La vague de solidarité pour l’autorisation d’émission de la Télé Futurs médias (Tfm) s’agrandit de jour en jour. Après les fans de Guédiawaye et de Kolda, la plaidoirie de Mbagnick Diop devant le Premier ministre et le ministre de la Communication à l’Université du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds), voilà que le monde éducatif, dans sa composante la plus essentielle, se mêle au combat pour inviter les autorités à lever les blocages sur la diffusion des premières images de la Tfm. D’une part, ce sont les étudiants, fans du Roi du Mbalakh, qui se sont signalés les premiers pour s’inquiéter du sort qui est réservé au milliard de francs d’investissements consentis sur le projet. Pour leur porte-parole Bara Ndiaye : «Nous allons engager le combat contre l’arbitraire, le combat pour le devoir d’entreprendre, le combat pour l’Etat de droit», recentre-t-il le débat. Selon M. Ndiaye, l’Association des fans reste décider à associer tous les citoyens aux actions à entreprendre pour «contraindre les autorités à laisser les subterfuges dont ils usent pour empêcher le démarrage de la télévision».
Cet engagement des étudiants s’explique par le profil du promoteur et de son investissement permanent au service de la Nation. Bara Ndiaye cite la mise en place du Groupe Futurs Médias et du «travail abattu par ses deux supports que sont la Rfm et L’Observateur. Ces organes se sont illustrés part leur professionnalisme et par leur sens de la responsabilité». De même, M. Ndiaye regrette l’attitude du régime qui, en retardant le processus de démarrage de la Tfm, «empêche à de jeunes Sénégalais de trouver du travail». Car, ce sont des emplois potentiels qui sont hypothéqués. Un constat suffisant pour que les étudiants sonnent l’heure de l’autorisation de la télévision. D’autre part, ce sont les enseignants, regroupés autour de Syndicat démocratique des enseignants libres du Sénégal (Sydels), qui entonnent la même chanson. Selon son Secrétaire général, Papa Mamadou Kane, «rien ne justifie le retard constaté dans l’autorisation de démarrage de la télévision de Youssou Ndour». Qui, par ce projet, veut «faire connaître le Sénégal et les Sénégalais au reste du monde. Ce n’est pas pour sa promotion, en ce sens qu’il est déjà une personnalité universelle, connue du monde entier». M. Kane justifie l’implication de son syndicat, fort de plus de 1 000 membres, par «un devoir de reconnaissance au Roi du Mbalakh qui avait offert sa médiation à la crise scolaire de 2008». Une médiation qui, rappelle-t-il, avait permis de «sauver l’année». Pour impliquer les autres dans ce combat, le Sg du Sydels annonce la saisine du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants pour apporter un soutien à l’ouverture de la télévision.
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