise et de l’information du citoyen.
‘’Le Sénégal est dans un tournant de sa gouvernance démocratique et économique. Après les succès enregistrés à l’occasion de la dernière élection présidentielle et des élections législatives de 2012, la promotion de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des affaires publiques se présente comme un des grands défis de la nouvelle ère de gouvernance’’, a insisté Mme Barrett.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international estiment que le coût de la mauvaise gouvernance et de la corruption représente, chaque année, entre 3 et 5% du produit intérieur brut (PIB) mondial et que le coût des pots de vin représente, à lui seul, un trillion de dollar par, soit l’équivalent du PIB annuel de l’ensemble du continent africain, a révélé Jean-Pierre Sacaze, chef de la Section économique, commerce et gouvernance à la Délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal.
3 Commentaires
Xeme
En Février, 2013 (20:01 PM)Sangomarien
En Février, 2013 (20:06 PM)ou ces declarations de Latif Coulibaly , car j 'y decele pleins d'incoherences semantiques ,
et de lacunes litteraires . Ce ministre est tout simplement nul , et c'est sans aucune mechancete
que le le dis , certes ...! Depenser les maigres deniers du pays , pour payer le salaire , de tels
gens , pour venir nous pondre des conneries , a chaque occasion donnee , est une aberration et
une perte des biens publics . Rien qu'en lisant ses discours , je peux mesurer le degre d'intoxication,
qui a ete inflige au peuple senegalais , par certains journalistes calomniateurs , mesquins , et nuls !
Informer , n'est certes pas villipender , et inventer des mensonges !...WASSALAM...a...tous..au pays...!
NB....Je suis un scientifique , neanmoins , je pense savoir estimer la clarte d'un discours , ou la cohesion
d'idees avancees , dans un language simple, limpide , et bien dit ..., sans ostentation ...!
Pepes
En Mars, 2013 (20:23 PM)Participer à la Discussion