Le secteur de l'éducation est marqué au Sénégal par l'absence d'un ‘’dialogue de qualité’’ entre l'Etat et les syndicats d'enseignants, a affirmé vendredi à Dakar, Youssoupha Wade, président du comité national pour le dialogue social (CNDS), appelant les deux parties à respecter leurs engagements.
"Il n'y a pas encore un dialogue de qualité dans l'éducation au Sénégal. Pour dialoguer, il faut être sincère. Pour dialoguer, il faut respecter l'autre. Pour dialoguer, il faut respecter ses engagements", a notamment dit M. Wade.
Il prenait part à l'ouverture d'un atelier de deux jours sur "l'agenda oost 2015: Assises des acteurs de la société civile", organisé sous l'égide de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (COSYDEP).
Le problème au Sénégal réside dans le fait qu'on ne croit pas au dialogue, a déploré M. Wade, selon qui "Pour résoudre ce problème de dialogue dans l'éducation, il faut la mobilisation de tous les acteurs pour le respect des engagements pris de part et d'autre. Étant les premiers acteurs de l'éducation, les parents d'élèves doivent sonner cette mobilisation".
Abondant dans le même sens, Bacary Badiane, président de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves du Sénégal (FENAPES), a estimé qu'il est temps de rétablir la confiance entre Etat et enseignants.
"Aujourd'hui, il y a combien de préavis de grève de syndicats d'enseignants, alors qu'ils sont en négociations avec l'Etat? Quand il y a négociations, il faut déposer les armes. Il y a un problème de confiance entre l'Etat et les syndicats d'enseignants à régler", a dit M. Badiane.
4 Commentaires
Sikilo
En Janvier, 2015 (15:00 PM)Sikilo@@
En Janvier, 2015 (15:23 PM)un bel exemple : Il prenait part à l'ouverture d'un atelier de deux jours sur "l'agenda oost 2015: Assises des acteurs de la société civile", organisé sous l'égide de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (COSYDEP). Des titres ronfleurs mais vides de substance et de sens. Dans certaines académies, des nuls de chez nul se cramponnent à leurs privilèges plutôt que céder la place à de vrais valeurs pour qui le mot vocation de l'enseignement veulent dire qq chose. Chaque année des milliers de bacheliers sont orientés vers des études qu'ils n'auront pas la compétence de mener à un diplôme universitaire mais que l'on s'obstine à vouloir caser dans des universités/dépotoirs faute de reconnaître qu'ils seraient plus à leur place dans un apprentissage d'un métier manuel.
Un Acteur De L'enseignement Su
En Janvier, 2015 (16:10 PM)Sikilo
En Janvier, 2015 (17:04 PM)Participer à la Discussion