En 2013, l’orientation des bacheliers vers l’enseignement supérieur privé a coûté à l'Etat du Sénégal 3,5 milliards de francs CFA, a soutenu, vendredi, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mary Teuw Niane.
‘’Au-delà du caractère hautement symbolique d’orienter les étudiants vers le privé, l’Etat a contribué au chiffre d’affaires des établissements privés en 2013 à hauteur de 3,5 milliards et pour cette année, nous avons inscrit 5 milliards dans le budget’’, a-t-il dit.
S’exprimant lors de la journée de l’excellence édition 2014 de la Conférence des établissements d’enseignement privé supérieur du Sénégal (CEPES), M. Niane a indiqué que cette contribution prouvait la confiance que le gouvernement du Sénégal accorde au secteur privé.
Le ministre s'est félicité du rôle qu’a joué l’enseignement supérieur privé tout au long de la concertation nationale sur l’avenir du secteur à travers l'engagement de la CEPES et de la Conférence des grandes écoles.
A cet effet, M. Niane a invité de nouveau ces structures à poursuivre ce rôle qu’elles ont joué dans ces concertations pour une meilleure application des décisions prises lors du conseil présidentiel à ce sujet.
‘’L’enseignement supérieur est véritablement le socle de la réforme du secteur, car celle-ci a, en effet, servi de base d’appréciation pour prendre et donner les 11 recommandations concernant le sous-secteur à l’occasion du conseil présidentiel’’, a-t-il rappelé.
Il a par ailleurs exhorté l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur privés, à suivre la première décision du conseil présidentiel à savoir la réorientation ‘’des filières vers les sciences, les techniques, les sciences de l’ingénierie et les mathématiques’’.
‘’Les établissements privés peuvent et doivent également jouer un grand rôle dans la mise en œuvre de la décision numéro 9 du conseil présidentiel, à savoir ouvrir l’espace sénégalais de l’enseignement à l’Afrique et au monde’’, a estimé le ministre de tutelle.
L'ancien recteur de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis a salué le caractère multiculturel des institutions privées où convergent des étudiants de diverses nationalités. ‘’Cela est une bonne chose et prouve que le Sénégal attire par la qualité des formations qu’il propose’’, a-t-il reconnu.
Le ministre a félicité l’ensemble du secteur privé pour cette performance, encourageant à doubler l’effort pour que le Sénégal soit véritablement une référence en Afrique francophone et à l’échelle du continent. Il a promis le soutien de l’Etat au secteur privé.
‘’Le secret du Sénégal émergent est tributaire de la dynamique et du renouveau du secteur, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche qui œuvre pour la formation de ressources humaines de qualité, aptes à soutenir le développement de notre pays’’, a-t-il ajouté.
‘’La vitalité, la qualité, la crédibilité et la diversité de l’offre d’enseignement supérieur sur le territoire national constitue un impératif auquel on ne peut se soustraire tant et aussi longtemps que notre objectif commun est de faire du Sénégal (une référence) en la matière’’, a poursuivi le ministre.
5 Commentaires
Pfff
En Mars, 2014 (17:07 PM)A l'UGB on arrive pas à démarrer les TDs et TPs, faute de salle. Et que fait le ministre ? Il se félicite d'avoir distribué 3,5 milliards aux privés (il disait 6 milliards il y a quelques mois), plutôt que d'avoir construit des salles.
Au lieu de niveler par la haut, on le fait par le bas. A l'UGB, il y a désormais des étudiants qui suivent les cours debout ou à travers la fenêtre, faute de place.
Pauvre Sénégal !
Oundou
En Mars, 2014 (17:09 PM)P
En Mars, 2014 (17:40 PM)Khafe
En Mars, 2014 (17:54 PM)Ochito
En Mars, 2014 (18:51 PM)Participer à la Discussion