Les premières tendances des résultats du Baccalauréat 2015, session juillet, ont été jugés catastrophiques. En tout cas, c’est l’hécatombe générale dans les circonscriptions de Ziguinchor, Sedhiou et Kaolack et dans la banlieue dakaroise, notamment à Guediawaye. Dans certains jurys, aucun candidat n’a été déclaré admis au premier tour. |
SEDHIOU Les premières tendances frisent l’hécatombe. Les premières tendances au premier tour du baccalauréat général sont jugées catastrophiques dans la région de Sédhiou avec des séries capotées. Cependant, des centres témoins comme le lycée Ibou Diallo entre autres pourraient booster les performances. La délivrance a progressivement commencé dans les différents centres d’examen du baccalauréat général dans la région de Sédhiou. Les premières tendances ne sont guère rassurantes si l’on en juge les résultats tombés depuis hier dimanche notamment dans les séries littéraires. Au centre d’examen de Simbandi Balante, 242 candidats ont effectivement composé, et en série S2 sur 34 prétendants, un seul candidat est passé d’office et 04 ont été appelés à subir au second tour. En L2 sur 95 candidats, aucun admis au premier tour et 18 déclarés admissibles au second groupe. En série L’1 sur 113 candidats ayant composé, personne n’a franchi la barre du premier tour et seuls 16 admissibilités constatées toujours à Simbandi Balante. A Goudomp, au jury 719 du lycée 8 absences sont constatées parmi les candidats. La Série L’1 n’a enregistré aucun admis au premier tour et tout juste 3 admissibles pour le second tour. En L2, six candidats sont admis d’office et 35 autorisés à subir les épreuves de l’oral de contrôle. Trois sont admis d’office et deux admissibilités en série S2 sur un total de 17 prétendants. Au jury 720 toujours à Goudomp, sur les 230 candidats inscrits 15 étaient absents à l’examen et les résultats ont donné ceci : L’1 un seul admis d’office et 26 admissibles, 2 admis d’office et 36 admissibles en série L2. A Diattacounda également, c’est le chaos général. En L2 un seul candidat a obtenu son bac et 29 proposés à revoir leurs copies; en L’1 09 ont obtenu leur ticket et 49 envoyés à l’oral de contrôle. Et enfin en S2, 02 sont admis et 10 déclarés admissibles au second groupe. Au centre de Tanaff qui abrite le jury 729, 392 candidats étaient sur la ligne de départ 05 sont passés d’office toutes séries confondues et 51 au second tour. A Dianna Malary sur les 268 candidats 10 sont passés d’office et 56 envoyés au second tour. A relever qu’à Dianna Malary, la série S2 qui comptait 31 candidats est capotée au premier tour et 08 seulement déclarés admissibles au second tour. Déjà faut-il le rappeler, les langues se délient au sujet de ces résultats pour le moins exécrables et, nombreux sont ceux qui incriminent les grèves cycliques qui perturbent les apprentissages et polluent le système à tous les niveaux. KAOLACK - Moins de 31 % attendus pour cette première session Les résultats du baccalauréat général édition 2015 commencent à tomber, mais de manière dispersée. Même si l’on se refuse de donner les chiffres définitifs des résultats, sous prétexte que dans les jurys le travail de récapitulation des données, se poursuit sans relâche, on peut toutefois se permettre de dire que dans l’ensemble, les résultats de cette session de Juillet sont catastrophiques. Dans le milieu académique, les prévisions donnent un pourcentage de moins de 31 %. Au lycée Valdiodio Ndiaye, le premier centre de référence de la commune de Kaolack où cohabitent quatre (4) jury, seul un effectif de 147 candidats a réussi à passer au 1er tour sur un total de 1479 candidats inscrits dont 47 absents. Dans ce lot, un nombre de 340 élèves sont admis à passer le second tour. Par rapport à l’année précédente où un taux de 38 % d’admis a été retenu, les contre-performances notées sur le système éducatif de manière générale et au sein des apprenants se confirment de plus en plus, nous apprend Mamadou Ndiaye professeur en maths en surveillance au centre Valdiodio Ndiaye. Car, dit-il, malgré la faiblesse des résultats obtenus la saison précédente, ceux de cette année, se sont montrés plus catastrophiques et deviennent assez éloquents pour ouvrir les portes d’une réflexion approfondie sur l’éducation. ZIGUINCHOR- Catastrophiques ! 4,6 % de taux de réussite au premier tour, les résultats du Baccalauréat frisent l’hécatombe à Ziguinchor. Des résultats catastrophiques confirmés par le peu de mentions décrochées par les candidats. Deux mentions Biens et trente et une mentions Assez-Bien. Le spectre de faibles résultats au Bac continue de planer dans la très scolarisée région de Ziguinchor. Le taux élevé de candidats individuels et une panoplie de facteurs durant l’année scolaire avaient poussé les autorités académiques à redouter le spectre de résultats catastrophiques dans la région de Ziguinchor. Des craintes confirmées par les premiers résultats du baccalauréat qui frisent la catastrophe pour ne pas dire l’hécatombe surtout dans la commune de Ziguinchor où tous les jurys ont proclamé leurs résultats samedi. Sur les 6661 candidats qui ont composé dans la commune de Ziguinchor, 313 seulement ont pu décrocher leur diplôme dès le 1er tour, soit un taux de réussite de 4,6 %. 1330 vont revoir leur copie pour passer les épreuves deuxième tour, soit un taux d’amissibilité d’environ 20%. Lors de la proclamation des résultats sous une pluie battante à Ziguinchor, 31 mentions Abien et 2 mentions Bien ont été enregistrées. Les candidats ont pris d’assaut les centres d’examen dès les premières heures de la journée pour assister à la proclamation des résultats. Exercice marqué par des clichés différents. A côté des cris de joie, de nombreuses scènes de déception de candidats malheureux qui avaient du mal à contenir leur désillusion. Ces faibles résultats suscitent déjà de nombreux commentaires à Ziguinchor où chacun y va de son analyse. Si pour certains les grèves notées pendant l’année scolaire expliquent de telles contreperformances, pour d’autres, le taux élevé de candidats individuels appliqué à la prolifération d’écoles privées seraient à l’origine de ces résultats catastrophiques. En attendant une analyse exhaustive de ces résultats dans quelques jours (après le deuxième tour), une certitude se dégage cependant : le taux de réussite du bac à Ziguinchor n’atteindra pas cette année les 25 % dans la commune de Ziguinchor. LYCEE SEYDINA LIMAMOULAYE DE GUEDIAWAYE : Résultats catastrophiques pour les séries littéraires Les résultats du Bac qui ont commencé de tomber au compte-goutte au lycée Seydina Limamoulaye sont inquiétants. Surtout au niveau des séries littéraires où ils s’annoncent catastrophiques. Les candidats au concours du bac qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur, ont été fixés sur leur sort ce samedi vers 15 heures par les présidents jury avec la proclamation de leurs résultats. Les résultats publiés au jury 1087 ont été catastrophiques. Sur un total de 393 candidats en L2, 22 ont été déclarés admis d’office et 93 doivent subir les épreuves du second tour. C’est le cas du jury 1088 série L2 qui enregistre 43 qui ont été déclarés admis d’office dont 6 mentions assez bien sur 319 candidats. Au jury 1086 série L1, 72 ont été déclarés admis d’office et 117 doivent aller au second tour sur 350 candidats. Contrairement aux séries scientifiques où l’espoir est permis. Au jury 1090 série S1 sur 56 candidats, 41 ont été déclarés admis d’office et 13 doivent subir les épreuves du second tour. Pour la série S2, sur 290 candidats, il y’a 38 déclarés admis d’office et 51 passent l’oral. 12 candidats 4 ont été déclarés admis d’office et 5 doivent aller au second tour pour les séries S3. Désolation et tristesse ont animé sans doute tous les candidats attristés par les résultats. |
Education
28 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (20:04 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (20:11 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (20:31 PM)Senegalais
En Juillet, 2015 (20:32 PM)Enseignants Patriotes
En Juillet, 2015 (20:33 PM)Mary Teuw Niane
En Juillet, 2015 (20:41 PM)Quoi de plus noble que de rêver même “debout” pour le progrès et la prospérité de sa communauté, surtout quand on fait partie de l’establishment, et par conséquent des décideurs !
L’éducation et la formation des cadres est vraisemblablement un des moyens les plus opérants de créer les conditions d'émergence d'une nation.
Au Galsen, à mon humble avis, l’éducation en général, et la formation professionnelle en particulier, n’ont jamais reçu l’attention et l’importance qui leur reviennent de droit... Par conséquent, le niveau exécrable des formateurs actuel, l’inadéquation entre infrastructures scolaires et académiques, et population estudiantine, auxquels s’ajoute l’inadaptation des contenus des formations du primaire au supérieur, en passant par le secondaire, aux besoins spécifiques d’une économie qui se vaut émergente, sont les fils noirs et blancs au moyen desquels est cousu le système éducatif national.
De ce point du vue, la discrimination positive en faveur des séries scientifiques et techniques peut se comprendre, mais encore faudrait-il que cette furie de formation d’une main-d’œuvre qualifiée puisse être mieux encadrée et répondre adéquatement aux besoins du marché national en personnel ingénieurs, techniciens, et spécialistes de haut niveau.
Je souligne, au passage, que la République Populaire de Chine (RPC) compte à son actif plus 300 millions d’ingénieurs. C’est presque la population des États-Unis d’Amérique. Et aujourd’hui, cette RPC occupe une des positions les plus gratifiantes sur l’échiquier ’économique mondial.
Toutefois, pour un pays en développement comme le Galsen, il sera peut-être mal pensé de privilégier une série sur une autre. L’alpha et l’oméga du développement économique supposent un long processus transversal, qui implique des connaissances et des pratiques multiformes et multisectorielles, j'allai tout simplement hybride.
Pour finir, j’aimerais bien évoquer la ` Cage des Tout-Petits` qui selon toute vraisemblance devrait, après plus d’une décennie d’expérimentation, faire l’objet d’une évaluation correcte afin d’en dégager les forces et les faiblesses, et voir en quoi celles-ci pourraient être améliorées. Car, le projet, en soi,n’est pas mauvais! C’est un relais expérimental intergénérationnel pertinent (dans le domaine de l’éducation à la base), grâce auquel on pourrait saisir les différentes performances réalisées par les générations `Case des Tout-Petits` vs. celles des générations d’avant. Et grâce aux données probantes qui seraient concontées dans le cadre d’une étude circonstanciée, l’on pourra certainement envisager un visage tactique avec comme innovation majeure l’enseignement de certaines disciplines, comme les maths, la physique, dans nos langues nationales.
M. Le Ministre de l'Enseignement Supérieur,
Merci pour le Télescope que vous avez bien voulu mettre à la disposition du Club d'Astronomie de L'UGB, dont j'étais le Secrétaire chargé des Relations Extérieures. On était en 1994-95...
Dikha
En Juillet, 2015 (20:46 PM)Bachelier
En Juillet, 2015 (20:47 PM)Tout ceci doit nous inciter à une réflexion sur le système éducatif. L'éducation est la clé de l'avenir et parents comme apprenants font des investissements importants de temps et d'argent pour des résultats dérisoires.
Le système éducatif est en crise comme en témoignent les grèves cycliques et les résultats des examens qui empirent chaque année. On demande aux enseignants de donner satisfaction dans leur travail alors que les grèves cycliques traduisent une insatisfaction de leurs conditions de travail. Cette demande me paraît illusoire. De même, les élèves voyant le nombre pléthorique d'étudiants, d'ailleurs souvent en grève pour de meilleures conditions d'études jamais obtenues, ne sont pas encouragés à se donner à fond dans l'acquisition des connaissances. Parallèlement, nous voyons que les lauréats des universités ont beaucoup de mal a trouver du travail. C'est aussi un motif de découragement pour un apprenant. L'école a au fil du temps perdu sa fonction d'ascenseur social su profit des activités liées au sport, à la musique, à la danse et au mannequinat. Ceci fait dire à certains que le système LMD existe à la télé et se nomme Lutte Musique Danse.
Enfin ,il faut souhaiter que les résultats du bac 2015 fassent l'effet d'un électrochoc pour toute la société sénégalaise pour une réfondation profonde du système éducatif dans le sens du bien collectif loin de toute influence partisane quelque soit sa nature. Et ceci, en commençant par l'éducation des la base cet a dire l'école primaire.
En effet, la situation actuelle est la résultante de choix opérés sur des deçennies et la solution est certainement un travail de longue haleine.
Le Senegal a besoin d'une union sacrée de ses enfants autour de ce bien précieux qu'est l'éducation de nos enfants.
Mdl
En Juillet, 2015 (20:49 PM)Badou2
En Juillet, 2015 (21:00 PM)Ici au canada, tout est fait pour favoriser la reussite et echouer constitue une "anormalite".
Radar
En Juillet, 2015 (21:58 PM)Au Senegal, il n'y aura pas plus de 25% au plan national.
Oui, l'enseignement est en crise au Senegal depuis une décennie, La faute à ces enseignants grévistes.
Anonyme
En Juillet, 2015 (22:15 PM)La Senegalaise
En Juillet, 2015 (22:17 PM)Moda
En Juillet, 2015 (22:19 PM)C'est triste de le constater de la part de beaucoup de nos compatriotes: grèves cycliques, indiscipline notoire, critiques faciles, mauvaise foi... Pour nous développer, il nous faut plus de solidarité, d'amour de notre village, de notre ville. Il nous faut accepter de nous investir dans la marche de ce pays, parfois sans attendre quoi que ce soit...
Anonyme
En Juillet, 2015 (00:15 AM)Mooo
En Juillet, 2015 (02:17 AM)La Honte
En Juillet, 2015 (07:46 AM)Le pays est devenu une plate tournante de toute sorte de trafficAllant de la drogue aux faux billets et ce que fait le plus peur dans cela c'est que la population trouve cela normal.Quelques individus vont meme jusqu'a trouver de justification a ces bandits , voleurs , mystificateurs se cachant derriere une soit disante religion musulmane avec des marabouts fainéants et fornicateurs etc.. de vieux politichiens qui ne pensent qu'aux jeunes filles et tout cela est normal.
Total commentaires pour cette serieuse situation 16 personnes, si c'etait un papier sur Adja Diallo alors plus de 1000 commentaires seront postes , je dis cela juste pour prouver mon point de vue.Des Histoires de cul tout le pays s'y interresse, serious business then nobody cares. Il faut un Ndeup national pour le Senegal sinon rek.faites de l'introspection et revenez sur terre les choses peuvent changes seulement si l'on a la volonte de le faire. Have a Good day
Mooo
En Juillet, 2015 (08:13 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (09:23 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (09:25 AM)ce état catastrophique se réflète même sur nos universités. l'UACAD, la plus prestigieuse d'il y a encore quelques années, n'est plus classée en pôle position parmi les meilleurs universités d'Afrique. l’Université Cheick Anta Diop, 15 ème dans le classement 2013 passe à la 31 ème en 2014.
vive la grève.
vive la grève.
@mooo
En Juillet, 2015 (10:44 AM)tous les enseignants grevistes sont responsables de cet echec on dirait même qu'ils se réjouissent de l'echec des potaches.
Enseignant Sérieux
En Juillet, 2015 (11:43 AM)Pecos
En Juillet, 2015 (11:56 AM)Au delà du constat, par des indicateurs objectivement vérifiables, de votre incompétence conjoncturelle j'invite mes chers compatriotes à porter un jugement sur le management global du système dans son ensemble et au niveau local en particulier. RIEN ne fonctionne selon les règles d'éthique et de déontologie. Ni au niveau ministériel, ni au niveau des inspections ... Les rares inspecteurs et enseignants consciencieux qui voudraient faire leur travail correctement se heurtent à des contraintes inimaginables qu'il faut pointer du doigt et les lever une à une si on veut redorer le blason de l'éducation et de la formation. Je ne propose pas des assises pour analyser les décisions ou recommandations des assises tenues après les autres assises ... qui n'ont servi qu'à sédimenter un système mafieux qui ne dit pas son nom. Par contre je propose une introspection individuelle de chaque responsable, de chaque enseignante et chaque enseignant, de chaque formatrice et de chaque formateur face à la gravité de la situation. C'est suite à un sursaut patriotique individuel que notre école, notre système sera sauvé. Vive le Sénégal. Nous survivrons. Nous jeunes apprenants, nous survivrons.
Pecos
Dikha
En Juillet, 2015 (13:35 PM)Lam
En Juillet, 2015 (13:47 PM)Mais ici par contre y'a de bons établissements public comme privée et de bons professeurs rien ne leur manque appart certes que des gréves existent. Mais la tendance qu'ont crée les élèves c'est de faire moins d'effort et vouloir en même temps réussir le bac.c'est trop facile.
Y'a apprendre sérieusement et faire semblant d'apprendre. vous passez tout votre temps à jouer et à baiser avec tout le temps des plans cul sa ne marcheras jamais.
Il faut être sérieux on ne peut pas courir deux lièvres à la fois.
Que personne ne me sort l'excuse des gréves répétés c'est pas la cause. D'autres moyens existent pour combler le déficit de cours mais ils ne prennent jamais le temps d'y réfléchir et essayer de trouver des solutions mais si c'est pour tek plan ak wadial événement ils sont les meilleurs dans ce domaine.
Kou amoul réén na déf tou tout pour am ko déwen c ta dire faire plus d’effort et encore plus et le travail va finir par payer. Ndah deukeu bi you nek ni dagay am bac sah di tahawalou assoumak kou amoul dara. nougnou bayi tiahane té jangueu. dara yombatoul fi.
AIDE TOI LE CIEL T'AIDERAS !!
Wassaalam.
Anonyme
En Juillet, 2015 (16:08 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (16:28 PM)Fallaye
En Juillet, 2015 (16:32 PM)Participer à la Discussion