Nombreuses sont les scènes américaines qui, en l’espace de 45 jours, ont accueilli le mbalax version Fallou Dieng. Dans la matinée d’hier, mercredi 20 août, à la Cité Lonase ouest-foire, le « Chef d’Etat-Major des ambianceurs » revenait, face à la presse, sur le succès qu’il a connu. Conviction de l’artiste : point de frontières pour le mbalax.
Sans retouches, ni réajustements, difficile d’exporter le mbalakh dans ce qu’il a de plus pur ? Peu sûr, du moins quand on se nomme Fallou Dieng. Celui que l’on surnomme « le Chef d’Etat-Major des ambianceurs » revient d’une tournée américaine où l’artiste qu’il est a déployé son talent sur de grandes scènes internationales. Une tournée de 45 jours où, du 25 juin au 5 août, l’aventure le mènera de Washington à l’Ohio, en passant par Toronto et Montréal. Des étapes prévues dans ce parcours musical qui aura par moments un goût d’imprévu.
La preuve avec les prestations de Festival Color et Hollywood Bowl, « à la demande des promoteurs ». Selon lui, sa musique a été bien appréciée par les mélomanes et les médias américains. L’artiste n’en doute pas une seconde : « le mbalax est exportable » . Et comme toute autre musique, le mbalax est avant tout un ensemble de paroles, de rythmes et sonorités. L’intérêt pour les peuples étrangers, c’est justement d’aller à la rencontre d’un autre univers linguistique, musical, histoire d’en savoir davantage.
L’ « ambianceur » affirme avoir bien défendu la musique sénégalaise, ce qui lui a valu ces prestations au Festival Color le 18 juillet et à Hollywood le 27. Une date marquante dans sa carrière du fait du prestige de Hollywood. Carrière au cours de laquelle, rappelons-le, il travaille depuis 2005 avec New African production,une agence basée aux Etats-Unis et qui travaille généralement avec les musiciens africains. Son objectif : accéder à la World music. Cette collaboration a débuté à Joe’s Pop (aux Usa) avant qu’il ne soit invité par la suite au Global fest qui réunit « les 12 révélations mondiales » et où sa prestation « a été très appréciée ». C’était en 2007.
En ce qui concerne l’exportation du mbalax hors des frontières africaines notamment aux Etats-Unis, Fallou Dieng compte sur les « équipes tournantes » qui sont basées en Europe et en Amérique.
Depuis le 24 juin dernier, le « roi des ambianceurs » a mis sur le marché mondial un album remix intitulé African Classics. Cet opus produit par la structure World sheer basée en Afrique du Sud est composé de 13 titres avec Biri Biri, Askanu Laobe, Withiaxou, Weex Bet, Bouko Bayi entre autres. Un choix porté sur les morceaux les plus marquants. Le « Chef d’Etat-Major des ambianceurs » a par ailleurs condamné le principe d’album local et international car selon lui « tout se fait à la base ». L’ « ambianceur » promet en outre un nouvel album basé sur son style « ambiance, parole » pour le mois de décembre.
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