Deux individus ont été interpellés, puis placés en garde à vue par la brigade de gendarmerie de Vélingara (sud) pour le délit de ‘’coupe illicite de bois de vène’’, une espère des forêts sèches soudano-guinéennes, a appris le correspondant de l’APS.
Les deux suspects sont originaires du village de Saré Djiba dans l’arrondissement de Saré Coly Sallé (département de Vélingara).
Ils ont ‘’été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi aux alentours du village de Saré Konko, dans la communauté rurale de Saré Coly Sallé’’, a expliqué à l’APS, le chef du secteur des eaux et forêts de Vélingara, mercredi.
Il a précisé qu’ils étaient à bord de sept charrettes, avec ‘’des billons de bois de venne, une espèce végétale dont la coupe est interdite’’.
‘’Nous leur avions tendu une embuscade en pleine nuit. Lorsque les propriétaires des charrettes nous ont aperçus, ils ont pris la fuite. C’est ainsi qu’une course-poursuite s’est engagée. Nous n’avons finalement appréhendé que deux [individus], les autres se sont évadés’’, a expliqué un agent du service des eaux et forêts du secteur de Vélingara.
Les sept charrettes ont été immobilisées dans la cour du service des eaux et forêts et les billons, stockés, en attendant que l’enquête ouverte soit bouclée.
Le service des eaux et forêts fait état de plus de 250 billons saisis. ‘’Nous avons procédé à la saisie de 261 billons, depuis quelques jours. Nous allons accentuer le contrôle avec le renforcement du personnel’’, a rassuré Madiéré Fall, chef du service des eaux et forêts de Vélingara.
‘’Nous combinons les séances de sensibilisation et les mesures répressives, pour contraindre les fraudeurs à abandonner la coupe abusive et le trafic de bois à l’intérieur du pays et vers d’autres horizons’’, a ajouté M. Fall.
Dans le département de Vélingara, le trafic du bois vers la Gambie est un casse-tête pour les eaux et forêts.
Dans cette zone, les collectivités locales frontalières à ce pays sont très souvent victimes de coupes clandestines de bois.
‘’Ce comportement menace dangereusement la survie d’espèces végétales hyper protégées par le Code forestier. Les essences végétales les plus convoitées par les fraudeurs du bois sont, le dimb, le bombax et le venne’’, a précisé Madiéré Fall.
Toutefois, dans certaines zones du département de Vélingara, des complicités sont notées parmi les habitants qui recevraient des pourboires.
Cette situation expliquerait, selon certains, le silence qui permet aux trafiquants de continuer à déboiser la forêt sans trop grande inquiétude.
MSM/ASG
3 Commentaires
Lilii
En Mars, 2013 (23:16 PM)Cassa
En Mars, 2013 (05:17 AM)Mawbé
En Mars, 2013 (18:30 PM)A Kédougou, aucune espèce n'est épargnée. De grâce faites quelque chose
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