L'Association Nationale des chefs d'établissements du Moyen (Ancem) a organisé sa première assemblée générale constitutive, le mercredi 27 décembre, à Pikine. Elle a servi de prétexte pour exposer les innombrables problèmes rencontrés par ces acteurs.
L’Ancem regroupe les principaux de Collèges et les Directeurs des blocs scientifiques et technologiques. Elle a pour mission de créer un cadre d’échanges en vue d’améliorer les conditions de travail des chefs d’établissements.
Si l’on se fie aux responsables de l’Ancem, les principaux et les directeurs de BST ont vu ainsi leurs responsabilités renforcées et de même que leurs obligations de résultats suite à la nouvelle politique de décentralisation.
L’organisation a comme exigence la formation des chefs d’établissement à partir des normes de performance relatives au domaine des connaissances fondamentales et des compétences de base indispensables à l'exercice de leur fonction.
"Notre organisation est résolument engagée dans une dynamique de revalorisation de cette fonction dirigeante, mais aussi de modernisation de l'approche associative en favorisant, avec l'existant, des pôles de répondants au niveau de chaque IEF. Cette association, dans le cadre de l'administration, appelle à faire de la gestion des ressources humaines des collèges et BST davantage une gestion de proximité pour l'amélioration de l'offre éducative », a déclaré Souleymane Lô, Secrétaire Général du Comité de pilotage.
Ils ont aussi remis sur la table l’application des textes comme le décret n° 95.264 qui stipule que le Chef de l'Etat délègue aux principaux et directeurs de BST, une partie de ses pouvoirs réglementaires de gestion du personnel. « Ce décret constitue en la matière, la base en droit commun et la source d'inspiration en droit spécial de la fonction publique. Pour rapprocher le plus possible la décision centrale du niveau opérationnel et assurer à cette dernière toute son efficacité, et la célérité requise, le pouvoir de l'autorité déconcentré est renforcé et non remis en cause », poursuivent-ils.
Les acteurs de cette plateforme qui regroupe plus de 10.000 établissements ont fustigé l'arrêté interministériel qui baisse les frais d'inscription. Cette baisse est à leurs yeux un frein à l'atteinte des objectifs des collèges d'enseignement moyen et des BST.
3 Commentaires
Mamadou Seye
En Décembre, 2023 (16:51 PM)Dembele Mamadou
En Décembre, 2023 (05:54 AM)Participer à la Discussion