En marge de la visite de Maimouna Ndoye Seck, ministre de l’Energie à Sédhiou, Omar Ndiaye, responsable en charge de la promotion et du marketing du Programme national du biogaz domestique expose les contours de ce nouveau programme. Entretien.
Pouvez-vous nous présenter le Pnb/Sn ?
Le programme national du biogaz domestique du Sénégal (Pnb/Sn) est un programme du ministère de l’énergie et du développement des énergies renouvelables qui travaille pour apporter des réponses aux problèmes d’accès à l’énergie des ménages ruraux et ceux situés dans les zones périphériques. Qu’il s’agisse de l’énergie pour la cuisson ou de l’énergie pour l’éclairage ou tout simplement de l’engrais organique qui sort des bio digesteurs et qui, aujourd’hui, participe à la restructuration des sols et améliore les rendements agricoles. Il permet aux jeunes de développer plusieurs activités génératrices de revenus telles que l’agriculture, l’aquaculture, l’aviculture ou de la transformation des produits agricoles.
Qu’est-ce qui justifie l’étape de Sédhiou ?
On vient de terminer une première phase test de 5ans (2009/2014) avec l’appui de l’Etat et de ses partenaires de l’Union Européenne. Un nouveau programme a été lancé le 11 mars dernier sous l’égide du ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables dans le village de Koutal (Kaolack).L’objectif de ce programme est de réaliser dix mille (10.000) bio digesteurs à travers le pays pour une enveloppe de dix milliards FCFA. Pour dire que c’est une volonté politique exprimée par l’Etat du Sénégal pour apporter une réponse aux problèmes d’accès à l’énergie des ménages ruraux sénégalais. Nous sommes aujourd’hui à Sédhiou pour promouvoir les sources de combustibles modernes dont le biogaz. Il participe non seulement à l’allègement des travaux des femmes mais aussi très fortement à l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement. Imaginer dix mille nouveaux bio digesteurs, c’est dix nouveaux ménages qui vont cesser de préparer avec le bois de chauffe. Sur donc un potentiel de six cent mille ménages qui réunissent tous les critères pour pouvoir disposer de bio digesteurs, si le Sénégal atteint le cap de trois cent mille, nous aurons réalisé un grand pas.
Cette tournée du ministre de l'Energie participe un peu dans cette dynamique. Sédhiou et Kolda nous intéressent vu le potentiel que ces deux régions disposent en termes d’élevage. C’est une technologie très facile d’usage et qui fonctionne sur la base d’un mélange de bouses de vaches et d’eau. Sur ces aspects, Sédhiou a un potentiel important. C’est pourquoi nous sommes là dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie, de la santé des femmes et des enfants.
Quels avantages présente le biogaz ?
N’oubliez pas que les effets néfastes de la fumée ont des conséquences graves sur la santé des femmes et des enfants. Ils engendrent des maladies pulmonaires et dormantes. L’organisation mondiale de la santé (Oms) a révélé que chaque année, plus de cinq mille femmes sont victimes de maladies pulmonaires dues à la fumée.
Qu’en est-il de l’engrais organique ?
A côté du biogaz, nous avons un engrais organique de très haute facture qui permet de restructurer les sols quelque soit leur niveau de pauvreté. Ce qui a un effet bénéfique sur les rendements agricoles. Des rendements allant de 4 à 4.5 tonnes de sorgho à l’hectare et des rendements de 8 à 9 tonnes de maïs sont notés à l’hectare à Poultock dans la région de Fatick. En dehors du fait qu’il restructure les sols et augmente les rendements, il est utilisé dans d’autres activités génératrices de revenus qui peuvent fixer les jeunes dans leur terroir. Nous citons le cas de l’aquaculture. Sédhiou a été décrété comme bassin de l’aquaculture par le chef de l’Etat. Or, le Sénégal importe les aliments des larbins et pourtant, le bio engrais qui sort des bio digesteurs constitue le meilleur aliment possible pour les larbins d’où l’intérêt pour Sédhiou d’être un autre bassin pour le développement du bio digesteur. Mieux, si l’aviculture n’a pas connu le développement qu’il fallait, c’est parce que nos exploitants sont confrontés à des charges d’exploitation. L’alimentation pour l’aviculture coûte cher. Pourtant, avec le programme du biogaz, nous pouvons fabriquer une excellente nourriture à bas prix pour la volaille.
6 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (19:36 PM)Hm1
En Mai, 2015 (20:03 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (20:27 PM)secure.avaaz.org/fr/petition/Mr_Macky_SALL_
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Contre_lenvoi_de_2100_soldats_Senegalais_au_Yemen/?nNFbrjb
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Sam
En Mai, 2015 (21:15 PM)Avec ce système, c'est des économies pour toutes les familles car elles se libèrent des dépenses pour l'achat du gaz et même de la Sénélec. Les digesteurs peuvent êtres fabriqués au Sénégal.
Beuch
En Mai, 2015 (22:18 PM)Ca kanam
Josealexandro
En Mai, 2015 (13:12 PM)Participer à la Discussion