Considérant que les rebelles se battent désormais pour le développement économique de la zone, le collectif des cadres casamançais préconise un Plan Marshall avec plus de cent milliards de francs par an pour sortir la région de la pauvreté. Il demande également l’abandon des poursuites contre Salif Sadio et sa bande pour faciliter des négociations.
Le chef de l’Etat s’est personnellement impliqué pour le retour de la
paix en Casamance, selon son ministre des Forces armées que nous avons
joint par téléphone. «Le président Macky Sall a pris les choses en
main», se contente de déclarer Augustin Tine. Une implication saluée par
les cadres casamançais qui doutaient de la volonté du précédent pouvoir
de régler ce conflit. Des cadres qui, aujourd’hui, attendent beaucoup
de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Abdoul
Mbaye. Mais, selon Atab Bodian, ce conflit est complexe dans ses
déterminants politiques, économiques, géographiques, historiques,
sociaux et culturels. Toutefois, il espère, avec le changement de
régime, une résolution définitive de cette guerre. «Actuellement, il y a
une forte aspiration de la population civile, d’une part et du
gouvernement, d’autre part à la paix», souligne le conseiller du
Collectif qui encourage la concrétisation des initiatives de paix. Déjà,
dit-il, dans le passé, il y a eu des tentatives pour un retour de la
paix. Et d’après lui, la main tendue des trois dirigeants du maquis, qui
ont répondu favorablement à l’appel du président de la République, est
une avancée encourageante. Autre signe de bonne volonté de la part du
maquis : l’acceptation de toutes les tendances de la médiation de la
communauté de Sant Egidio, se réjouit encore notre interlocuteur.
Au plan national, le maquis a également choisi des personnalités
religieuses. Il s’agit du Cardinal Adrien Sarr et de l’Iman de Bignona,
Fansou Bodian, qui sont en train de mener des démarches avec un
«résultat encourageant». Eu égard à cette «volonté manifestée» du
maquis, Pierre Goudiaby Atépa et ses camarades demandent à l’Etat du
Sénégal d’abandonner les poursuites lancées à l’encontre de Salif Sadio
et des autres maquisards. Car, en croire Atab Bodian, le chef rebelle et
ses hommes seraient dans de bonnes dispositions pour négocier. En
outre, ces cadres casamançais préconisent une rencontre des trois chefs
d’Etat du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau pour définir une
stratégie de collaboration. Le ministre des Affaires étrangères, Alioune
Badara Cissé, qui présentait le 24 juillet dernier le bilan des jours
de la diplomatie sénégalaise sous le président Macky Sall, disait
vouloir impliquer les pays limitrophes pour un retour de la paix. Mais
avec les relations diplomatiques tendues entre le Sénégal et la Gambie à
cause de l’exécution de deux prisonniers sénégalais par le régime de
Yaya Jammeh, cette piste semble bien compromise. Par ailleurs, «dans une
démarche inclusive», le collectif des cadres casamançais appelle à une
rencontre de toutes les composantes du Mfdc avec les leaders d’opinion,
la société civile, etc. «Ces rencontres devront être des moments de
fructueux échanges. Elles devront aussi permettre de faire le point sur
les aspirations profondes des uns et des autres et d’arrêter un agenda
commun», indique Atab Bodian.
Cent milliards par an pour sortir de la pauvreté
Au niveau du collectif des cadres casamançais, on estime que ce
conflit est lié à la pauvreté de la région. Atab Bodian pense que les
indépendantistes ont compris que ce qu’ils demandent n’aboutira jamais.
C’est pourquoi, selon lui, ils luttent pour le développement de la
région. Aussi, les cadres préconisent la mise en œuvre d’un programme de
développement à fort impact économique. «Les populations de la
Casamance, fatiguées d’une crise qui perdure, souhaitent que leur région
bénéficie d’un programme spécial et en urgence. Une sorte de Plan
Marshall devra être élaboré qui permettra à la Casamance de jouer
pleinement son rôle de poumon économique du Sénégal, mais aussi de la
sous-région», souhaite Atab Bodian, plaidant pour une «discrimination
économique positive» en faveur du sud. «Au cours des dix prochaines
années, la Casamance a besoin, pour sa reconstruction, d’investissements
lourds dans tous les secteurs, à hauteur d’au moins cent milliards par
an», poursuit-il.
Pour son désenclavement terrestre, les cadres de la Casamance
conseillent la construction d’une autoroute de contournement de la
Gambie et un pont sur le fleuve Gambie. D’ailleurs, un accord allant
dans ce sens a été signé entre les ministres des Affaires étrangères des
deux pays, il y a peu de temps. Mais cet ambitieux projet, qui allait
rompre l’enclavement du sud du pays, risque de tomber à l’eau avec la
tension qui règne entre le Sénégal et la Gambie. Certains observateurs
soupçonnent même le président Yaya Jammeh de vouloir saborder ce projet.
Et pour cause, ce projet serait préjudiciable pour l’économie gambienne
qui est largement tributaire du transit des Sénégalais et de leurs
marchandises dans ce pays frontalier. Au plan maritime, les camarades de
Atépa réclament un deuxième bateau pour passagers et l’acquisition d’un
autre pour le fret. Les cadres casamançais sollicitent également
l’exploitation d’aéroglisseur pour assurer les liaisons quotidiennes.
Enfin, sur le plan aérien, ils veulent la réduction du prix du billet
qui coûte plus de cent mille francs «pour seulement quarante-cinq
minutes de voyage». Mais également l’augmentation des rotations et
surtout la construction de l’aéroport de Tobor. «Toutes ces réalisations
qui engendreront des emplois et de la richesse pourraient convaincre
les rebelles de déposer les armes et donc de mettre fin à ce conflit
vieux de plus vingt ans», estime Atab Bodian.
DESARMEMENT, DEMOBILISATION ET REINSERTION (DDR) : La stratégie de sortie de crise du colonel Abdou Fabouré
Le colonel Abdou Fabouré a mené des projets de négociations, de
désarmement-démobilisation et de réinsertion en Afrique centrale de 2005
à 2007 avec succès. Il propose de mettre son expérience au service du
pays. Il vient à ce propos d’élaborer un projet de sortie de crise sur
cinq ans pour un coût d’environ huit milliards de nos francs.
Ce projet dénommé «Paix définitive en Casamance» a été présenté à
la presse, ce mercredi. Elaboré par le colonel Abdou Fabouré du cabinet
Epistémè, ce projet peut mettre fin à la crise, selon son concepteur,
qui le décline en deux phases. La première est basée sur la
communication et la sensibilisation. Et elle consiste à rechercher un
changement de comportements des acteurs (les combattants, les
populations dans les zones de combat et les membres des forces de
sécurité) impliqués dans le conflit. «Le message qui sera transmis
cherchera non pas à convaincre de la nécessité de la paix, mais plutôt à
faire opérer une mutation psychologique interne chez tous les acteurs.
Ledit message va aider les différents acteurs à découvrir le côté
néfaste d’une crise armée», soutient le colonel Abdou Fabouré.
Ce dernier qui a, à son actif, un projet de négociations et
désarmement-démobilisation et réinsertion des éléments de six groupes
armés Ituri (Bunia) en République démocratique du Congo en 2005, estime
que les principaux messages à atteindre sont l’instauration dans les
mentalités d’un agenda pour la paix et le développement. Mais aussi,
poursuit-il, l’adoption des comportements et attitudes favorables à la
paix dans la région et la création d’une atmosphère propice au pardon et
à la réconciliation. Cela, afin de faciliter les négociations entre le
gouvernement et tous les acteurs impliqués dans le conflit, dit-il. La
deuxième phase du projet comprend trois composantes : Démobilisation,
désarmement et réinsertion (Ddr). L’auteur du projet veut que chaque
phase soit mise à profit pour la promotion des conditions favorables à
la sécurité humaine, et nécessairement au développement socio-économique
de la région, notamment le relèvement des indicateurs de croissance.
Le projet, d’un coût global d’environ huit milliards de francs Cfa
et d’une durée de cinq ans, devrait favoriser le retour de la paix,
selon le colonel Fabouré. Qui estime que la paix n’a pas de prix. «Les
résultats obtenus dans plusieurs pays quant à la fiabilité de la méthode
nous autorisent à dire que les objectifs fixés pour la résolution de la
crise seront atteints dans les meilleurs délais», prédit-il. A l’en
croire, les contacts et les enquêtes, menés auprès des différents
responsables de groupes armés, mettent en évidence les facteurs
favorables à la forte adhésion des populations autour de l’idée d’une
paix définitive. Mais aussi, ajoute le colonel, la ferme volonté de la
grande majorité des composants du Mfdc à aller à la table des
négociations avec l’Etat du Sénégal.
En outre, le colonel, qui estime le nombre de rebelles à cinq
mille, préconise l’intégration dans l’armée et dans les corps
paramilitaires de 30 % des combattants, le désarmement et la
démobilisation des autres. «Avec évidemment un accompagnement pour leur
réintégration dans la vie civile, comme cela a été le cas en Sierra
Léone, au Libéria et en Côte d’Ivoire», conseille le colonel Fabouré. Ce
dernier a supervisé, en 2006, le projet Appui au secteur sécuritaire
avec la réhabilitation de plusieurs centres de brassage au profit des
Forces armées congolaises (Fardc) en province orientale (Kisangani) et
au Sud-Kivu (Bukavu). En 2007, il a coordonné le programme de
désarmement-démobilisation et réinsertion (Crk) des Maï Maï au Katanga
en Rd Congo.
LA SOLUTION DE L’EGLISE : Des négociations entre les deux camps
Le nouvel Evêque de Ziguinchor, Paul Abel Mamba, considère qu’il
n’y a pas de solution miracle au conflit. «Il faut aller petit à petit,
en faisant en sorte que les acteurs du conflit puissent se parler»,
préconise Paul Abel Mamba. Et même s’il précise que l’Eglise du Sénégal
ne veut pas «s’inscrire dans une logique de messie», le religieux note,
cependant, qu’elle a mis en place un comité local de dialogue et de
recherche de la paix. Le but, selon lui, est de fédérer les efforts de
toutes les bonnes volontés pour le retour de la paix. «Ce sont les gens
qui sont en conflit que nous voulons amener à la table des négociations
et à des pourparlers pour que, progressivement, chacun fasse des
concessions et qu’on puisse aboutir à la paix», déclare le nouvel Evêque
de Ziguinchor. «Du côté du gouvernement, également, nous œuvrons pour
une volonté politique et des actions qui vont avec. Car, la paix passe
par une véritable volonté politique», conclut Paul Abel Mamba.
38 Commentaires
Réalité
En Septembre, 2012 (14:25 PM)True
En Septembre, 2012 (14:27 PM)Dpm Finance
En Septembre, 2012 (14:28 PM)Amatteur de vin, de cochon et de grosses fesses.
L'etat doit les ignorer, ils se sont enrichis sous WADE
Nix
En Septembre, 2012 (14:39 PM)Diop
En Septembre, 2012 (14:44 PM)Jef
En Septembre, 2012 (14:52 PM)Taup
En Septembre, 2012 (14:56 PM)Kanilai
En Septembre, 2012 (14:59 PM)Durant 15 ans Jammeh a pu liquider tous les officiers gambiens susceptibles et soupçonnées de prendre son pouvoir, plus de 100 soldats gambiens ont perdu la vie avec Jammeh. Jammeh dépend aujourd’hui exclusivement de la protection des rebelles de Salif Sadio pour conserver son pouvoir et a pu pendant ces années ethniciser son administration et ses institutions de sécurités avec ses parents la plus part émigres de la Casamance.
Voilà Jammeh l’homme sudiste a son œuvre. Les gambiens et les sénégalais l’ont compris tardivement et le Président Macky Sall himself est suffisamment briefé sur les oeuvres diaboliques Jammeh le FOU sanguinaire résident Banjul.
Chers compatriotes, a vous de juger le sort qu’on doit réserver a notre parent séparatiste née en Casamance et frère d’armes de Salif Sadio installe en terroriste officiel en Gambie a Kanilai précisément a (un) 1 km de la Casamance en temps que président régnant par les armes, la terreur et la peur.
Personne en Gambie ne sait qui est le père et la mère de Jammeh. La Dame Asombie Bojang qu’il présente comme sa mère ne l’est pas car aucun gambien a ce jour ne peut le confirmer.
Avec Jammeh, la fédération sénégambienne ne verra JAMAIS le jour et la paix en Casamance sera toujours un rêve lointain. Pour l’instant mettons une croix sur la construction du pont de Farafeni car Salif Sadio n’en veut pas. Voilà en vérité les raisons des derniers agissements de Jammeh avec les exécutions des neufs détenus dont deux sénégalais en guise de provocations pour la rupture des négociations avec le gouvernement du Sénégal. Nous avions envoyé le Ministre des Finances Amadou Kane avant les exécutions chez Jammeh en tant que voisin et parent, ce geste ne l’a point fait revenir sur sa folie car le maintien de son pouvoir dépend réellement des hommes de Salif Sadio qui l’a menacé de représailles s’il recule devant le Sénégal. Des lors quel est notre intérêt ? Laissez faire Salif Sadio le de facto décideur et son complice gambien dicter indirectement le sort des sénégambiens ? Cela Macky Sall doit le comprendre et agir en conséquence.
Ma Ko Wax
En Septembre, 2012 (15:04 PM)No peace, no stability, no investment! Period.
Et puis comment veulent-ils qu'on gaspille 100 milliards par an sur aucune base? Aucun plan d'investissement? Comment est-ce que ca va etre mis en oeuvre? Par qui? And what's their track record in implementing these types projects? Commencez par la paix si vous voulez sortir du "rat hole" dansl equel ces rebelles vous ont plonges depuis des decennies!
Leuz
En Septembre, 2012 (15:08 PM)Layemback
En Septembre, 2012 (15:14 PM)Fortes
En Septembre, 2012 (15:14 PM)CASAMANSA,VIVA SENEGAL...
Luc
En Septembre, 2012 (15:15 PM)Kanilai
En Septembre, 2012 (15:18 PM)1- Influencer la Politique Generale du PM et renflouer les poches des soit disants cadres de la Casamance.
2- Appaisez la tension sur sur Macky/Jammeh.
La PAIX est une volonte hors que cette volonte n'EXISTE pas chez les rebelles et leurs souteneurs.
32 ans de conflit ne se resoudra pas avec des paroles, des projets et de l'argent.
Nous savons TOUS ou se trouve le vrai mal dans cette CRISE, ce n'est pas en Guinee Bissau ni au Senegal, le vrai mal se trouve en Gambie ou un Fils de la Casamance est le president.
Yaya Jammeh a berner Abdou Diouf. Il a berner Abdoulaye Wade et veux maintenant contenir Macky Sall.
Macky Sall aura au plus 10 ans de regne au Senegal hors Yaya Jammeh sera toujours president en Gambie.
Yaya Jammeh s'est toujours tabler sur la duree des mandats des presidents senegalais pour les berner sachant que lui sera toujours au pouvoir pour continuer sa strategie d'obstantion de l'Independance de la Casamnace pour enfin rattacher cette dernier et creer la "Casagambie" Ceux qui connaissent Jammeh ne me dementirons JAMAIS.
A Macky de comprendre le jeux machiavelique de Jammeh pour mettre un TERME a son funestre dessein de destabilisation de la senegambie.
J'y reviendrai avec plus de details car seneweb me censure.
Salambaye
En Septembre, 2012 (15:24 PM)Kanilai
En Septembre, 2012 (15:25 PM)Chers compatriotes, a vous de juger le sort qu’on doit réserver a notre parent séparatiste née en Casamance et frère d’armes de Salif Sadio installe en terroriste officiel en Gambie a Kanilai précisément a (un) 1 km de la Casamance en temps que président régnant par les armes, la terreur et la peur.
Personne en Gambie ne sait qui est le père et la mère de Jammeh. La Dame Asombie Bojang qu’il présente comme sa mère ne l’est pas car aucun gambien a ce jour ne peut le confirmer.
Avec Jammeh, la fédération sénégambienne ne verra JAMAIS le jour et la paix en Casamance sera toujours un rêve lointain. Pour l’instant mettons une croix sur la construction du pont de Farafeni car Salif Sadio n’en veut pas. Voilà en vérité les raisons des derniers agissements de Jammeh avec les exécutions des neufs détenus dont deux sénégalais en guise de provocations pour la rupture des négociations avec le gouvernement du Sénégal. Nous avions envoyé le Ministre des Finances Amadou Kane avant les exécutions chez Jammeh en tant que voisin et parent, ce geste ne l’a point fait revenir sur sa folie car le maintien de son pouvoir dépend réellement des hommes de Salif Sadio qui l’a menacé de représailles s’il recule devant le Sénégal. Des lors quel est notre intérêt ? Laissez faire Salif Sadio le de facto décideur et son complice gambien dicter indirectement le sort des sénégambiens ? Cela Macky Sall doit le comprendre et agir en conséquence.
Fvf
En Septembre, 2012 (15:38 PM)Kanilai
En Septembre, 2012 (15:41 PM)1- C'est en effet les hommes de Salif Sadio qui assurent la securite personelle de Yaya Jammeh en Gambie et ce dernier n'en veut pas. Aussi simple que cela peut parraitre telle est la realite sur le terrain.
2- Jammeh a rejoint l'armee gambienne en 1984 uniquement pour mettre un terme sur la confederation senegambienne en 1983-1989 et actviver et soutenir la rebellion casamancaise. Lui meme l'a confirmer dans les medias gambiens en 1995. Nhrumah Saneh vient de le reconfirmer il y a 5 semaines dans le siteweb gambien de freedomnewspaper live.
3- Il existe un PACTE SECRET et SACREE entre ceux qui oeuvrent pour l'independance de la Casamnace d'ou qu'ils se trouvent et la trahison de cet PACTE est punit a MORT.
4- Vous n'avez entendu aucun cadre casamancais DENONCER les actes de Jammeh bien que Macky Sall a prit l'initiative d'envoyer un emmissaire en Gambie bien avant les executions, allez savoir pourquoi?
Laspalmas
En Septembre, 2012 (15:45 PM)Peuls,
En Septembre, 2012 (15:46 PM)X
En Septembre, 2012 (15:47 PM)Doff Bi
En Septembre, 2012 (15:50 PM)Afro
En Septembre, 2012 (15:51 PM)Vive La Paix
En Septembre, 2012 (15:55 PM)LE SENEGAL DOIT RENFORCER SON ARMEMENT AERIEN AVEC DES HELICOPTERES HAPPAS ET DE TRANSPORTS DE TROUPES POUR SECURISER TOUT LE SUD ET LE NORD DU PAYS....NOS DIAMBARS ONT BESOIN DES HELICOPTERES ULTRA MODERNE POUR CHASSER CES REBELLES JUSQU`EN GAMBIE
LA GARDE REPROCHEE DE YAYA JAMMEH IL Y´A DES REBELLES
Putine
En Septembre, 2012 (15:58 PM)Mane
En Septembre, 2012 (16:08 PM)Jokko
En Septembre, 2012 (16:24 PM)plaidant pour une «discrimination économique positive» en faveur du sud. «Au cours des dix prochaines années, la Casamance a besoin, pour sa reconstruction, d’investissements lourds dans tous les secteurs, à hauteur d’au moins cent milliards par an»
si vous voulez la paix déposez d'abord vos armes et négocions après
sinon moi je préconise a l'état un investissement d'armement sophistiqué de 100 millards par an durant 10 ans pour obtenir la paix par la force De 1981 a nos jours nous avons toujours négociés avec des bandits qui ne veulent rien comprendre Kou YAAROUWOUL DOU YOOR DARAA , KOU AMOUL TééGUIINE DOU TééGUYY DARAA
Ange
En Septembre, 2012 (16:47 PM)cent milliards pour la casamance lol combien pour dakar thies et autres
REBELLES REINDI LA CCCI KHAM
Casablanco
En Septembre, 2012 (17:20 PM)Laaay
En Septembre, 2012 (17:58 PM)And Ak Deug
En Septembre, 2012 (19:38 PM)Par ailleurs cela n'est pas suffisant,à mon humble avis,il faut créer des emplois par l'exploitation de ressources de la terre,l'agroalimentaire par exemple en montant des usines de transformation des différents produits.De plus deux lignes de TGV:1-Dakar-Tamba- Kolda - Ziguinchor par la route du Sud. 2-Dakar- Tamba- Kolda - Bignona par Diaroumé.Vous constaterez que duex capitales régionales TAMBA ET KOLDA seront des gares de triage et cela boostera l'économie de ces régions sans compter les HALTES qui feront vivre les villes choisies.
Tous les voyages en Europe se font par train donc pourquoi pas chez nous.
Macky pour faire mieux que wade doit développer le rail au Sud et au Nord sans oublier le Centre jusqu'à Linguère.
Rebelle
En Septembre, 2012 (19:43 PM)Mochalatthiee
En Septembre, 2012 (19:58 PM)Mmsrba
En Septembre, 2012 (20:24 PM)Lyns
En Septembre, 2012 (21:44 PM)Tocou
En Septembre, 2012 (23:14 PM)Kassana
En Septembre, 2012 (23:47 PM)Pour résoudre le conflit casamançais, nous devons nous poser la question de savoir: pourquoi des jeunes ont rejoint le maquis en acceptant de partager la même nourriture et la même boisson avec les serpents, les singes...?
Bien amicalement?
Fracad
En Septembre, 2012 (02:55 AM)Pour ce qui est des cadres Casamançaient,ils ne sont pas une bonne reference. Ils n'ont pas investis en Casamance,ils veulent continuer à profiter de cette rebellion. Aucun sous ne leur sera accordé. Je suis prêt à faire des propsitions plus concrêtes.
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