En 2021, a été votée la loi sur sur l’économie sociale et solidaire (ESS) qui prévoit que les collectivités territoriales doivent prendre en compte dans leur programme de développement local la dimension économie sociale et solidaire. Après l’atelier organisé dernièrement à Ziguinchor destiné aux collectivités locales de la région, Dakar prend la main. Ce dans le cadre des activités de sensibilisation et d’échanges avec les acteurs de l’ESS en vue de la formulation de la dimension ESS dans les collectivités territoriales de la Région de Dakar.
C’est dans cet élan que les maires, présidents de conseils départementaux entre autres acteurs locaux sont conviés à cet atelier pour une bonne formulation de la dimension économique sociale et solidaire dans les plans locaux de développement.
Pour que l’économie sociale et solidaire soit intégrée dans les politiques publiques locales, il est nécessaire d’après le secrétaire général du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Gorgui Ndiaye, d’accompagner les acteurs par des ateliers d’échanges et de formation afin de leur faire comprendre l’importance de cette loi et de les aider à se conformer aux orientations de cette loi. « L’application de la loi de 2021 doit être soutenue par les services de l’État et les collectivités territoriales », insiste-t-il.
« L’économie sociale et solidaire a toujours été présente dans nos us et coutumes. A travers cette loi, il s’agit juste de formaliser cette activité. L’idée derrière est de permettre à toutes les structures qui le souhaitent notamment les coopératives, associations d’avoir d’abord l’agrément ESS qui leur permettra de bénéficier d'une panoplie de mesures (encadrement financier et non financier) par les services du ministère », renseigne M. Ndiaye.
« Les acteurs de l’économie sociale et solidaire sont pour la plupart des cas dans l’informel »
Dans le code des marchés, il est prévu que 5% des marchés publics doivent revenir à l’ESS. Par conséquent, avec cet agrément les acteurs seront encadrés afin de leur permettre de concourir et de pouvoir accéder à la commande publique. Au-delà de l’encadrement, ils seront également poussés vers l’adhésion aux institutions de prévoyance.
A date, le ministère a déjà agréé 3 structures et une centaine de demandes sont en train d’être examinées avec précaution d’après les informations de Gorgui Ndiaye qui a présidé cet activité au nom de la ministre Madame Victorine Anquediche Ndéye.
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