La Fédération des établissements privés d’enseignement supérieur (FEPES) réclame toujours 16 milliards de francs Cfa à l’Etat du Sénégal. Elle peine toujours à rentrer dans ses fonds. Ainsi, le bureau exécutif de ladite fédération, après s’être réuni, a fait un communiqué de presse où il révèle que malgré les déclarations faites çà et là par les autorités étatiques, il n’en demeure pas moins que la situation n’a guère évolué.
« L’état de la dette n’a pas bougé malgré l’annonce en grande pompe de l’octroi d’un montant de trois milliards de francs CFA dans la loi de finances rectificatives, votée au mois de juin dernier », révèle-t-on dans le document de presse. Aussi, la FEPES attire l’attention des autorités et en premier lieu, le chef de l’Etat, afin qu’un détournement d’objectif ne soit opéré et que ces fameux trois milliards soient utilisés pour éponger une partie de la somme due aux EPES de façon générale et qui s’élève à près de seize milliards de francs CFA.
« Ce dilatoire qu’est en train d’opérer l’Etat du Sénégal, laisse planer des doutes sur sa volonté réelle à faire bénéficier aux bacheliers orientés dans le privé, qui au demeurant sont des Sénégalais à part entière, d’une scolarité paisible et de qualité », a déclaré la FEPES. Qui n’a pas manqué de formuler un certain nombre de demandes à l’endroit des autorités étatiques.
Lesquelles sont le paiement dans les meilleurs délais des trois milliards déjà votés dans la Loi de finance rectificative de 2018. En outre, elle demande à l’Etat de réunir l’ensemble des associations d’EPES autour d’une table pour établir un échéancier de paiement du reliquat. « Au cas où ces préalables ne seraient pas satisfaits, la FEPES se réserve le droit de ne plus dispenser de cours aux étudiants déjà inscrits, car n’en pouvant plus de supporter des charges sans aucune contrepartie et de ne pas prendre de nouveaux bacheliers », prévient-on dans le communiqué de presse.
7 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (13:36 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (13:50 PM)de l'expérience au Sénégal. Tant que la FEPES sera là à menacer et ne rien faire
de concret, elle ne sera pas prise au sérieux et continuera de râler.
A ce rythme, elle pourrait même s'aventurer à recevoir un quota de nouveaux
bacheliers sans avoir d'abord recouvré un sou sur le passif en cours. A bon entendeur, salut!
Anonyme
En Septembre, 2018 (23:12 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:09 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:09 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (21:38 PM)Anonyme
En Octobre, 2018 (21:38 PM)Participer à la Discussion