Les flux financiers doivent être renforcés pour promouvoir la conservation de la biodiversité, en intensifiant la mise en place de mécanismes pour un financement durable des zones côtières et marines de la sous-région ouest-africaine, a soutenu Sylvie Goyet, directrice de la Fondation internationale du Banc d’Arguin (FIBA).
‘’Il faut sensibiliser pour démontrer le rôle social et économique de écosystèmes littéraux dans le développement des pays’’, a dit Mme Goyet, estimant que cela peut se faire avec une mobilisation de financements divers.
Elle s’exprimait, mardi, à Dakar, à l’occasion du 7ème forum régional marin et côtier sur le thème : ‘’investir dans la conservation pour le bien être des populations’’.
''Tout autre mécanisme de financement aussi doit être exploré, afin de garantir le fonctionnement pérenne de la protection de la biodiversité et des aires marines protégées (AMP)'', a t- elle ajouté.
Par ailleurs, elle a souligné qu’une bonne gestion des ressources marines côtières, dans l’espace ouest africain, ''nécessite des approches, ouvertes, d’entreprenariat, en promouvant un modèle de gestion communautaire et participative''.
En ce sens, elle a fait allusion au partenariat avec le Programme régional côtier marin (PRCM, qui a su, selon elle, ''rassembler un ensemble d’acteurs engagés à la défense des ressources marines et côtières dans l’espace régional''.
‘’La construction d’une coalition durable doit se faire en respectant le rythme et la volonté des partenaires, le dialogue et la recherche du consensus et la transparence. Sans une collaboration transparente, ouverte et équilibrée, les impacts ne seront durables ni efficaces’’, a averti Mme Goyet.
D'après elle, la sous-région ouest-africaine ''est en proie à des difficultés économiques qui aggravent la pression sur ses ressources marines et côtières et placent les populations sous la menace de périls importants notamment des conflits pour l’accès aux ressources, les risques de pollution entre autres''.
‘’Face à ces menaces, la démarche du PRCM constitue une réponse originale par la création d’espaces de dialogue et de concertation entre les divers acteurs, en vue de promouvoir une gestion apaisée des ressources par les communautés’’, a affirmé la directrice de la FIBA.
''Cette option du PRCM, selon elle, doit être encouragée être reconnue comme un facteur de paix, à l’échelle sous régionale. Ce qui est une condition indispensable pour la croissance et le développement durable''.
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