La situation qui prévaut à la Zone de captage est une réelle préoccupation pour le DG de l’ONAS. Dans cet entretien accordé à Seneweb, il souligne la nécessité de réhabiliter l’ouvrage.
Pouvez-vous revenir sur l’impact des déchets sur le bassin de la Zone de captage ?
Vous me donnez une opportunité de parler un peu du fonctionnement du bassin stratégique de la zone de captage. C’est un bassin qui nécessite une réhabilitation. C’est dans ce sens qu’une étude sera réalisée. Aujourd’hui, il y a une urgence pour la sécurisation du bassin. Sur ce point, je crois que les populations comme les autorités locales, administratives, sont conscientes de cette situation et des mesures seront prises pour une sécurisation globale. L’autre problématique, c’est celle des déchets solides qui viennent des autres quartiers, des autres marchés et qui finissent dans des canalisations de Grand-Yoff et du Front de Terre. Ces déchets posent des problèmes. Ce sont des tonnes de déchets qui arrivent au niveau du bassin. Nos équipes sont là, elles font des rotations. En plus de cela, nous avons une convention avec l’UCG qui vient nous accompagner, tous les deux ou trois jours, dans le cadre de la prise en charge de ces déchets.
Ces déchets ont un impact sur le fonctionnement des pompes. La capacité de pompage actuelle de ce bassin est de 8000 mètres cubes par heure.
Quelle est la situation sur les autres points où intervient l’ONAS, à Dakar et à l’intérieur du pays ?
A part la zone de captage, à cause de la pluie du samedi, nous avons constaté des problèmes aux Parcelles Assainies, notamment aux unités 13 et 15. Mais à l’unité 15, le problème a été pris en charge, car la station de pompage que nous avons mise en place a bien fonctionné, si bien qu’une à deux heures après, les eaux étaient évacuées. Toutefois, nous souhaitons que la municipalité fasse des pavages afin de réduire l’ensablement de nos canalisations.
Les rues sont sableuses et lorsqu’il y a la pluie, le ruissellement des eaux draine les ordures et le sable qui finissent leur course au niveau de cette station de pompage.
Nous allons avoir avec la mairie, comment prendre en charge de manière effective cette problématique. A Rufisque, le dispositif mis en place fonctionne et jusqu’ici, nous n’avons pas de problème à Diarga Montagne.
Nous avons aussi le site de Kaffrine où les eaux sont en train d’être évacuées. Mais l’exutoire qui était très étroit a subi un débordement. Maintenant, il fallait essayer de trouver une solution alternative. Le trop-plein était transbordé dans un autre bassin. Un travail est en cours en collaboration avec la mairie pour résoudre ce problème. C’est après cela que la station de Kaffrine, d’une capacité de 2000 mètres cubes/heure, pourra fonctionner correctement et d’évacuer les eaux pluviales.
Nous sommes à quelques jours du Magal. Quelles sont les dispositions prises par l’ONAS pour atténuer les impacts des inondations ?
Nous avons engagé d’importants travaux à Touba. Pour rappel, en 2021, dans le cadre du plan ORSEC de 2021, nous avons posé des conduites de refoulement pour augmenter la capacité, nous avons renforcé le système de pompage avec de nouvelles pompes.
En plus de cela, le Président de la République a dégagé 23 milliards pour densifier le réseau de drainage des eaux pluviales. En plus des bassins de Darou Rahman, Pofdy, nous aurons un nouveau bassin à Keur Kabb. Il faut le préciser les travaux entamés ne seront pas bouclés parce nous sommes en plein hivernage et préparation du Magal. C’est pour cela que des mesures conservatoires ont été adoptées. Elles tournent autour du renforcement du système de pompage à Keur Niang, de la pose des conduites pour relier le bassin de Keur Kabb. Toutes ces mesures nous permettront d’évacuer les eaux pluviales avec plus de rapidité.
Pouvez-vous revenir sur l’impact des déchets sur le bassin de la Zone de captage ?
Vous me donnez une opportunité de parler un peu du fonctionnement du bassin stratégique de la zone de captage. C’est un bassin qui nécessite une réhabilitation. C’est dans ce sens qu’une étude sera réalisée. Aujourd’hui, il y a une urgence pour la sécurisation du bassin. Sur ce point, je crois que les populations comme les autorités locales, administratives, sont conscientes de cette situation et des mesures seront prises pour une sécurisation globale. L’autre problématique, c’est celle des déchets solides qui viennent des autres quartiers, des autres marchés et qui finissent dans des canalisations de Grand-Yoff et du Front de Terre. Ces déchets posent des problèmes. Ce sont des tonnes de déchets qui arrivent au niveau du bassin. Nos équipes sont là, elles font des rotations. En plus de cela, nous avons une convention avec l’UCG qui vient nous accompagner, tous les deux ou trois jours, dans le cadre de la prise en charge de ces déchets.
Ces déchets ont un impact sur le fonctionnement des pompes. La capacité de pompage actuelle de ce bassin est de 8000 mètres cubes par heure.
Quelle est la situation sur les autres points où intervient l’ONAS, à Dakar et à l’intérieur du pays ?
A part la zone de captage, à cause de la pluie du samedi, nous avons constaté des problèmes aux Parcelles Assainies, notamment aux unités 13 et 15. Mais à l’unité 15, le problème a été pris en charge, car la station de pompage que nous avons mise en place a bien fonctionné, si bien qu’une à deux heures après, les eaux étaient évacuées. Toutefois, nous souhaitons que la municipalité fasse des pavages afin de réduire l’ensablement de nos canalisations.
Les rues sont sableuses et lorsqu’il y a la pluie, le ruissellement des eaux draine les ordures et le sable qui finissent leur course au niveau de cette station de pompage.
Nous allons avoir avec la mairie, comment prendre en charge de manière effective cette problématique. A Rufisque, le dispositif mis en place fonctionne et jusqu’ici, nous n’avons pas de problème à Diarga Montagne.
Nous avons aussi le site de Kaffrine où les eaux sont en train d’être évacuées. Mais l’exutoire qui était très étroit a subi un débordement. Maintenant, il fallait essayer de trouver une solution alternative. Le trop-plein était transbordé dans un autre bassin. Un travail est en cours en collaboration avec la mairie pour résoudre ce problème. C’est après cela que la station de Kaffrine, d’une capacité de 2000 mètres cubes/heure, pourra fonctionner correctement et d’évacuer les eaux pluviales.
Nous sommes à quelques jours du Magal. Quelles sont les dispositions prises par l’ONAS pour atténuer les impacts des inondations ?
Nous avons engagé d’importants travaux à Touba. Pour rappel, en 2021, dans le cadre du plan ORSEC de 2021, nous avons posé des conduites de refoulement pour augmenter la capacité, nous avons renforcé le système de pompage avec de nouvelles pompes.
En plus de cela, le Président de la République a dégagé 23 milliards pour densifier le réseau de drainage des eaux pluviales. En plus des bassins de Darou Rahman, Pofdy, nous aurons un nouveau bassin à Keur Kabb. Il faut le préciser les travaux entamés ne seront pas bouclés parce nous sommes en plein hivernage et préparation du Magal. C’est pour cela que des mesures conservatoires ont été adoptées. Elles tournent autour du renforcement du système de pompage à Keur Niang, de la pose des conduites pour relier le bassin de Keur Kabb. Toutes ces mesures nous permettront d’évacuer les eaux pluviales avec plus de rapidité.
8 Commentaires
Hlm Va Mal
En Septembre, 2022 (14:11 PM)c''est vraiment désolant pour un pays qui tient à la santé publique .
Enseignant
En Septembre, 2022 (17:33 PM)Ça, tout le monde le sait.
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