La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) compte s’investir pleinement dans le «Fast track» du président Macky Sall. Dans la mesure où cette stratégie permet de travailler au plus vite à la satisfaction des besoins urgents de la population, conformément aux lois et règlements en vigueur. Après avoir lancé la campagne de prévention des crises scolaires au mois d’août dernier, et celle de la campagne «l’Éducation face aux candidats» durant la période de la campagne présidentielle, la Cosydep et ses partenaires attendent l’exigence première d’une Administration diligente et performante, capable de relever des défis, avec l’espoir que le «Fast track» se traduise dans les faits.
Dans un communiqué, la Cosydep et ses partenaires exigent un «Fast track» sur les actes de gestion des personnels dont des pesanteurs et lenteurs administratives incompréhensibles poussent l’enseignant à quitter sa classe pour s’occuper de l’évolution de son dossier personnel». Ils estiment que «des mesures fortes s’imposent pour que la politique de modernisation de l’Administration soit opérationnalisée».
«Fast track» sur la stagnation du budget de l’éducation, en dépit de l’accroissement constant des besoins en ressources infrastructurelles, humaines et matérielles». Le Conseil d’administration de la Cosydep demande, par ailleurs, au président Macky Sall d’appliquer son «Fast track» sur l’assainissement et la sécurisation de l’environnement des écoles fortement polluées par la «cantinisation», les abris provisoires, la divagation des animaux, les dépôts d’ordures.
Un nombre important d’élèves risque de ne pas passer les examens au Sénégal, faute de pièce d’état civil. Face à cette situation, la Cosydep invite le président Macky Sall à faire un «Fast track» sur la question de l’état civil avec les milliers d’enfants sans bulletin de naissance et dont le cursus scolaire est ainsi compromis». Toutefois, ils pensent qu’avec les technologies actuelles, «nous disposons d’outils remarquables en plus des expériences alternatives réussies dont la valorisation aiderait sûrement à résoudre ce récurrent problème».
Sans oublier celle de la persistance du phénomène des enfants vivant dans la rue, qui donne à penser que c’est le résultat de tergiversations répétitives sur l’application des mesures prises, mais aussi et surtout de l’absence de stratégies adaptées et pertinentes. Ils demeurent convaincus qu’un enfant bien pris en charge dans une structure éducative n’a pas le temps d’errer dans la rue.
Dans ce document, la Cosydep et ses partenaires attendent des solutions «Fast track» sur l’existence prouvée de plus d’un million cinq cent mille (1 500 000) enfants encore hors de l’école, ne bénéficiant d’aucune offre éducative. Pour le Conseil d’administration de la Cosydep, l’éducation étant le principal levier du développement durable et le lieu d’institution des valeurs cardinales, la résolution des problèmes récurrents du secteur reste un préalable à tout effort sérieux vers l’émergence.
Ainsi, avec l’arrivé d’un nouveau ministre à la tête de l’Education nationale, la Cosydep garde espoir que des progrès seront enregistrés dans la prise en charge des questions récurrentes qui plombent l’évolution du secteur de l’éducation et de la formation. Elle invite les organisations de la société civile «sur leurs responsabilités à cultiver une synergie d’action et à construire un engagement citoyen effectif pour accompagner davantage l’école sénégalaise à tous les niveaux».
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