La conservation de certains produits agricoles pose problème au Sénégal. Des denrées comme l’oignon pourrissent parfois trop vite. Pour y apporter une réponse, il est prévu la construction d’une usine de déshydratation d’oignons, « la première en Afrique subsaharienne », selon un communiqué parvenu à Seneweb.
Une réalisation qui est le fruit d’une coopération entre la Société financière internationale (Sfi), membre du Groupe de la Banque mondiale, et le Fonds d’investissement pour l’agriculture et le commerce en Afrique (AATIF) à travers la Société africaine d’ingrédients (SAF Ingrédients). Le montant est estimé à 8,5 milliards (13 millions d’euros).
En réalité, il ne s’agit pas d’une nouvelle unité qui sera implantée au Sénégal, mais plutôt du transfert d’une autre déjà fermée en Hexagone depuis 6 ans. « Ce projet, unique en son genre, implique le démantèlement d’une usine (construite en 2003 et fermée en 2014) près de Dijon, en France, et sa réimplantation à Saint-Louis, dans le nord du Sénégal », souligne la note d’information.
Il est prévu dans ce projet que la Société africaine d’ingrédients puisse avoir une exploitation de 760 ha, sans compter un réseau de producteurs pour assurer l’approvisionnement de l’usine. « À terme, l’usine devrait produire quelque 5 000 tonnes d’oignons déshydratés par an, soit 2 % de la production mondiale, dont une partie sera exportée vers l’Europe », se projette-t-on.
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