À L'occasion de la Journée mondiale des enseignants, le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMSS) plaide pour la revalorisation de cette profession qui n'attire plus. Une situation qui explique le déficit d’enseignants noté dans les établissements, selon son secrétaire général.
Invité de la Rfm, El Hadj Malick Fall revient sur l’importance de cette journée. "Le 5 octobre commémore un peu le travail "extraordinaire" abattu par les enseignants à travers le monde entier. Ainsi, en tant que syndicat leader du moyen secondaire, poursuit-il, nous avons profité de cette journée pour faire le tour de certains établissements".
Une manière pour eux de déceler les problèmes auxquels le système éducatif risque de faire face durant cette année scolaire.
“Le déroulement de la rentrée des classes est plutôt inquiétant, surtout avec ces inondations qui compromettent l'entrée dans certaines écoles”, déclare-t-il au micro de Rfm.
Par la même occasion, El Hadj Malick Fall souligne que 227 établissements au total sont encore sous les eaux, 5 000 écoles non électrifiées, plus de 10 000 classes sont sans latrines et 5 000 abris provisoires ont été constatés. C’est pourquoi il appelle Cheikh Oumar Hann, le nouveau ministre de l'Éducation nationale, à mettre en place un plan d'urgence pour régler ces problèmes, pour le respect du concept "Ubi Taye, Jangue Taye".
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