Il est vrai que ça ne se bouscule pas à l’école Dembo Coly qui abrite l’unique bureau de la commune de Sédhiou. Néanmoins les quelques enseignants qui ont investi les lieux aux premières heures de la matinée trouvent cette élection de représentation syndicale plus que capitale.
Oumar Diallo, professeur de lettres histoire géographie au collège de Djirédji, martèle : « Des syndicats fantômes doivent disparaitre pour laisser la place aux vrais, pour une meilleure prise en charge des préoccupations des enseignants ».
Quant à Abdou Dieng, professeur d’anglais et formateur au Centre régional de formation des personnels de l’éducation (Crfpe), il a souligné l’utilité de cette évaluation de la représentativité des syndicats d’enseignants. « Elle permet de faciliter la coordination avec les syndicats et de mieux conduire les négociations » a épilogué ce dernier.
Dans le même sens, Mamadou Kaïré, professeur de français au nouveau lycée de Sédhiou, indique que « la pléthore de syndicats a toujours constitué un blocage dans la conduite du dialogue Gouvernement /Syndicat. A l’issue de cette élection, le gouvernement aura moins d’adversaires mais les syndicats aussi auront plus de personnalité face à l’Etat », a-t-il expliqué.
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