La revue annuelle des performances 2017 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) fait état de plusieurs réalisations dans le secteur. Entre autres, l’accessibilité s’est améliorée avec 162.635 étudiants enregistrés au Sénégal, soit un ratio qui est passé de 1.071 étudiants pour 100.000 habitants en 2016 à 1.099 en 2017.
Dans le cadre de la gestion axée sur les résultats, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a tenu, le 30 mars 2018, sa revue annuelle des performances de l’année 2017. Le rapport partagé avec les acteurs fait ressortir de bons résultats. Selon le ministre Mary Teuw Niane, l’accessibilité aux études a été améliorée. Pour 2017, l’enseignement supérieur public a comptabilisé une population de 114.840 étudiants et le privé 47.795, soit une population estudiantine de 162.635 contre 151.989 en 2016. Cela fait que le ratio d’étudiants pour 100.000 habitants est passé de 1.071 à 1099. Ce, même si l’objectif du Sénégal est d’en arriver à 1373 étudiants pour 100.000 habitants.
le Pr Niane a rappelé que cela s’explique par le fait que l’accès est garanti à tout bachelier qui en exprime la demande à travers la plateforme Campusen. La carte universitaire a connu ainsi « des avancées significatives » avec la poursuite des constructions, des réhabilitations et l’équipement des infrastructures. Concernant la qualité des résultats des examens pour l’année universitaire 2016-2017, le taux de promotion s’est amélioré avec une moyenne de 65 % pour la Licence I et de 55 % pour le taux de réussite en Licence III.
50.025 étudiant disposent chacun d’un ordinateur
La réorientation du système vers les Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (Stem) se poursuit aussi, d’après le rapport, avec la révision ou l’écriture de plus de 253 curricula en 2017 contre 108 en 2016. L’intégration des Tic dans les stratégies d’enseignement s’est traduite, en 2017, par la mise en ligne de 943 cours dans les établissements d’enseignement supérieur, s’est réjoui le ministre de l’Enseignement supérieur. De même, il a confirmé que le programme « Un étudiant un ordinateur » se poursuit pour l’amélioration de l’environnement numérique du travail avec 50.025 bénéficiaires, soit plus de 30 % des effectifs universitaires. S’agissant de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs), 100 % des étudiants ont un ordinateur. Toujours dans le volet numérique, les universités publiques sénégalaises disposent, depuis 2017, d’un réseau Intranet et sont reliées à l’Adie avec une bande passante internet. Pour ce qui est de l’assurance qualité, des Cellules internes d’assurance qualité (Ciaq) sont fonctionnelles dans toutes les universités publiques et dans 90 établissements privés. Mary Teuw Niane a confirmé que l’Agence nationale de l’assurance qualité (Anaq) a évalué 96 programmes, dont 26 pour le public et 70 pour le privé. Quant à l’habilitation, en 2017, 29 établissements d’enseignement supérieur, dont 28 privés, ont été évalués en vue de l’obtention de l’autorisation de délivrer des diplômes.
Sur le plan de la recherche, le rapport apprend que l’acquisition du supercalculateur est en cours ; le projet télémédecine de Guédiawaye est fonctionnel et les équipements sont acquis et en cours d’installation dans certains Eno.
Pour le financement de la recherche, le Projet d’appui à la promotion des enseignantes-chercheures du Sénégal (Papes) a financé 50 projets pour un montant de 149.594.497 FCfa. Toutefois, Mary Teuw Niane a demandé des efforts supplémentaires, malgré les difficultés, pour améliorer le développement du secteur.
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