Les universitaires existent pour répondre aux besoins de la société. Leurs missions sont plus actuelles dans ce contexte marqué par la vulnérabilité des populations face aux conflits, maladies, épidémies, crises de l'insécurité, à la famine, à la pauvreté, à la crise dans le monde... A la lumière de ces défis, les universitaires doivent apporter des réponses aux défis précités selon le professeur Adams Tidjani. Il a été nommé meilleur scientifique de l’année de l’Université Cheikh Anta et célébré ce jeudi par le groupe recherche environnement presse (GREP). Nous sommes face à l'histoire et ça nous impose de revoir l'université dans sa vision, sa mission et ses objectifs, a–t-il dit.
L'enseignement supérieur est soumis à de très vives critiques. On lui reproche son inefficacité, son inadaptation aux besoins économiques et son rôle très mineur dans la démocratisation de la société. A ce contexte d'incertitudes, il faudra ajouter une crise sanitaire sans précédent, la pandémie COVID. C’est pourquoi note le professeur qu’il faut repenser la pédagogie et l'évaluation avant de procéder à des investissements d'urgences dans les infrastructures minières. Il faut aussi procéder à un changement de comportement aussi bien pour les enseignants que pour les étudiants.
Pour concilier les impératifs du développement et ceux d'un enseignement de haute qualité, il faut repenser la mission de l'université et aborder les questions les plus en vue. Il s’agit de se demander, qu'elles doivent être les fonctions de l'université dans le secteur social, politique économique et environnemental.
Par ailleurs, le professeur Adams plaide que les déséquilibres économiques et sociaux en termes d'accès à l'enseignement supérieur soient corrigés. Surtout que la demande est croissante.
Il croit qu'il est aussi urgent de promouvoir des programmes d'études et des prestations plus adaptés aux besoins sociaux économiques et culturels.
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