Le traitement de la retraite dans l’enseignement supérieur et la recherche a été le point central objet des rassemblements tenus ce vendredi dans les campus pédagogiques des universités de Dakar, Thiès, Ziguinchor et Saint-Louis, par le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du supérieur (Sudes Esr).
«Les enseignants retraités perçoivent le dixième de ce qu’ils gagnaient»
A Thiès, la section locale du Sudes a convié ses collègues de l'université de Dakar, à l’Ufr Santé de l’Université de Thiès pour faire le point de la situation et appeler le gouvernement à ses responsabilités. «Lorsque nos collègues vont à la retraite, ils se retrouvent à percevoir le dixième de ce qu’ils gagnaient quand ils étaient en activité», a d’emblée déploré Pr Cheikh Sylla, enseignant à l'Ucad et secrétaire national du Sudes. S’exprimant au nom de ses collègues à l'occasion de cette journée nationale d'action, il a indiqué que la retraite à 65 ans ne bénéfice pas pleinement aux enseignants retraités du supérieur. Il cite, à titre d’exemple, le cas du Professeur Omar Sankharé, mort peu après son départ à la retraite
. L'évacuation sanitaire, un problème à l'université
Le Sudes, dans une déclaration lue devant la presse, charge le gouvernement et propose «que toutes les primes des enseignants-chercheurs et chercheurs contribuent à la cotisation au Fnr pour la retraite… et demande que l’Etat, responsable du déficit structurel du Fnr, prenne en charge la totalité du différentiel induit par l’indexation des revenus non indexés». Enfin, pour une retraite décente et la dignité des enseignants du supérieur et des chercheurs, le syndicat exige «l’abrogation de la loi sur l’écrêtement, l’indexation de toutes les indemnités à la pension de retraite, la prise de mesures spécifiques d’urgence pour les enseignants et chercheurs proches de la retraite», entre autres exigences. Ils ont également demandé la mise en place d’un plan Marshall de recrutement d’enseignants-chercheurs et de chercheurs sur des postes permanents, ce qui permet de faire face à la massification de la croissance des étudiants. Nous sommes loin des normes de l’Unesco», a déploré Pr Cheikh Sylla. Revoir un extrait du point de presse du Sudes.
6 Commentaires
Talibe
En Juin, 2017 (20:06 PM)Talibe
En Juin, 2017 (20:06 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (20:12 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (20:16 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (20:20 PM)Samba
En Juillet, 2017 (12:22 PM)Participer à la Discussion