Le gouvernement a évalué mardi les besoins d’"investissements prioritaires" de la région de Sédhiou (sud) à 187 milliards 467 millions de francs CFA et a identifié 95 projets à mettre en œuvre dans cette collectivité locale.
Quatre-vingt quinze projets concernant plusieurs secteurs doivent être réalisés dans cette région durant "la période 2015-2018, pour une enveloppe globale de 187 milliards 467 millions", a indiqué le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly.
S’exprimant à la fin d’un conseil interministériel consacré à cette collectivité locale, M. Coulibaly a précisé que l’Etat va assurer le financement des 64 milliards de francs CFA, le reste, soit 123 milliards 467 millions de francs, devant être fourni par les partenaires financiers du Sénégal.
L’agriculture, l’énergie, la santé et l’hydraulique font partie des domaines devant bénéficier de ces "investissements prioritaires", selon le secrétaire général du gouvernement.
Ces financements vont faciliter "la valorisation des potentialités" de la région de Sédhiou, notamment en matière d’agriculture, d’élevage et de "modernisation" de l'artisanat, a-t-il dit.
D’ici à 2018, le gouvernement et ses partenaires financiers vont travailler au "développement du tissu industriel", à "la valorisation des ressources forestières", à l’amélioration de "l’accès aux infrastructures de base, à la promotion de l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes", selon Abdou Latif Coulibaly.
Ils vont aussi "donner une forte impulsion aux secteurs productifs et renforcer les activités de formation et d’encadrement des jeunes et des femmes, pour stimuler la création massive d’emplois et de richesses, dans la région" de Sédhiou, a-t-il ajouté.
Plusieurs ministres, des agents de l’administration territoriale, des élus locaux, des autorités religieuses et coutumières ont participé au conseil interministériel, qui s’est tenu dans la commune de Sédhiou.
Cette réunion a eu lieu en prélude du conseil des ministres que va présider le président Macky Sall, dans la même ville, mercredi.
Il reste "beaucoup à faire" pour la région de Sédhiou, a dit le Premier ministre Mahammed Dionne, à la fin du conseil interministériel. "Sédhiou a les potentialités pour arriver à l’émergence", a-t-il ajouté.
L’enclavement et le manque d’infrastructures sont les principales difficultés de cette région, selon le chef du gouvernement.
ASB/BHC/ESF
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En Février, 2015 (19:08 PM)Participer à la Discussion