Le ministre de l’Education Nationale a raison de déclarer que les classes d’examen ne sont pas affectées par la grève. En tout cas à Sédhiou, c’est bien le cas. Des enseignants qui tiennent des classes d’examens effectuent correctement leurs cours mais observent les mots d’ordre pour les autres niveaux d’étude.
«Dans toute grève, il y a un service minimum», expliquent-ils. «Nous ne voulons pas porter la responsabilité de l’échec de nos élèves ou prolonger l’année scolaire par des cours de rattrapage», ont-ils expliqué au cours d’un débat sur la question.
Mais d’autres leur rétorquent que «plus une grève a un impact négatif plus elle réussit. Soit on est en grève et on assume toutes les conséquences, soit on n’est pas en grève», ont-ils servi à ceux-là qui font du service minimum.
Toutefois, les deux parties disent être contre la levée du mot d’ordre tant que le gouvernement ne fait pas d’effort sur la question de l’indemnité de logement.
«Augmentation ou alignement sur celle des autres agents de la fonction publique, l’échec sera de reprendre les cours sans rien obtenir», ont-ils soutenu.
Paul Faye (Correspondant)
4 Commentaires
Mdr
En Avril, 2015 (20:42 PM)Anonymepatriote
En Avril, 2015 (21:03 PM)On peut se faire enttendre et faire connaitre son mécontentement sans sacrifier nos enfants merci à ces profs .
Professeur
En Avril, 2015 (21:56 PM)Second
En Avril, 2015 (12:22 PM)Participer à la Discussion