Le bilinguisme, un modèle d’enseignement qui utilise la langue première de l’enfant aux côtés du français. C'est le nouveau type d'enseignement que cherche à intégrer le ministère de l'Education à l'école primaire. Ceci, dans le but d'améliorer les compétences en lecture, mathématiques et en éducation à la science et à la vie sociale (Esvs) des élèves dans les 4 premières années de l’enseignement élémentaire au Sénégal. Le projet est en train d’être expérimenté dans certaines régions du Sénégal comme Saint Louis, Kaolack et Dakar. Il couvre 208 classes et touche 10 000 élèves des 4 premières années d’apprentissage.
Ce modèle, salué par la fédération nationale des associations de parents d’élèves, bute pour le moment sur quelques obstacles que les autorités étatiques doivent surmonter. Aidé par les partenaires, à l’image de Ared (Associates in recherch and education for developpement) et de Dubaï Cares, une organisation dont les activités sont axées sur la facilitation de l’accès à une éducation primaire de qualité aux enfants originaires des pays en développement, le gouvernement sénégalais doit d’abord prendre en charge la formation d’enseignants, la disponibilité des manuels scolaires, la prise en charge de la réticence de certains parents mais aussi choisir entre la langue maternelle ou de celle du milieu. C'est ce qu’a souligné, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale, au cours de cette rencontre. Il ajoute, à cette occasion que «le partenariat entre en droite ligne des questions stratégiques de l’Etat du Sénégal pour réaliser ses objectifs éducatifs. Il n’y a pas de doute que c’est l’un des nombreux projets qui opérationnalise les orientations de notre pays, en matière d’éducation et de formation», qui à terme devrait, selon lui, permettre de rendre effectif l’enseignement de nos langues nationales dans nos écoles.
Cependant, le ministre a reconnu que cette volonté de faire des langues nationales une réalité dans le système éducatif formel exige des moyens importants. Ce programme de mise à l’échelle nécessite, selon les estimations, quelques 17 milliards FCFA pour une durée de 6 ans, a précisé, devant Tarig Al Gurg, Directeur général de Dubaï Cares, Serigne Mbaye Thiam. Ce dernier promet que ce partenariat signé entre les deux structures a le soutien du gouvernement sénégalais.
6 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (16:12 PM)On devrait d'ailleurs en plus du Français ajouter de manière obligatoire l'Anglais, l'Arabe, ou une autre langue. Ceci en plus de nos dialectes.
En fait on devrait parler de tri-linguisme
Lebaolbaol Tigui
En Mai, 2015 (18:40 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (20:23 PM)Diop
En Mai, 2015 (21:03 PM)Sophos
En Mai, 2015 (21:59 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (02:34 AM)Participer à la Discussion