Plus de 5 ans de guerre en Syrie et un nouveau recul de l'espoir vers la paix : l'opposition syrienne a demandé de « faire une pause » dans les pourparlers de Genève. Une délégation l'a dit ce lundi a l'émissaire de l'ONU Staffan de Mistura. Ce dernier a annoncé qu'il fera le point sur la situation vendredi. Sur le terrain, il semble bien que la trêve ne tienne plus qu'à un fil.
Le Haut Comité des négociations, le principal regroupement de l'opposition syrienne, a demandé à Staffan de Mistura, l'envoyé spécial des Nations unies, de reporter lesdiscussions de paix de Genève. Déjà seuls trois délégués de ce Haut Comité, au lieu d'une quinzaine habituellement, s'étaient présentés à une réunion avec l'émissaire des Nations unies. En fait, plusieurs groupes rebelles ont reproché à Staffan de Mistura une attitude favorable au régime syrien.
Ce qui provoque la colère de l'opposition ? Le médiateur des Nations unies aurait évoqué l'idée de maintenir le président Bachar el-Assad au pouvoir en échange de la possibilité pour l'opposition de nommer trois vice-présidents.
Selon un diplomate occidental, l'opposition syrienne en fait est divisée « à 50/50 » sur la question de rester ou de partir de la table des négociations. Les deux camps s'accusent mutuellement d'avoir de nouveau enfreint l'accord de « cessation des hostilités ».
Les forces rebelles, pour leur part, ont lancé une offensive contre les troupes gouvernementales dans la province côtière de Lattaquié. Les forces rebelles ont repris certaines positions dans la province de Hama.
1 Commentaires
Watt
En Avril, 2016 (10:54 AM)Les négociations tireront en longueur tant que le bon vivre existera.
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