Le Consortium pour la Recherche économique et sociale (Cres) en collaboration avec l’Université des Nations Unies (Un Merit) à Maastricht a tenu la deuxième conférence internationale sur le développement durable en Afrique le 26 novembre à Dakar. Cette conférence de deux jours portant sur la gouvernance, l’agriculture et le changement climatique, a vu la participation des organisations internationales.
Selon Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, « le développement durable constitue depuis longtemps un champ d’études et de recherche des socioanthropologues africains et africanistes qui ont mis en lumière les activités concrètes d’économie sociale et durable dans divers secteurs, dont l’agriculture, ainsi que leur contribution à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social ».
« L’Afrique doit faire plus en matière de conditions de vie des populations, ainsi que dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau potable, de l’assainissement, de la sécurité alimentaire, etc. En outre, le fléau de l’émigration clandestine et les menaces réelles du changement climatique — imputable à bien des égards à l’action de l’homme — sur notre bien-être actuel et sur celui des générations futures constituent autant de raisons de réfléchir sur le développement durable », a-t-il relevé. Et d’expliquer : « L’Afrique est fortement impactée par le changement climatique qui a un impact négatif sur nos terres cultivables. Nous en perdons l’érosion côtière et ce sont des phénomènes qui contribuent à l’apprivoisement de nos populations. L’Afrique est par essence le continent qui pollue le moins, mais l’Afrique est le continent qui souffre le plus de la pollution. Et par cette occasion, on devrait parler d’une seule voix pour que nos intérêts puissent être pris en compte ».
Pour Abdoulaye Diagne, directeur du consortium pour la recherche et le social, « L’Afrique subsaharienne (ASS) a enregistré durant près de 15 ans une croissance économique sans précédent. Mais depuis trois ans, cette croissance connaît une certaine décélération même si son niveau est encore relativement élevé. Cette situation a beaucoup contribué à l’instauration d’un climat d’insécurité et à la persistance de conflits dans nombre de pays africains. D’où l’urgence d’agir pour inverser cette tendance négative à une polarisation croissante des revenus et des actifs, en espérant qu’au terme de nos travaux, les leviers d’une accélération de la croissance économique en Afrique seront mieux cernés ». « Mais la réflexion devra aller au-delà des questions de croissance pour embrasser les principales dimensions du développement durable du continent africain, notamment ce nécessaire compromis entre le présent et le futur afin que la satisfaction des besoins des générations actuelles ne compromette pas celle des générations futures », a-t-il souligné.
8 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (16:14 PM)Avis
En Novembre, 2015 (16:20 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (16:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (16:29 PM)Dikdik
En Novembre, 2015 (16:49 PM)En Afrique nous polluons moins mais il y a présentement trop de vooitures et de camions qui polluent.
Anonyme
En Novembre, 2015 (17:45 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (18:37 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (18:39 PM)Participer à la Discussion