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Le SAES suggère une faculté de médecine plutôt qu'une réforme du statut des enseignants associés

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Le SAES suggère une faculté de médecine plutôt qu'une réforme du statut des enseignants associés

Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) propose la création d’une faculté de médecine militaire, en lieu et place d’une modification de la loi régissant les enseignants associés, qui permettrait au personnel de l’Armée d’occuper certains postes de responsabilités au sein de l’institution universitaire en rapport avec cette filière.Dans un communiqué transmis à l’APS, mardi, le SAES rapporte que ‘’les Militaires veulent la modification de la loi régissant les enseignants associés, afin d’occuper des postes responsabilités de chef de laboratoire, de chef de département, de doyen et de chef de services universitaires dans les hôpitaux, alors que ces collègues militaires administrent déjà l’hôpital Principal et l’hôpital militaire de Ouakam’’. ‘’Les campus ne seront jamais sous tutelle militaire et nous vendrons très chère cette liberté !’’, prévient le syndicat, signalant qu’une commission mise en place pour réfléchir sur ce projet de modification doit rendre son rapport le 30 juin prochain. ‘’Cette intrusion des militaires dans l’espace universitaire doit être prise au sérieux sur au moins deux plans : les campus ne sont pas des casernes et sur le plan éthique, on ne devrait pas pouvoir cumuler son salaire de militaire avec celui d’universitaire et/ou être logé par l’Université et recevoir son indemnité de logement de l’Armée’’, rapporte le communiqué. ‘’Notre position rejoint celle des collègues de médecine’’, opposés à une modification de la loi régissant les enseignants associés, souligne ce document signé du bureau national du SAES. Il estime que ‘’les militaires ont aujourd’hui une masse critique suffisante leur permettant de créer une faculté de médecine militaire (comme au Maroc par exemple), pour réfléchir sur des problématiques qui intéressent les militaires’’. ‘’Au lieu de cela, les campus, comme celui de Thiès, ont déjà un colonel-directeur et l’UGB en a eu lundi, en attendant Ziguinchor, Bambey, comme pour contourner Dakar…’’, note la même source. 

BK/ASG/DND


6 Commentaires

  1. Auteur

    Tchim

    En Avril, 2013 (11:59 AM)
    Si on y prend pas gare Ahmed risque de bruler le pays avec ses commentaires milles collinées et seulement a cause de l'argent; Ce qu'il fait est flagrand. Il jouent et se fait le plaisir sur le malheur des autres exemple Yerim et Tamsir tout en que leur famile souffrent de ses montages a lui. C'est la premiere fois que je vois quelqu'un vende des insultes et des garouales toutr en ignorant le tord qu'il fait aux parents des autres. Et pourtant il menage Ndiaye doss , ses deboiresavec sa femme et faits des montages d'articles sur les autres. une arnaque est entrain d'etre fabrique par ce mec sur le trafic de malheur. Comment continue t-il a mentir sur les imam de tamba alors ces derniers ont dementi. Nit dey wakhal diambour loko woor,
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  2. Auteur

    Un Prof De Médecine

    En Avril, 2013 (12:04 PM)
    Excellente prise de position du syndicat autonome des enseignants du supérieur. La menace est en effet très grande sur le plan éthique. Nos collègues associés doivent en effet recevoir un ordre de recette du trésor car nombre d'entre eux bénéficient d'un Logement de fonction de l'université et d'une indemnité de logement de l'armée ce qui est totalement illégal. Nous avons par ailleurs vu ces derniers temps des militaires admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite, prétendre à une intégration dans le corps des professeurs de l'enseignement supérieur. Est il possible dans le même pays (le Sénégal) prendre sa retraite dans un corps de la fonction publique et être recruté dans un autre corps de la même fonction publique? Il y là suffisamment de raison pour que le combat du SAES soit soutenu.
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    Auteur

    Historique Faculte De Mede Dak

    En Avril, 2013 (14:47 PM)
    TEMOIGNANGE DU FEU Pr IBRAHIMA DIOP MAR, DOYEN HONORAIRE DE LA FACULTE DE MEDECINE

    "Vous avez bien voulu me demander, accompagné d’une délégation de collègues, de vous éclairer sur la place des militaires au sein de notre établissement.

    Il s’agissait surtout, devant un mouvement d’humeur, d’écarter vos collègues militaires de toute responsabilité au sein de la Faculté, de faire le point sur une idée erronée qui dénie toute responsabilité aux médecins et pharmaciens militaires dans le fonctionnement de la Faculté.

    Ceux qui soutiennent ce point de vue, peut-être sans mauvaise foi, ont sans nul doute une méconnaissance de l’histoire de l’enseignement de la médecine dans ce pays.

    Déjà dans l’ancienne école de médecine et de pharmacie tout le corps enseignant était militaire, médecins chirurgiens, spécialistes des hôpitaux et autres agrégés du Pharo.

    Le dernier directeur de cette école Monsieur SOHIER, anatomiste, était responsable de l’enseignement de l’anatomie de la Faculté entouré d’autres assistants militaires (Lafont, Gouaze).

    Il y a là monsieur Boiron microbiologiste qui servait en même temps à l’Institut Pasteur et qui a été assesseur du Doyen Payet.

    Monsieur Camain qui dirigeait le laboratoire d’instologie à l’institut Pasteur et à la Faculté a été élu doyen après Monsieur Payet, mais en raison de son état de santé, il a été remplacé quelques mois plus tard par Marc Sankalé lui-même sorti aussi des rangs.

    En dehors des responsabilités au niveau du décanat on peut citer :

    - Monsieur Henri Collomb neuropsychiatre qui a fait école, dont le service était toujours fréquenté par des étrangers de tous horizons et qui envoyait ses élèves jusqu’au lointain Rwanda.

    - Monsieur Bèzes, chef du service d’orthopédie.

    - Monsieur Armengaud des maladies infectieuses dont j’ai été l’assistant

    - Monsieur Linhard en hématologie où l’on trouve encore ses élèves.

    - Monsieur Baylet, en même temps qu’il exerçait à Pasteur était du laboratoire d’hygiène et de santé publique de la Faculté.

    En pharmacie il y eu :

    - Monsieur Pilles dont une des laboratoires de travaux pratiques porte son nom

    - Monsieur Josselin

    - Monsieur Kerarho qui s’est illustré dans l’étude de plantes médicinales africaines et dont les publications constituent des bases de données incontournables.

    En chirurgie dentaire c’est Monsieur Grappin qui est parti de l’hôpital principal pour venir diriger l’Institut d’Odontostomatologie pendant et après lui il y a eu d’autres collègues chirurgiens dentistes qui ont contribués à la mise en place de cet institut.

    La Radiologie le chef de service était Monsieur Lamouche en service extraordinaire.

    En ce qui concerne la génération actuelle des médecins sortis de l’Ecole de Santé Militaire de Dakar, il a été question un certain moment de les envoyer dans les garnisons ou l’hôpital Principal, il se trouve que dans cette dernière structure ceux qui y étaient, éprouvaient d’énormes difficultés pour réussir les concours hospitaliers auxquels ils se présentaient supposée voulue pour retarder la relève des expatriés.

    Nous avons pensé qu’il y avait là un problème auquel il fallait trouver une solution.

    J’ai donc plaidé la cause de ceux qui avaient commencé à suivre une carrière universitaire ; le Ministre des forces armées d’alors, Monsieur Clédor SALL m’a prêté une oreille attentive pour les laisser faire une carrière à la Faculté comme leurs devanciers ; et ils ont brillamment contribué à la connaissance de notre Université à l’étranger.

    Les exemples sont nombreux mais je peux citer deux cas qui ont travaillé intimement avec moi.

    Il s’agit de Omar NDIR qui, en équipe avec le Professeur Samba DIALLO, actuellement chef de département, a travaillé avec nous pour la mise au point de l’Ivermectine premier médicament utilisé pour la première fois par nous en pathologie humaine pour le traitement de l’onchocercose qui donne la cécité des rivières.

    Le second nom Soulèyemane Mboup, inséparable du VIH/SIDA ; après avoir travaillé à nos côtés pour la mise au point du premier vaccin contre l’hépatite B il a ensuite axé ses recherches sur les rétroviroses et a découvert avec son équipe le VIH2.

    Voilà en quelques mots ce que je peux vous dire ; les faits sont là têtus et un coup de gomme ne peut les effacer ; ils font jurisprudence, et en plus les textes qui régissent actuellement l’université disent bien que les professeurs associés remplissent les mêmes fonctions que les titulaires.

    Souhaitons seulement que ce malentendu ne soit qu’un épisode passager pour que la Faculté retrouve sa sérénité, puisse travailler comme elle l’a toujours fait pour le prestige de notre Université.





    Pr I. DIOP Mar

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    Auteur

    Mémoire

    En Avril, 2013 (15:57 PM)
    Je salue la mémoire du Pr I. M. DIOP. Ce témoignage sur l'histoire ne peut légitimer la position actuelle des médecins militaires, professeurs des universités. La double affiliation doit à un moment donné être tranchée si l'on veut progresser dans la hiérarchie. Supposons une situation conflictuelle entre l'armée et l'université (ex, l'accaparement d'une partie du campus universitaire de Dakar par l'armée), de quel bord irait leur loyauté ? Et s'ils étaient recteurs, doyens, etc. ? Qui défendrait notre institution ? Dans la vie, il faut savoir choisir !
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    Auteur

    Universitaire

    En Avril, 2013 (18:04 PM)
    Le débat mérite une attention particulière de l état et du gouvernement. En partie le SAES a raison de refuser des responsabilités universitaires au médecin militaire. Notre pays reste une des rares démocraties ou les officiers font exclusivement carrière dans l armée. Il est temps qu une bonne gestion des ressources humaines des armées s installent et corrige certains errements qui durent depuis l indépendance. La Rirection du service de Santé aligne 4 catégories de médecins militaires qu il convient de distinguer et de gérer différemment. La première catégorie concerne le médecin militaire titulaire du seul doctorat de médecine sans aucune spécialité militaire ou universitaire. La deuxième catégorie concerne les médecins militaires spécialiste de santé publique, la troisième catégorie concerne les médecins militaires diplômés dans les spécialités des hôpitaux militaires comme le val de grâce et enfin les médecins militaires spécialistes et titres des universités comme par exemple un agrégé au titre du CAMES. Une bonne politique de gestion ne garderait dans les armées que la première et la troisième catégorie, la première comme médecins de garnison, de corps de troupe et des états majors. La troisième catégorie ferait office de spécialistes des hôpitaux militaires comme HPD et IHO. Ces deux catégories sont indispensable aux armées. La deuxième catégorie est a libérer du service militaire au profit du ministre de la santé, la quatrième dans les mêmes conditions doit quitter le statut militaire pour un statut universitaire. Cette démarche n exclut pas de les gérer comme des officiers de réserve.
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    Auteur

    Jo

    En Juin, 2013 (18:37 PM)
    La meilleure idée c'est la création d'une faculté de médecine militaire.Comme les militaires sont très compétents ,la concurrence aidant,leur institution va prospérer et faire leur promotion.Pour le moment ils doivent rester associés avec leur statut actuel ,leurs avantages non négligeables et la cour des comptes doit revoir leurs cas en vue d'un ordre de recettes à cause de leurs indemnités de logement cumulées à l'attribution et l'occupation de logement de fonction

    .Je rappele que le Prof Marc Sankale a du démissionner de l'armée pour prétendre à une fonction élective et être doyen de la faculté de médecine .Je vous invite tous à entrer en contact avec le doyen Marc Sankale parce qu'il est vivant au besoin passer par sa fille le Prof Anne Aurore Sankale du service de chirurgie
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