Les enseignants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor sont dans tous leurs états. Ils dénoncent les conditions de travail dans cette institution.
«Nous avons même des problèmes pour faire la photocopie. Vous allez dans les services, les photocopieuses ne fonctionnent pas car l’encre est finie, dénonce Omar Sall, le secrétaire général de la section Saes de l’Université Assane Seck. Dans les autres services, les papiers et les consommables manquent.»
Résultat ? «Cela se répercute sur le niveau des enseignements car les enseignants ne sont plus motivés. Les conditions de travail sont exécrables.»
Si la situation s’est ainsi détériorée, c’est que l’institution traine une dette de 2 milliards de francs Cfa auprès des fournisseurs. «Aujourd’hui, aucun de cs fournisseurs n’accepte de travailler avec notre université tant que la dette n’est pas soldée», révèle Omar Sall qui était face à la presse hier, mercredi 7 juin.
«L’université, avec tous les fonds qu’elle reçoit, a toujours des difficultés pour faire face à ses obligations, martèle le syndicaliste. La mauvaise gestion des fonds fait qu’il y a toujours des difficultés. D’où la nécessité pour l’État de mettre un terme à cela.»
3 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2017 (09:28 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (11:09 AM)etudiant du sud et fière.
Anonyme
En Juin, 2017 (14:12 PM)Participer à la Discussion